Il y a avait eu par le passé des figures du baptême du Seigneur:
“Moïse avait au témoignage de St Paul, baptisé dans la nuée et dans la mer: la mer figurait l’eau de notre baptême, la nuée l’Esprit saint, la manne que les hébreux mangèrent au désert le pain de vie, l’eau qu’ils y burent notre divin breuvage” (Grégoire de Nazianze)
Jésus nous apporte la réalité annoncée par les figures
“Venez, contemplons celui, qui, n’ayant pas besoin du baptême, s’abaisse à la recevoir pour nous. Aimons avec plus d’ardeur ce Dieu qui descend ainsi pour nous.Venez et contemplons l’image de notre rédemption qui se reflète dans les eaux.
Venez, venez avec lui au Jourdain. Bienheureux celui qui fait le voyage de la vie avec celui qui est la voie” (Grégoire le Thaumaturge)
Catégories: Méditations | 9/01/2010
“La fête de l’Epiphanie est la fête des signes, des signes que Dieu nous fait… Les Mages ont vu l’étoile et l’étoile a lui dans leur coeur et ils sont allés vers ce Coeur Divin qui les attendait.” (M.Zundel)
les signes que Dieu nous fait…
Catégories: Méditations | 3/01/2010
De Sr Soeur Michèle Debrouwer – Notre Dame de Sion
“Qu’allons-nous retenir de cette rencontre au Temple ?
Nous sommes à Jérusalem, qui est le cœur-même de la vie juive, le centre vers lequel tous les yeux, tous les regards se portent. Le centre du rassemblement de toutes les nations qui monteront là pour célébrer le Dieu unique Jérusalem ? Le pôle du monde que célèbrent tant de psaumes que nous chantons et prions comme les Juifs et que chantent les pèlerins qui montent à Jérusalem, en particulier pour les trois fêtes de pèlerinage: les saints rendez-vous avec le Seigneur présent dans le Temple.
Et le Temple de Jérusalem ? C’est là-même que Jésus, douze ans plus tard, révélera à ses parents que seule «la volonté de son Père» donne sens à sa conduite. Et s’il leur reste «soumis», c’est précisément dans la mesure où sa soumission est conforme à la volonté du Père des cieux.
Dans le Temple, la lumière perpétuelle brille au-dessus de l’Arche Sainte: elle contient les rouleaux de la Torah, Parole de lumière et de vie pour les fils d’Israël. Ils la portent aujourd’hui encore en procession dans leurs bras, sur leur cœur pendant la prière communautaire à la synagogue.
Marie et Joseph avec l’enfant Jésus dans leurs bras sont soumis aux prescriptions de la Torah donnée à Moïse au Sinaï et transmises à Israël de génération en génération.
Or, la Torah ordonne que la femme qui accouche d’un garçon observe une période de purification de quarante jours, à l’issue de laquelle elle doit apporter une offrande au Sanctuaire de Dieu (Lév. 12, 2-4). Marie et Joseph ont accompli cet enseignement de la Torah, avec foi, librement, par amour de la Torah!
Ils ont apporté l’offrande minimum prescrite pour les pauvres : deux colombes. Ce qui, de la part des parents de Jésus, n’aurait pu être qu’une formalité, se révèle en réalité d’une portée ecclésiale.
Pour nous chrétiens, qui considérons Marie Mère du Seigneur, comme vierge de toute souillure, cette obligation d’être «purifiée» après l’accouchement de Jésus, nous paraît sans doute une chose étrange. Mais Marie a accompli ce rite prescrit, avec ferveur, accompagnée de Joseph, son époux, tout aussi fervent!
Faisant cela, elle savait qu’elle participait à un grand culte de purification et d’offrande utile à l’équilibre du monde. En outre, la Torah stipule que tout premier-né, qu’il s’agisse d’un garçon ou d’un animal, doit être consacré à Dieu en rappel du jour où les Israélites ont été sortis de l’esclavage d’Egypte (Exode 13, 2-12) «à main forte et à bras étendu».
