Le Seigneur est proche, ne soyez inquiets de rien : le Seigneur est toujours proche de ceux qui l’invoquent avec sincérité, avec une foi droite, une espérance ferme, une parfaite charité;
il sait de quoi vous avez besoin avant que vous le lui demandiez : Il est toujours près à secourir, dans n’importe lequel de leurs besoins, ceux qui le servent fidèlement.
Aussi, lorsque nous voyons que le malheur est imminent, nous n’avons pas à nous faire de grand souci, puisque nous devons savoir que Dieu est pour nous un défenseur tout proche, selon cette parole: Le Seigneur est proche de ceux dont le cœur est angoissé, et il sauvera ceux dont l’esprit est abattu. Les angoisses sont nombreuses pour les justes mais de toutes le Seigneur les délivrera [Ps 34].
Si nous nous efforçons d’accomplir et de garder ce qu’il prescrit, il ne tardera pas à s’acquitter de ses promesses. Mais, en toute circonstance, dans l’action de grâce priez et suppliez pour faire connaître à Dieu vos demandes : nous ne devons pas, si nous sommes accablés d’épreuves, les supporter avec récriminations et tristesse, loin de là, mais avec patience et bonne humeur, en rendant grâce à Dieu en tout temps et à propos de tout.
Homélie ancienne sur Ph 4,4 – attribuée à St Ambroise
Catégories: Méditations | 19/12/2010
Le salut, maintenant, est plus près de nous qu’au jour de notre appel.
Levons nos regards vers le Dieu vivant qui a fait le ciel et la terre.
Crions de joie : dans son amour Il vient juger la terre.
Catégories: Prières | 18/12/2010
Il vient le Désiré des nations,
Il vient nous montrer le chemin de la vie.
De tout cœur, veillons dans la prière.
Espérons la grâce de Jésus Christ!
Catégories: Prières | 17/12/2010
Lève-toi,
Dieu de l’univers !
A ton peuple,
envoie la délivrance!
Sauve-nous, mon Dieu!
Proche est ta victoire, Seigneur,
ton salut ne tardera pas!
Catégories: Prières | 16/12/2010
« Bon Pèlerin racontez-nous des histoires ! »
« Je vous dirai ce que chantait l’homme juste. »
Chanson de l’homme juste
En voyageant, j’ai planté un if qui a grandi, il est devenu un arbre. On peut se reposer sous son ombrage à l’abri de la tempête, et sans redouter les brûlants rayons du soleil de midi. Je l’avais planté pour en jouir ; la chouette en a fait sa demeure, et la nuit, elle a chanté : Malheur et douleur au voyageur !
J’avais trois perles dans la main, et j’ai répondu : Pour moi, bonheur ; je suis l’ami du Seigneur !
J’avais semé des fleurs ; elles étaient belles, elles excitaient l’envie des passants. Je les cultivais avec soin ; j’étais fier de leur nombre et de leur beauté. Le vent d’automne a soufflé et, avec l’orage mes fleurs ont été brisées. La chouette a chanté : Malheur ou douleur !
Mes perles dans la main, j’ai répondu : Bonheur ! Mes fleurs étaient au Seigneur !
J’ai élevé des tourterelles qui becquetaient mon pain et buvaient dans ma main. Elles partageaient mon existence, elles vivaient de ma vie, elles charmaient et embellissaient ma demeure, avec elles j’aimais et me croyais aimé. Je les avais, par mes soins, préservées de l’oiseleur et du milan, et elles se sont envolées !… la chouette a chanté : Malheur et douleur au voyageur !
Mes perles dans mes mains, j’ai répondu : Bonheur ! Mes tourterelles étaient au Seigneur !
J’avais un champ ; il avait été ensemencé du plus pur froment mais à la dérobée, l’ennemi y a semé de la zizanie, et elle a étouffé mes plus eaux épis. La chouette a chanté : Malheur ou douleur !
Mes perles dans mes mains, j’ai répondu : Bonheur ! Mon champ était au Seigneur !
J’avais un troupeau de belles et innocentes brebis qui me suivaient au pâturage, écoutaient mes chants, me donnaient leur lait et leur toison. Elles dormaient près de moi, elles faisaient mon bonheur ; le loup m’en a dérobé plusieurs. La chouette a chanté : Malheur et douleur !
Mes perles dans mes mains, j’ai répondu : Bonheur ! Mon troupeau était au Seigneur !
J’avais une fille bien-aimée qui chérissait son père, le soutenait, le consolait ; elle était bonne, elle faisait ma joie. Ses peines ont été mes peines ; j’ai pleuré en voyant ses larmes. Ses sœurs l’avaient chassée pendant la nuit, puis je l’ai vue languir et mourir, et j’ai encore pleuré sur sa tombe. La chouette a chanté : Malheur et douleur !
Mes perles dans mes mains, j’ai répondu : Bonheur ! Ma fille était au Seigneur !
J’ai ouvert ma maison au voyageur, j’ai donné ma main à l’orphelin, ma bourse à la veuve, mon pain à l’indigent. J’ai offert mon sommeil, mon repos, ma vie pour tous les malheureux, et j’ai reçu du mépris ; on m’a accusé, on m’a calomnié, on m’a flétri. La chouette a chanté : Malheur et douleur !
