“Dieu Seul” Ce thème est comme un fin fil doré tissé à travers les écrits et discours de Pierre-Bienvenu Noailles. Son histoire d’amour avec Dieu a commencé par Marie, au moment de sa première communion, lorsqu’il se sentit aimé et ne put rien faire d’autre que de donner en retour cet amour au Créateur et à toutes ses créatures.
Durant son séminaire, il fit une expérience de Dieu profonde et fondamentale qui orienta sa vie. Il opta pour Dieu d’une manière absolue, convaincu que Dieu seul pouvait satisfaire le désir de son coeur.
“Enfin c’est vous, c’est en vous seul que nous trouvons cette vie de l’âme qui est l’immortalité, cette vie du coeur qui est un amour immense… Vous seul êtes la voie, vous seul êtes la vérité, vous seul êtes la vie et le bonheur…” (Séminaire notes, 1817)
Dieu pour Pierre-Bienvenu Noailles est Trinité,
Fécond et plein d’amour… Ultime Mystère.
Rendu visible en Jésus-Christ,
Né de Marie et adopté par Joseph,
Dans une maison à Nazareth
Où le ciel rejoignait la terre
Dans une merveille communion d’amour.
Un Dieu qui est au-delà de notre entendement, de manière mystérieuse; un Dieu qui est communion, trinité, famille.
Nous croyons en un Dieu qui est amour, qui affirme, exprime et incarne cet amour pleinement en Jésus et continuellement dans toute la création.
Plus nous entrerons dans ce mystère de partage, d’amour universel, plus nous serons reliés par l’amour à tous et à tout, plus notre acclamation sera joyeuse: Gloire à Dieu Seul! Et plus sera fructueux notre service envers les plus petits de la terre.
Catégories: Choisir la vie | 13/03/2011
Seigneur notre Dieu,
soutiens tous ceux et celles
qui sont en marche sur le chemin de la conversion!
Que nous laissions tous transformer par ta Parole
et le feu de ton Esprit!
Catégories: Prières | 13/03/2011
“Il écrit que l’homme ne se nourrit pas seulement de pain mais de toute parle qui sort de la bouche de Dieu. ” (Matthieu, 4,4)
“Ces paroles tirées du Deutéronome (8,3) sont celles où Moïse rappelle au peuple que Dieu peut entretenir la vie de l’homme avec autre chose que du pain, la manne par exemple.”
“Il faut que l’homme avant tout, ait confiance dans la parole de Dieu, qui conserve la même vertu qu’autrefois, quand elle nourrissait le peuple désert, et lui faisait trouver à la manne les goûts les variés” (Théophylacte)
“Si quelqu’un ne se nourrit pas de la parole de Dieu,
il n’est pas vivant.”
(St Jérôme)
Catégories: Méditations | 13/03/2011
Pour emprunter sérieusement le chemin vers Pâques et nous préparer à célébrer la Résurrection du Seigneur – qui est la fête la plus joyeuse et solennelle de l’année liturgique –, qu’est-ce qui pourrait être le plus adapté si ce n’est de nous laisser guider par la Parole de Dieu? C’est pourquoi l’Eglise, à travers les textes évangéliques proclamés lors des dimanches de Carême, nous conduit-elle à une rencontre particulièrement profonde avec le Seigneur…
Le premier dimanche de l’itinéraire quadragésimal éclaire notre condition terrestre. Le combat victorieux de Jésus sur les tentations qui inaugure le temps de sa mission, est un appel à prendre conscience de notre fragilité pour accueillir la Grâce qui nous libère du péché et nous fortifie d’une façon nouvelle dans le Christ, chemin, vérité et vie.
L’évangile de la Transfiguration du Seigneur nous fait contempler la gloire du Christ qui anticipe la résurrection et annonce la divinisation de l’homme. La communauté chrétienne découvre qu’à la suite des apôtres Pierre, Jacques et Jean, elle est conduite «dans un lieu à part, sur une haute montagne» (Mt 17,1) afin d’accueillir d’une façon nouvelle, dans le Christ, en tant que fils dans le Fils, le don de la Grâce de Dieu: «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur, écoutez-le» (v.5).
