Archives July 2011
Nous t’adorons en toutes choses
Pour ton amour universel.
Nous t’adorons,
Toi qui nous as mis dans le monde,
Qui nous confies tout ce qui s’y trouve
Car tout est bénéficiaire de ta grâce.
Les vents te louent,
Par la bouche de leurs flots,
Lorsque leur voix proclame
Que tu les domines.
Les arbres te louent,
Lorsqu’ils sont contraints par le souffle
Du vent à fleurir et à donner des fruits.
Elles te bénissent aussi,
Les plantes si variées et les fleurs colorées,
Suçant la pluie qui les inonde
Et la vapeur de la rosée.
Qu’elles se rassemblent et unissent
Leur voix pour ta louange,
Se contraignant
L ‘une l’autre en quelque sorte,
Gratifiées de toutes tes bontés
Et unies dans la paix pour te bénir :
Que toutes coopèrent à t’édifier
Une œuvre de louange
Dieu Notre Père
rends-nous forts ensemble
pour témoigner de Toi
dans notre société de consommation
qui peut parfois nous endormir.
Et enfin, délivre-nous de nos peurs,
de nos inquiétudes, de nos lassitudes.
Dieu Notre Père
rends-nous forts ensemble
pour témoigner de Toi
dans notre société de consommation
qui peut parfois nous endormir.
Et enfin, délivre-nous de nos peurs,
de nos inquiétudes, de nos lassitudes.
Dieu Notre Père
rends-nous forts ensemble
pour témoigner de Toi
dans notre société de consommation
qui peut parfois nous endormir.
Et enfin, délivre-nous
de nos peurs, de nos inquiétudes,
de nos lassitudes.
Savourer la joie du monde
“Tu ne connais pas la vraie joie du monde
si la mer elle-même ne coule dans tes veines,
si tu n’as pas revêtu le ciel,
pris les étoiles pour couronne,
si tu ne te sens pas l’héritier de l’univers,
et d’autant qu’il contient des hommes
dont chacun est unique héritier comme toi…
Héritier de l’univers
Si ton esprit n’emplit pas l’univers,
si les étoiles ne sont pas encore tes joyaux,
si les chemins de Dieu dans tous les âges
ne te sont devenus familiers
comme ta promenade et ta nourriture quotidienne,
si tu n’as pas acquis l’intime connaissance
de cette ombre et ce néant
dont le Créateur a tiré le monde,
si tu n’es parvenu à aimer les hommes
au point de désirer leur bonheur
et d’en avoir la même soif
que tu éprouves d’être toi-même heureux,
si tu ne fais encore tes délices de ce que Dieu soit bon pour tous, tu ne connais pas la joie du monde.
Connaître la joie du monde
Si tu n’es pas sensible à l’univers plus qu’à ta condition personnelle,
et plus présent à cet hémisphère,
en raison des beautés éclatantes qui s’y trouvent,
jusqu’en ta propre maison,
si tu oublies combien tu es venu tard dans le monde,
si tu ne trouves plus de joie à ce palais de ta gloire
que s’il venait d’être bâti ce matin…
tu ne connais pas la joie du monde…
Le monde est un miroir
d’une beauté infinie
Le monde est un miroir d’une beauté infinie, et personne n’en prend garde.
Ce serait un pays de lumière et de paix si les hommes n’y jetaient le trouble.
Le monde est le paradis de Dieu:
il est plus précieux encore pour l’homme depuis la chute qu’auparavant.
C’est le séjour des anges et la porte du ciel.”
Thomas Traherne (1634 -1674) – Une nuée de témoins – Ed du Cerf et Droguet et Ardant 1974
Image: Solar System Doodle © 2007 Sarah Noble
Notre Père
que ton Nom soit sanctifie
par notre façon d’agir.
Que ton règne vienne
par notre façon
de vivre ensemble
le partage des richesses
qui nous différencient. (Texte anonyme)
Confions
à la Vierge Marie
notre chemin de foi,
et en particulier
ce temps de vacances,
afin que nos cœurs
ne perdent jamais de vue
la Parole de Dieu
et nos frères en difficulté. (Benoît XVI)
LA NOUVELLE COSMOLOGIE :
UN CRI QUI RÉSONNE DU VENTRE DE LA TERRE…
par Soeur Maria Helena Carvalho – sfp
Réfléchir sur la signification de ce titre, “La nouvelle cosmologie”, m’a poussée à avoir recours au dictionnaire dans le but de mieux comprendre les sens des mots qui le composent.