Mes perles dans mes mains, j’ai répondu : Bonheur ! Ma gloire était au Seigneur !
J’ai eu de la jeunesse, de la force, de la santé ; j’ai pu entreprendre de longs voyages, de grands travaux. J’ai travaillé en chantant, j’ai souffert en souriant, puis un jour en cherchant ma jeunesse et mes forces, je suis tombé sous le faix des années, de la souffrance, des infirmités. J’entends la mort qui m’appelle… le vieillard va s’endormir. La chouette a chanté : Malheur et douleur !
Mes perles dans mes mains, j’ai répondu : Bonheur ! Ma vie était au Seigneur !
L’homme juste a demandé de dormir sous le chêne, mais l’homme juste est au Seigneur, il reposera dans son temple et près de son autel. Tout passe, enfants, le printemps, la jeunesse et les fleurs, les mauvais jours, les chagrins, les douleurs, tout passe, enfants.
(Texte inédit de Rita Bonnat – 1862)
Catégories: Lu ailleurs | 15/12/2010
“Le oui total de la Vierge a été le sein spirituel de l’Enfant. Et ce n’est qu’après ce oui que son corps aussi est devenu sein fécond. Dès l’instant où l’ange lui a parlé, son attente change. Elle passe de l’attente de l’Ancienne Alliance à l’attente de la Nouvelle. Jusque-là elle guettait l’avènement de la plénitude promise; maintenant, ce qu’elle espère, la promesse, en elle est déjà accomplie.”
“Dès l’instant où elle a dit oui, la Mère attend une promesse qui s’est déjà accomplie. La plénitude est déjà en elle, le Verbe de Dieu grandit en elle et son attente modèle à présent cette croissance et croît avec elle. Ce n’est plus sa propre attente qui s’accomplit, son attente naît maintenant de l’accomplissement, en devient fonction.”
“Son attente jaillit de l’accomplissement en elle de la promesse : l’attente du Fils déjà présent en elle, le mystère de l’Avent que la Mère transmettra comme tout le reste à l’Église comme un état permanent. Aussi cette attente est-elle d’abord spirituelle, et ensuite seulement physique; mais ce rapport en elle entre l’esprit et le corps ne met pas en question la réalisation de sa grossesse.”
“En disant : « Qu’il me soit fait selon ta parole », elle n’a pas seulement accepté l’Enfant mais consenti à tout ce que l’attente fait d’elle et tout ce qui arrivera après la naissance du Fils. « Qu’il me soit fait selon ta parole » signifie qu’elle se met comme femme à la disposition du Verbe actif et créateur de Dieu en elle.”
“Le centre de gravité de l’Avent ne se trouve pas en lui-même, mais dans le temps qui précède Pâques. En se rendant si totalement disponible dans l’attente du Fils, la Mère apprend déjà à se rendre disponible à la Croix à venir. De même elle sait que Noël est consommé à Pâques, que c’est presque davantage une fête de la promesse qu’une fête de l’accomplissement.”
Extraits de “La Servante du Seigneur” – Adrienne Von Speyr – Éd Lethielleux, Paris 1987.
Catégories: Lu ailleurs | 15/12/2010
Viens Seigneur, Toi la source des biens véritables, la vie de tout ce qui existe, le royaume des Cieux descendu sur terre!
Viens Lumière d’en haut éclairer le monde!
Catégories: Prières | 15/12/2010
Viens, Seigneur Jésus,
Viens, Lumière d’en-haut!
Viens, présence de Dieu!
Viens, ne tarde plus,
Viens nous sauver!
Catégories: Prières | 14/12/2010
Permets, nous t’en prions Seigneur, que l’intercession de Sainte Lucie ranime notre ferveur.
Elle a gardé sa lampe allumée, elle s’est donnée à toi jusqu’au martyre.
A sa prière, fais que nous marchions dans la lumière de l’Evangile!
Catégories: Prières | 13/12/2010
“Préparez le chemin du Seigneur.”
Sermon du bienheureux Guerric D’Igny, abbé (Traduction J-R Bouchet)
Le chemin du Seigneur, frères, qu’il nous est demandé de préparer, se prépare en marchant. On y marche dans la mesure où on le prépare. Même si vous vous êtes beaucoup avancés sur ce chemin, il vous reste toujours à le préparer, afin que, du point où vous êtes parvenus, vous soyez toujours tendus au-delà. Voilà comment, à chaque pas que vous faites, le Seigneur à qui vous préparez les voies vient au-devant de vous, toujours nouveau, toujours plus grand.
Aussi est-ce avec raison que le juste prie ainsi : “Enseigne-moi le chemin de tes volontés et je le chercherai toujours.”
On donne à ce chemin le nom de vie éternelle, peut-être parce que bien que la providence ait examiné le chemin de chacun et lui ait fixé un terme jusqu’où il puisse aller, cependant la bonté de celui vers lequel vous vous avancez n’a pas de terme.
C’est pourquoi le voyageur sage et décidé pensera commencer lorsqu’il arrivera. Il oubliera alors ce qui est derrière lui pour se dire chaque jour :
“Maintenant, je commence.“
Catégories: Méditations | 12/12/2010