«Donne-moi à boire» (Jn 4,7). Cette demande de Jésus à la Samaritaine, qui nous est rapportée dans la liturgie du troisième dimanche, exprime la passion de Dieu pour tout homme et veut susciter en notre cœur le désir du don de «l’eau jaillissant en vie éternelle» (v.14): C’est le don de l’Esprit Saint qui fait des chrétiens de «vrais adorateurs», capables de prier le Père «en esprit et en vérité» (v.23). Seule cette eau peut assouvir notre soif de bien, de vérité et de beauté! Seule cette eau, qui nous est donnée par le Fils, peut irriguer les déserts de l’âme inquiète et insatisfaite «tant qu’elle ne repose en Dieu», selon la célèbre expression de saint Augustin
Le dimanche de l’aveugle-né nous présente le Christ comme la lumière du monde. L’Evangile interpelle chacun de nous: «Crois-tu au Fils de l’homme?» «Oui, je crois Seigneur!»(Jn 9, 35-38), répond joyeusement l’aveugle-né qui parle au nom de tout croyant. Le miracle de cette guérison est le signe que le Christ, en rendant la vue, veut ouvrir également notre regard intérieur afin que notre foi soit de plus en plus profonde et que nous puissions reconnaître en qui notre unique Sauveur. Le Christ illumine toutes les ténèbres de la vie et donne à l’homme de vivre en «enfant de lumière».
Lorsque l’évangile du cinquième dimanche proclame la résurrection de Lazare, nous nous trouvons face au mystère ultime de notre existence: «Je suis la résurrection et la vie… le crois-tu? » (Jn 11, 25-26). A la suite de Marthe, le temps est venu pour la communauté chrétienne de placer, à nouveau et en conscience, toute son espérance en Jésus de Nazareth: «Oui Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde» (v.27). La communion avec le Christ, en cette vie, nous prépare à franchir l’obstacle de la mort pour vivre éternellement en Lui. La foi en la résurrection des morts et l’espérance en la vie éternelle ouvrent notre intelligence au sens ultime de notre existence: Dieu a créé l’homme pour la résurrection et la vie; cette vérité confère une dimension authentique et définitive à l’histoire humaine, à l’existence personnelle, à la vie sociale, à la culture, à la politique, à l’économie. Privé de la lumière de la foi, l’univers entier périt, prisonnier d’un sépulcre sans avenir ni espérance.
Le parcours du Carême trouve son achèvement dans le Triduum Pascal, plus particulièrement dans la Grande Vigile de la Nuit Sainte: en renouvelant les promesses du Baptême, nous proclamons à nouveau que le Christ est le Seigneur de notre vie, de cette vie que Dieu nous a donnée lorsque nous sommes renés «de l’eau et de l’Esprit Saint», et nous réaffirmons notre ferme propos de correspondre à l’action de la Grâce pour être ses disciples.
Catégories: Evénements de l'Eglise | 12/03/2011
Seigneur Jésus
Donne à notre coeur de discerner ses péchés,
Apprends-nous à rechercer la nourriture qui demeure,
Creuse en nous le désir de la sainteté,
Accorde-nous la grâce de la charité
Catégories: Prières | 12/03/2011
Le Carême est le temps
où nous prenons conscience
non pas de notre péché
mais de la grandeur
à laquelle nous sommes appelés.
Il n’est pas question
durant le Carême
de dompter le corps.
Il convient avant tout
de libérer de notre coeur
les ressources d’amour
et de solidarité
que Deu nous a confiées.
Le Carême est le temps
de la couleur:
on se débarrasse de la patine
et de la poussière accumulées
et on se trouve en face
de la beauté du commencement.
Catégories: Evénements de l'Eglise | 11/03/2011
Seigneur Jésus,
nous te prions afin de pouvoir entendre
dans le fond de notre coeur et de nos pensées,
le cri des plus pauvres de notre société.