“Le mot cosmologie dérive du mot grec kosmos, qui signifie ordre, monde. La cosmologie est une branche de l’astronomie qui étudie l’origine, la structure et l’évolution de l’Univers en utilisant une méthodologie scientifique.”
Donc, la nouvelle cosmologie c’est une nouvelle façon de voir et de comprendre le cosmos et, à l’intérieur de celui-ci, notre mère Terre.
Selon des cosmologues et des biologistes de renommée internationale, la Terre – que les Grecs anciens appelaient Gaia – est une planète vivante. En effet, la Terre se sert de la physique, de la chimie et de la biologie pour faire en sorte que ses éléments soient toujours propices à la vie. Tous ses éléments sont mesurés d’une façon si subtile et unique que seulement un organisme vivant aurait pu le faire.
Nous, les êtres humains, nous nous sommes répandus sur toute la Terre et nous avons occupé tous les territoires en nous adaptant et en modifiant tous les écosystèmes. Cette expansion – qui nous a amenés à conquérir le sol, le sous-sol et l’air, et ensuite à sortir même de notre planète – a rendu possible la vaste société globale dans laquelle nous vivons, et que maintenant nous considérons “une société globalisée”.
Niels Bohr – l’un des créateurs de la physique quantique – a dit que “que tout est relié à tout et que rien n’existe à l’extérieur de cette relation.” Cela veut dire que nous nous trouvons dans un rapport intime avec le tout, c’est-à-dire avec tout ce qui existe dans l’univers.
Nous formons, pour ainsi dire, un réseau, une toile, et tout ce qui est déconnecté de ce principe perturbe la chaîne de notre interdépendance, c’est-à-dire rompt le principe le plus fondamental qui règle l’univers – celui de la collaboration de chaque chose avec l’autre – la loi fondamentale de la dynamique de la vie.
La globalisation, qui d’un côté a des aspects positifs, comme, par exemple, la possibilité d’enrichissement culturel, économique et industriel, de l’autre côté fait en sorte que nous soyons tenus en otages par un grand nombre des progrès technologiques qui menacent notre propre survie. C’est un cri qui résonne comme un défi, un appel à l’action. Un cri qui nous perturbe, qui nous questionne et qui aiguise notre créativité, parce qu’en dépit des tons gris de la réalité d’aujourd’hui – où le mal semble se cacher partout – la VIE continue à avancer comme un don de Dieu.
Nous devons créer une nouvelle façon comprendre et de nous occuper de la VIE en réalisant que la VIE elle-même est tissée de rapports et a une nature relationnelle.
La conscience croissante du fait que nous, les êtres humains, nous sommes profondément intégrés à l’environnement qui nous entoure devrait faire en sorte que notre lutte pour la justice puisse inclure aussi la lutte pour l’écologie, et cela non seulement pour assurer la justice aux autres créatures non humaines, mais aussi pour garantir la forme la plus élémentaire de justice pour tous : un environnement commun dans lequel les futures générations puissent vivre.
Une fois, j’ai lu une pensée plutôt particulière qui disait : “Je deviens humain grâce à l’ensemble des rapports avec la vie, la nature, les autres et le Divin”. J’espère de faire de cette pensée un but à atteindre, celui que je pense s’est développé dans chacune de nos Soeurs et de nos Associés présents à notre Chapitre de Goiânia – “Générer de la compassion et de l’espoir dans la communauté de vie” – qui nous invite à semer les graines de la bonté et de la piété envers chaque créature.
Site: http://www.franciscansisters.org
Que l’Esprit saint
qui souffle en nos coeurs “Abba Père”
nous aide à redécouvrir
la beauté et la profondeur
de la prière chrétienne.
O Seigneur,
qui es aux cieux,
accorde la paix
à la terre,
donne le bien-être
au monde,
établis la tranquillité
dans nos demeures. (Prière juive)
“Ce grain de sénevé , c’est le Seigneur lui-même. C’est peu de chose qu’un grain de sénevé, il paraît une substance inerte, mais si on le broie, on peut alors connaître toute sa vertu.”