Oui! Comme Syméon, guetteur du Messie d’Israël, homme d’espérance, et comme Anne la prophétesse, nous cherchons le visage du Messie et voilà que, oh surprise! C’est Lui qui vient à notre rencontre! En la personne de Syméon, c’est toute l’Eglise qui reconnaît Jésus comme le Messie attendu, «Lumière des nations» mais aussi «signe de contradiction…».
Avec Anne et Syméon, Dieu fait de nous des prophètes, des hommes et des femmes témoins d’espérance du jour où «Dieu sera tout en tous…» Oui ! Nos yeux se portent aujourd’hui sur le véritable Temple qui est le corps même de Jésus, signe définitif de la présence du Dieu vivant avec nous, au milieu de nous, l’Emmanuel.
Et voilà que ces heureux parents, porteurs de la Lumière du monde dans leurs bras, sont accueillis par deux visages: Syméon et Anne : deux justes, deux priants, poussés par l’Esprit-Saint, qui attendent activement le Messie promis à Israël. En eux, c’est le peuple d’Israël tout entier qui attend le Messie! Celui qui sera la Paix !
Le nom hébreu de Syméon nous invite à l’écoute de la Parole, des événements, à l’accomplissement de la Parole de Dieu. «Ecoute, Israël!» en hébreu: «Shema Israël!» (Dt 6, 4)
Quant à la prophétesse Anne, nous sommes, par la signification hébraïque de son nom, invités à rendre grâce en contemplant sans cesse les dons de l’amour gratuit de Dieu pour son Peuple: Juifs et Chrétiens ensemble, un amour sans exclusion offert à tous les peuples, à toutes les nations :
Syméon reconnaît dans le petit enfant la manifestation du salut: Jésus, le Christ, visage révélé du Père le visage de tout humain. Il s’exclame en le voyant: « lumière pour illuminer les nations et gloire de ton peuple Israël! »
Comme Syméon et Anne dans le Temple à Jérusalem, nous sommes invités, nous aussi, à entrer dans le «temple» de notre cœur, pour y rencontrer le visage de Dieu Sauveur dans l’enfant Jésus, pour célébrer le mystère de sa consécration à Dieu par ses parents, la consécration de Marie elle-même et celle de tous ceux et celles qui, suite à un appel particulier, se mettent à la suite de Jésus, librement, totalement, par amour du Royaume. C’est le commandement de l’Amour :
«Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force…et ton prochain comme toi-même» (Dt 6 et Lv 18)
Catégories: Méditations | 30/12/2009
Noël « voit le jour » dans la nuit. Emergeant des profondeurs de l’Univers, la lumière vient nous éblouir.
Noël annoncé par Jean Baptiste, qui discrètement, se retire pour faire place au Messie. Noël, « Verbe de Dieu qui s’est fait chair » à Bethléem, dans une étable.
Depuis des millénaires, riches et pauvres attendent la lumière : Jésus fils de Dieu.
Et voici qu’à Noël, l’impossible se produit, la lumière vient combler notre Espérance.
Pendant la nuit, nous dit St Luc, « nous est né le Sauveur », tant attendu par toutes nos nuits humaines.
Quelle nuit ! Pas n’importe laquelle, Le Christ Jésus fait irruption dans nos vies.
Dans son abaissement à naître parmi les hommes, Dieu a fait naître en nous la lumière Eternelle.
Jésus est venu nous aider à trouver un sens à notre existence : vie de foi et d’attentes, de doutes, de peines et de joies. N’est-ce pas l’essentiel ?
Dieu n’est pas loin. Il vit en nous, avec nous et par nous tout au long de notre passage sur la terre. Depuis toujours il chemine à nos cotés, le livre de l’Exode nous en offre le récit. Loin d’être un conte pour enfants, la naissance de Jésus dans une crèche et dans le dénuement, s’inscrit dans notre humanité fragile où se côtoient souffrants et bien-portants.