Catégories: Prières | 11/03/2011
L’Arbre est le symbole de la Sainte-Famille, un chant à la vie… verdoyant… gigantesque… fermement enraciné aux sources qui lui donnent vie.
Des branches avec des fleurs de toutes les couleurs, des fruits de toutes les saisons, des oiseaux de toutes les espèces… unis dans un même chant: “Gloire à Dieu Dieu Seul”
Un chant à la vie, à la communion, à l’accueil de la diversité, à l’inclusion, à l’interrelation avec tout ce qui existe parvenant à l’harmonie que nous ne pouvons imaginer qu’en Dieu.
Quel symbole utiliseriez-vous pour décrire votre rêve?
Aujourd’hui, l’âme poétique et mystique de Pierre-Bienvenu Noailles
s’enthousiasmerait sûrement devant cette vision cosmique qui s’ouvre à nous.
Son attention à la vie ferait jaillir une réponse créative à de nouveaux besoins.
L’interrelation de tout ce qui existe, dans un univers en expansion,
où l’unité et la diversité sont maintenues dans une extraordinaire communion,
appelle l’humanité à vivre la louange que nous chantons…
Comme communauté de vie sacrée dont la source est Amour-Communion,
notre “Gloire à Dieu Seul” est un chant de vie – portant à l’action.
Un tel chant commence par la transformation du coeur de chacun au contact de l’Amour.
De quelle manière votre rêve peut-il se traduire
par un acte qui donne vie?
Catégories: Choisir la vie | 10/03/2011
Donne-nous le courage d’inventer les formes du jeûne
qui feront de nous des sentinelles de l’amour,
des guetteurs de l’invisible,
des vigiles de l’espérance.
Catégories: Prières | 10/03/2011
Extraits du message de Benoît XVI pour le Carême
Par la pratique traditionnelle du jeûne, de l’aumône et de la prière, signes de notre volonté de conversion, le Carême nous apprend à vivre de façon toujours plus radicale l’amour du Christ.
Le jeûne, qui peut avoir des motivations diverses, a pour le chrétien une signification profondément religieuse: en appauvrissant notre table, nous apprenons à vaincre notre égoïsme pour vivre la logique du don et de l’amour; en acceptant la privation de quelque chose – qui ne soit pas seulement du superflu –, nous apprenons à détourner notre regard de notre «moi» pour découvrir Quelqu’un à côté de nous et reconnaître Dieu sur le visage de tant de nos frères.
Pour le chrétien, la pratique du jeûne n’a rien d’intimiste, mais ouvre tellement à Dieu et à la détresse des hommes; elle fait en sorte que l’amour pour Dieu devienne aussi amour pour le prochain (cf. Mc 12,31).
Sur notre chemin, nous nous heurtons également à la tentation de la possession, de l’amour de l’argent, qui s’oppose à la primauté de Dieu dans notre vie. L’avidité de la possession engendre la violence, la prévarication et la mort; c’est pour cela que l’Eglise, spécialement en temps de Carême, appelle à la pratique de l’aumône, c’est à dire au partage.
L’idolâtrie des biens, au contraire, non seulement nous sépare des autres mais vide la personne humaine en la laissant malheureuse, en lui mentant et en la trompant sans réaliser ce qu’elle lui promet, puisqu’elle substitue les biens matériels à Dieu, l’unique source de vie. Comment pourrions-nous donc comprendre la bonté paternelle de Dieu si notre cœur est plein de lui-même et de nos projets qui donnent l’illusion de pouvoir assurer notre avenir?
La tentation consiste à penser comme le riche de la parabole: « Mon âme, tu as quantité de biens en réserve pour de nombreuses années...». Nous savons ce que répond le Seigneur: « Insensé, cette nuit même, on va te redemander ton âme…» (Lc 19,19-20). La pratique de l’aumône nous ramène à la primauté de Dieu et à l’attention envers l’autre, elle nous fait découvrir à nouveau la bonté du Père et recevoir sa miséricorde.
Catégories: Evénements de l'Eglise | 9/03/2011