“Il fut réellement la plus petite de toutes les semences. Nous l’avons vu et il n’avait plus aucune beauté; il était le dernier des hommes. Voulez-vous voir comment il est devenu le plus grand de tous les arbres? Il est le plus beau des enfants des hommes. Celui qui n’avait plus aucune beauté a été mis au-dessus des Anges, au dessus des Prophètes.” (St Ambroise)
“Le Christ est un germe, il est le germe d’Abraham: c’est à ce germe, que les promesses ont été faites (Gal 3,16). Il est le plus petit de tous les germes car il est venu, mais non dans la puissance royale, non dans la richesse, non dans la sagesse de ce monde; et bientôt il a épanoui dans tout l’univers son feuillage splendide.” (St Pierre Chrysologue)
“Il ne paraissait qu’un grain quand on se saisit de lui, c’est un arbre quand il ressuscite, un arbre qui couvre la terre de son ombre. Il ne paraît qu’un grain quand on l’ensevelit en terre, il est un arbre quand il s’élève au ciel” ( St Ambroise)
“En sorte nous pouvons dire: je me suis reposé à l’ombre de celui que je désirais… Sur cet arbre viennent se reposer avec amour les Anges des cieux et tous ceux, qui par leurs actions spirituelles, savent prendre leur vol dans les hauteurs. St Jean s’y reposait quand il reposait sa tête sur la poitrine du Sauveur; et même il est devenu comme une branche de cet arbre. Pierre en était aussi une branche, Paul une autre branche qui animée de sa sève, croissait, croissait toujours.” (St Ambroise)
“Ce grain de sénevé , c’est le Seigneur lui-même. C’est peu de chose qu’un grain de sénevé, il paraît une substance inerte, mais si on le broie, on peut alors connaître toute sa vertu.”
“Il fut réellement la plus petite de toutes les semences. Nous l’avons vu et il n’avait plus aucune beauté; il était le dernier des hommes. Voulez-vous voir comment il est devenu le plus grand de tous les arbres? Il est le plus beau des enfants des hommes. Celui qui n’avait plus aucune beauté a été mis au-dessus des Anges, au dessus des Prophètes.” (St Ambroise)
“Le Christ est un germe, il est le germe d’Abraham: c’est à ce germe, que les promesses ont été faites (Gal 3,16). Il est le plus petit de tous les germes car il est venu, mais non dans la puissance royale, non dans la richesse, non dans la sagesse de ce monde; et bientôt il a épanoui dans tout l’univers son feuillage splendide.” (St Pierre Chrysologue)
“Il ne paraissait qu’un grain quand on se saisit de lui, c’est un arbre quand il ressuscite, un arbre qui couvre la terre de son ombre. Il ne paraît qu’un grain quand on l’ensevelit en terre, il est un arbre quand il s’élève au ciel” ( St Ambroise)
“En sorte nous pouvons dire: je me suis reposé à l’ombre de celui que je désirais… Sur cet arbre viennent se reposer avec amour les Anges des cieux et tous ceux, qui par leurs actions spirituelles, savent prendre leur vol dans les hauteurs. St Jean s’y reposait quand il reposait sa tête sur la poitrine du Sauveur; et même il est devenu comme une branche de cet arbre. Pierre en était aussi une branche, Paul une autre branche qui animée de sa sève, croissait, croissait toujours.” (St Ambroise)
“Ce grain de sénevé , c’est le Seigneur lui-même. C’est peu de chose qu’un grain de sénevé, il paraît une substance inerte, mais si on le broie, on peut alors connaître toute sa vertu.”
“Il fut réellement la plus petite de toutes les semences. Nous l’avons vu et il n’avait plus aucune beauté; il était le dernier des hommes. Voulez-vous voir comment il est devenu le plus grand de tous les arbres? Il est le plus beau des enfants des hommes. Celui qui n’avait plus aucune beauté a été mis au-dessus des Anges, au dessus des Prophètes.” (St Ambroise)
“Le Christ est un germe, il est le germe d’Abraham: c’est à ce germe, que les promesses ont été faites (Gal 3,16). Il est le plus petit de tous les germes car il est venu, mais non dans la puissance royale, non dans la richesse, non dans la sagesse de ce monde; et bientôt il a épanoui dans tout l’univers son feuillage splendide.” (St Pierre Chrysologue)
“Il ne paraissait qu’un grain quand on se saisit de lui, c’est un arbre quand il ressuscite, un arbre qui couvre la terre de son ombre. Il ne paraît qu’un grain quand on l’ensevelit en terre, il est un arbre quand il s’élève au ciel” ( St Ambroise)
“En sorte nous pouvons dire: je me suis reposé à l’ombre de celui que je désirais… Sur cet arbre viennent se reposer avec amour les Anges des cieux et tous ceux, qui par leurs actions spirituelles, savent prendre leur vol dans les hauteurs. St Jean s’y reposait quand il reposait sa tête sur la poitrine du Sauveur; et même il est devenu comme une branche de cet arbre. Pierre en était aussi une branche, Paul une autre branche qui animée de sa sève, croissait, croissait toujours.” (St Ambroise)