Une certaine nuit de Noël, entouré de Marie et de Joseph, Jésus, lumière éternelle, vient éclairer le monde.
En cette paisible nuit de Noël, l’Emmanuel si petit, porté par ses parents, sous le regard émerveillé des bergers, lui Jésus, nous donne gratuitement pour notre plus grande joie, le meilleur des cadeaux : son Amour.
Geneviève Simonet.
Catégories: Méditations | 25/12/2009
Ce qui donne la vie, ce qui renouvelle toute chose, ce qui ouvre l’avenir, c’est la Foi au Dieu Vivant.
Croire, voilà la source de la vie !
Croire pour se laisser façonner une âme et un corps, un cœur et un esprit nouveaux ;
Croire pour vivre toutes nos capacités créatrices de vie.
« L’acte premier et fondamental pour devenir demeure de Dieu et pour trouver ainsi le bonheur définitif, c’est croire, c’est la foi, la foi en Dieu, la foi en ce Dieu qui s’est montré en Jésus Christ et se fait entendre dans la parole divine de l’Ecriture Sainte… C’est pourquoi croire constitue l’orientation fondamentale de notre vie ” (Benoît XVI).
CROIRE et notre cœur sera alors comblé de joie et de gratitude.
Catégories: Méditations | 20/12/2009
Il faut le suivre partout où il voudra nous conduire.
“Il est facile d’entendre un moment Jésus-Christ,
de louer l’Evangile…
Persévérer jusqu’à la fin,
c’est la grâce de ceux qui sont attentifs
à la voix du Pasteur.” (St Augustin)
Catégories: Méditations | 18/12/2009
Réjouis-toi, tressaille d’allégresse, fille de Jérusalem!
Le prophète Sophonie apporte une parole d’espérance à Jérusalem: “ne crains pas, Sion! Ne laisse pas tes mains défaillir!”
Le prophète Isaïe annonce les merveilles du salut à venir.
L’Apôtre St Jacques appelle à patienter jusqu’à la venue du Seigneur.
Jean-Baptiste proclame: “Moi, je vous baptise avec de l’eau, mais il vient celui qui est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu”
“Le rôle des Prophètes était d’éloigner du péché; le rôle propre du Christ, de sauver ceux qui croiraient en lui” (St Hilaire)
Catégories: Méditations | 13/12/2009
Marie vit dans la Parole de Dieu, à travers toute son existence, elle vit au sein même de la Parole de Dieu. Elle est comme pénétrée par la Parole. Ainsi, toute sa pensée, sa volonté, son action sont pénétrées et façonnées par la Parole. En demeurant elle-même dans la Parole, elle peut également devenir la ” Demeure” nouvelle de la Parole dans le monde. (Benoît XVI -2006)
Catégories: Méditations | 8/12/2009
Le chemin du Seigneur, frères, qu’il nous est demandé de préparer se prépare en marchant. On y marche dans la mesure où on le prépare.
Même si vous vous êtes beaucoup avancés sur ce chemin, il vous reste toujours à le préparer, afin que, du point où vous êtes parvenus, vous soyez toujours tendus au-delà.
Voilà comment, à chaque pas que vous faites, le Seigneur à qui vous préparez les voies vient au-devant de vous, toujours nouveau, toujours plus grand. (Sermon du bienheureux Guerric D’Igny)
Le chemin du Seigneur… se prépare en marchant.
Catégories: Méditations | 6/12/2009
“Jésus-Christ veut qu’on attende sa venue, qu’on la désire. Si notre vie est vraiment dans le ciel, comme le veut St Paul (Ph 3,20), il faut que nous attendions celui qui doit nous y introduire… Si nous aimons le Christ, nous devons désirer son avènement.” (St Augustin)
” Si nous aimons le Christ, nous devons désirer son avènement.“
Catégories: Méditations | 29/11/2009