20100620
Seigneur, Jésus,
ta Parole est la lumière de nos pas.
Permets que sans rien préférer à ton amour,
nous avancions d’un cœur libre sur le chemin de tes commandements.
Archives June 2010
Seigneur, Jésus,
ta Parole est la lumière de nos pas.
Permets que sans rien préférer à ton amour,
nous avancions d’un cœur libre sur le chemin de tes commandements.
Parcourir la Bible c’est parcourir un immense jardin. Dieu en est le Jardinier unique. Il a tout mis à sa juste place et assuré ainsi le maintien des divers éléments de la nature en équilibre écologique permanent. et le 4 ième jour, « Dieu prit l’homme et l’établit dans le jardin d’Eden pour le cultiver et le garder » (Gn 2.15).
Un Midrach sur Ecclésiaste (7,13) met en scène l’homme parcourant le jardin d’Eden sous la conduite de Dieu lui-même: “Vois mes oeuvres, comme elles sont belles et dignes d’éloges: tout ce que j’ai crée c’est pour toi que je l’ai créé. Sois attentif à ne pas dégrader, ni détruire mon monde. Car si tu le dégrades, il n‘y aura personne pour le restaurer derrière toi!”.
Comme l’argile est entre les mains du potier, l’être humain est entre les mains de Dieu.Par sa parole et le souffle de son Esprit, Dieu ne cesse de nous modeler et remodeler à l’image de son Fils unique, Jésus.
“Descends dans la maison du potier;
et là je ferai entendre mes paroles”
Jr 18,2
“Puisque tu es l’oeuvre de Dieu attends la main de ton artisan. Il fera tout comme il convient. Offre-lui un coeur souple et docile, conserve l’empreinte que te donne l’artisan, aie en toi quelque chose de plastique pour ne pas perdre par ta dureté les traces de ses doigts.
En gardant le modelé, tu monteras vers la perfection; car l’art de Dieu voilera ce qui en toi n’est que limon…
Si donc tu lui livres ce qui est de toi, c’est à dire ta confiance et ton obéissance, tu recevras l’impression de son art et tu seras l’oeuvre parfaite de Dieu.” (St Irénée de Lyon)
Béni sois-tu, ô Dieu créateur et libérateur…
nous te remercions pour notre condition humaine, avec ses grandeurs et ses limites,
pour les témoins de ta lumière, qui nous mettent en route
et pour la beauté et l’inconnu de l’univers. (Daniel Cadrin-op)
Béni sois-tu, ô Dieu créateur et libérateur,
Toi qui nous crées et nous re-crées à ton image, dans le mystère de ta bonté.
Tu as mis en nous le désir d’aimer, de partager et de nous donner, le désir de chercher ton visage et de le rayonner. (Daniel Cadrin -op)
Autrefois, pour pénétrer dans l’île Notre Dame de Toutes-Grâces, un petit bateau appelé “le Bon Ange” offrait ses services. La traversée était courte…
“Il advint qu’un jour Jésus monta en barque
ainsi que ses disciples et il leur dit:
passons sur l’autre rive…“
(Luc 8,22)
Que de mes yeux
je voie ta gloire,
moi qui en paroles
chaque jour la proclame. (Moine Syméon)
Extrait de Vita Consecrata – Jean Paul II – 25 mars 1996
“Aujourd’hui, beaucoup se montrent perplexes et s’interrogent: pourquoi la vie consacrée? Pourquoi embrasser ce genre de vie, alors qu’il y a tant d’urgences, dans les domaines de la charité et de l’évangélisation elle-même, auxquelles on peut aussi répondre sans se charger des engagements particuliers de la vie consacrée? La vie consacrée n’est-elle pas une sorte de « gaspillage » d’énergie humaine utilisable suivant les critères de l’efficacité pour un bien plus grand au profit de l’humanité et de l’Église?
Ces questions reviennent plus fréquemment à notre époque, suscitées par une culture utilitariste et technocratique qui tend à évaluer l’importance des choses et même des personnes par rapport à leur « utilité » immédiate. Mais de telles interrogations ont toujours existé, comme le montre bien l’épisode évangélique de l’onction de Béthanie:
« Marie, prenant une livre d’un parfum de nard pur, de grand prix, oignit les pieds de Jésus et les essuya avec ses cheveux; et la maison s’emplit de la senteur du parfum » (Jn 12,3). À Judas qui se plaignait d’un tel gaspillage, prenant prétexte des besoins des pauvres, Jésus répondit: « Laisse-la faire » (Jn 12,7).
C’est la réponse toujours valable à la question que se posent tant de personnes, même de bonne foi, sur l’actualité de la vie consacrée: ne pourrait-on engager son existence de manière plus efficace et rationnelle pour l’amélioration de la société? Voici la réponse de Jésus: « Laisse-la faire ».
Pour qui reçoit le don inestimable de suivre de plus près le Seigneur Jésus, il paraît évident qu’Il peut et doit être aimé d’un cœur sans partage, que l’on peut Lui consacrer toute sa vie et pas seulement certains gestes, certains moments ou certaines activités.
Le parfum précieux versé comme pur acte d’amour, et donc en dehors de toute considération « utilitaire », est signe d’une surabondance de gratuité, qui s’exprime dans une vie dépensée pour aimer et pour servir le Seigneur, pour se consacrer à sa personne et à son Corps mystique. Cette vie « répandue » sans compter diffuse un parfum qui remplit toute la maison. Aujourd’hui non moins qu’hier, la maison de Dieu, l’Église, est ornée et enrichie par la présence de la vie consacrée.
Pour la personne captivée dans le secret de son cœur par la beauté et la bonté du Seigneur, ce qui peut paraître un gaspillage aux yeux des hommes est une réponse d’amour évidente, c’est une gratitude enthousiaste pour avoir été admise de manière toute spéciale à la connaissance du Fils et au partage de sa divine mission dans le monde.”
Seigneur Jésus-Christ,
donne-nous de vivre
une charité humble,
discrète et belle,
voie privilégiée de l’annonce
de ton Evangile.
“Comme la femme de l’onction à Béthanie, l’Église n’a pas craint de « gaspiller », plaçant le meilleur de ses ressources pour exprimer son admiration et son adoration face au don incommensurable de l’Eucharistie.
De même que les premiers disciples chargés de préparer la « grande salle », elle s’est sentie poussée, au cours des siècles et dans la succession des cultures, à célébrer l’Eucharistie dans un contexte digne d’un si grand Mystère.” (Ecclesia de Eucharistia – Jean-Paul II N° 48)
Le parfum que reçoit Jésus
est la fidélité constante et l’adoration véritable
de tous ceux qui confessent son Nom.