20100824
Gloire et louange à Dieu qui peut,
par sa puissance qui agit en nous,
faire infiniment au-delà
de ce que nous pouvons demander et imaginer”
Archives August 2010
Gloire et louange à Dieu qui peut,
par sa puissance qui agit en nous,
faire infiniment au-delà
de ce que nous pouvons demander et imaginer”
Une communauté évangélisée est nécessairement évangélisatrice. Elle rayonne le message qui la fait vivre, qui l’engendre quotidiennement. En annonçant ce message qui la créée, elle l’approfondit pour l’annoncer avec encore plus de force dans sa façon, même silencieuse, de vivre la vie fraternelle communautairement. Elle interroge, elle pose question, elle répond, à sa façon, aux questions qui lui sont posées: «Voyez comme ils s’aiment!» «Venez et voyez!»…
La Parole de Dieu est constitutive d’une communauté évangélisée. La Parole y est vécue, partagée et célébrée.
Une communauté évangélisée remet en question périodiquement ses solidarités, redéfinit ses priorités.
Une communauté évangélisée par sa façon de vivre la vie fraternelle communautairement relance l’espérance de la communion dans notre monde cassé.
Une communauté évangélisée ne craint pas les voies nouvelles pour annoncer l’Évangile. Elle est ouverte sur le monde. Elle se laisse façonner par la justice, la compassion, la liberté, la miséricorde…
Oui, vraiment, une communauté évangélisée annonce la Bonne Nouvelle de la fraternité, de l’union, de la communion dans un monde qui craque de partout. «Celui qui aime son frère, marche dans la lumière », dit Jean.
(Extraits de « Voyez comme ils s’aiment” p. 66-69 de René Pageau csv)
Quoi de plus utile que la prière ? Donne-la aussi. Quoi de plus humain que la pitié (pietas)? Répands-la sans compter.
Rassemble ainsi le monde entier au creux de ton amour et là, tout ensemble, contemple les bons et les méchants, réjouis-toi sur les uns et pleure sur les autres.
Là, fixe ton regard sur ceux qui souffrent, sur ceux qui sont opprimés, et souffre avec eux ; que s’y donnent rendez-vous la misère des pauvres, les sanglots des orphelins, la désolation des veuves, le chagrin des abattus, les soupirs des vierges, les périls de ceux qui sont en mer, les tentations des moines, les soucis des prélats, les souffrances de ceux qui sont au combat.
A tous, ouvre un coeur plein d’amour, verse pour eux tes larmes et répands tes prières . (Aelred de Rievaulx, Inst Incl, 28.)
Seigneur Jésus,
“Tu es le vrai jardinier, le cultivateur, le créateur, la gardien de ton jardin,
Tu plantes par ta parole,
Tu arroses par ton Esprit et ta force donne l’accroissement…
Bienheureux ceux qui habitent dans tes jardins Seigneur,
ils te loueront dans les siècles des siècles.” (Guerric d’Igny)
La bonté : quel grand mot. Quel joli mot !
Si vous la possédez, vous êtes à envier.
Elle est là dans votre cœur.
Elle y fait sa demeure
Sur votre visage, elle transparaît.
Dans vos yeux, elle apparait.
Douce et éclatante, déguisée et amusante,
elle vous permet d’aimer avec toute sincérité,
de donner du bonheur au fil des heures
sans jamais faillir avec beaucoup de plaisir.
Elle vous enlève toute méchanceté
en vous donnant de la sensibilité.
J’aimerais imaginer que l’on puisse la partager.
Comme le monde serait plus joli,
ne pensez vous pas mes amies (is) ?
La bonté : quel grand mot. Quel joli mot.
(Texte anonyme)
Apprends-nous Seigneur, à faire souvent un court voyage:
à aller jusqu’à nous pour aller jusqu’à Toi. (St Bernard)
Le 15 août, nous aimons tous célébrer la fête de l’Assomption de la Vierge Marie, en communion avec toute l’Eglise et particulièrement avec les pèlerins rassemblés à Lourdes. L’assemblée dominicale était très nombreuse dans la chapelle Notre Dame des Graves, à La Solitude.
Avec Elisabeth, nous avons adressé à Marie notre louange: Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni et proclamé avec toutes les générations de baptisés: Bienheureuse es-tu Vierge Marie.
L’après-midi, nous nous sommes dirigées en pèlerinage,vers l’île où se trouve la chapelle dédiée à Notre Dame de Toutes-Grâces. Des personnes du secteur des Graves, des familles en vacances, nous ont rejointes. Ensemble nous avons récité le chapelet, méditant les mystères glorieux de la vie de la Vierge Marie. Le chant de l’AVE MARIA de Lourdes a clôturé notre célébration.
M.M. Emmanuel – Rita BONNAT (1803-1882)
Jésus, vous que j’aime,
daignez écouter mes chants.
Ce que j’aime dans les bois, les vallons, les ruisseaux, les rochers, les champs, les prairies,
C’est vous, Seigneur.
Ce que j’aime dans les fleuves, les montagnes, les forêts, les déserts,
C’est vous, Seigneur.
Ce que j’aime dans l’immensité des mers, dans l’horizon sans bornes, dans la multitude des étoiles, dans les grains de sable du rivage,
C’est vous, Seigneur.
Ce que j’aime dans le chant du rossignol, dans la variété et le parfum des fleurs, dans la brise du soir, dans le murmure du vent,
C’est vous, Seigneur.
Ce que j’aime dans les sciences, dans les merveilles de la nature, les prodiges de l’art, les efforts du génie, l’éclat du soleil, la beauté des astres, le calme de la nuit, le bruit du tonnerre,
C’est vous, Seigneur.
Ce que j’aime dans la mousse, le vermisseau, la goutte de rosée, le fil de la Vierge, l’herbe des champs,
C’est vous Seigneur.
Ce que j’aime dans la vertu, le recueillement, la prière, le dévouement, la croix, le sacrifice,
C’est vous Seigneur.
Ce que j’aime dans l’affliction, les larmes, la douleur, l’humble résignation, la douce et mélancolique abnégation,
C’est vous Seigneur.
Ce que j’aime dans l’exil, le martyre, la mort, la tombe, l’éternité,
C’est vous Seigneur, et toujours vous, Seigneur.
Amen.