De Charles Singer – Saisons (Desclée 1989)
J’ai ouvert le souffle des grands vents,
j’ai organisé
la longue migration des rennes,
j’ai lancé la course des antilopes,
j’ai attiré les sapins vers le ciel,
j’ai écris la musique perpétuelle
de l’univers:
j’ai créé, et c’est grand
puisque c’est sorti de mes mains!
Mais ce que je préfère,
Parole de Dieu,
ma joie,
c’est le regard des vivants
donné comme une caresse!
Catégories: Foi et vision cosmologique, Lu ailleurs | 6/07/2011
Rayonnante est l’âme du monde
Plein de splendeur et de beauté,
Plein de vie,
D’âmes enfouies,
De trésors de l’esprit saint,
De sources de force,
De grandeur et de beauté.
Fièrement je m’élève
Vers les hauteurs de l’âme du monde
Qui donne vie à l’univers.
Quelle majestueuse vision! Viens, réjouis-toi,
Viens, trouve la paix,
Embrasse la félicité,
Goûte et vois comme Dieu est bon.
Pourquoi consacrer ta substance à ce qui ne nourrit pas
Et ton labeur à ce qui ne peut être source de satisfaction?
Écoute-moi, et tu jouiras de ce qui est bon,
Et trouveras la félicité dans ce qui est vraiment précieux.
Rabbin Abraham Isaac Kook
Catégories: Foi et vision cosmologique | 5/07/2011
De Charles Singer – Saisons (Desclée 1989)
J’ai déroulé les océans
et le long des fleuves
j’ai allongé les plaines
afin qu’elles se chargent
de blé et de vigne,
J’ai modélé les montagnes
afin qu’elles invitent aux sommets,
j’ai poli l’eau calme des lacs
parce qu’il faut des miroirs
dans la forêt,
j’ai planté des sources
pour que la vie danse
dans les veines de la terre,
j’ai créé, et c’est grand
puisque c’est sorti de mes mains!
Mais ce que je préfère,
Parole de Dieu,
ma joie,
c’est le sourire des vivants
donné comme une offrande!
Catégories: Foi et vision cosmologique | 5/07/2011
De Charles Singer – Saisons (Desclée 1989)
Aujourd’hui, Parole de Dieu,
voici ce que je vous dis :
J’ai accroché les étoiles sur la toile tendue de l’univers,
J’ai taillé le soleil en diamant de lumière,
J’ai tiré le jour de la nuit,
J’ai créé, et c’est beau
puisque c’est sorti de mes mains !
Mais ce que je préfère,
Parole de Dieu,
ce sont les hommes et les femmes
et les enfants,
vous,
parce que nés de mon amour !
Catégories: Foi et vision cosmologique, Lu ailleurs | 4/07/2011
L’humilité a le goût de Dieu ! Partout où elle se trouve, Dieu descend, et partout où Dieu se trouve ici-bas il s’en revêt comme d’un manteau qui dissimule sa présence aux orgueilleux et la révèle aux simples et aux petits.
L’humilité a le goût de Dieu !
Dieu ne peut se passer de l’humilité. Il l’aime tant, qu’à ses yeux, elle peut suppléer à tout le reste parce qu’elle attire effectivement tous les dons de Dieu.
Ne te désole pas de ton impuissance puisqu’elle est le meilleur moyen pour entrer dans les profondeurs de la miséricorde du bon Dieu. Cette miséricorde ne se justifie et n’existe que par l’existence même de la misère en nous. P.Marie-Eugène – ocd
Catégories: Méditations | 3/07/2011
“La vie peut apparaître comme un fardeau lourd à porter, un joug sur les épaules bien pesant. L’effort est permanent. L’effort est fatigant, certains disent épuisant. Or de manière surprenante Jésus, en promettant le repos, affirme aussi que son fardeau et son joug sont légers et faciles à porter.
A 1ère lecture on décèlerait ici une certaine contradiction : fardeau lourd et léger, joug pesant et facile à porter. Qu’est-ce qui permettrait donc cette transformation ? La condition de disciple, répond Jésus. Celui qui s’approche du Christ comprend que le Christ lui-même porte un fardeau et un joug, son fardeau et son joug. « Venez à moi, devenez mes disciples ».
On ne peut, cependant venir jusqu’à Dieu et devenir disciple du Christ que si le cœur se laisse toucher, si le cœur s’ouvre, si la confiance naît… Celui qui est tout petit paraît être alors, si on comprend bien Jésus, le modèle de l’attitude souhaitée, car le tout petit paraît libéré de toute contrainte, il sait demeurer dans l’attitude ouverte de celui qui attend. Quelle est donc la valeur du tout petit qui le fait être préféré au sage ? Qu’a-t-il de plus, ou d’autre, ou de différent, que le sage et le savant au point de lui être préféré ? Il faut parfois du temps pour répondre à la question et comprendre le Christ, d’autant plus qu’on peut être essentiellement celui qui croit en soi-même surtout, qui s’appuie surtout sur sa force intellectuelle, physique, psychologique… et qui se montre plutôt, qui se fait davantage remarquer qu’il n’accueille l’autre, qui domine plutôt qu’il ne sert.
L’humilité …C’est la condition fondamentale du chrétien, de celui qui s’ouvre à l’œuvre de Dieu en lui et dans le monde. L’humilité est une école de dépossession. Plus nous nous détachons, plus nous nous libérons de ce qui enferme, plus nous sommes disponibles à l’action de Dieu qui peut nous attirer à Lui, nous soulever, nous emporter, rendre léger notre fardeau et notre joug…” Mgr Philippe BALLO
Catégories: Méditations | 3/07/2011
Joie du partage sur le chemin de la Vie
Voyage essentiel au coeur de ton être qui cherche
Qui cherche la paix, l’amour, l’équilibre, le sens, Dieu
Bribes d’éternité à travers l’expérience du temps
Du temps qui s’arrête lorsque tu le lui permets
Ainsi tu peux recevoir toutes les bénédictions de la Terre et du Ciel
Alors, telle une fleur, offre-toi
Au soleil, à la pluie, à la lune, au vent, au temps
Et à travers cette mouvance des dons du Ciel à la Terre
Tu fleuriras et tu rayonneras dans la Joie.
Danielle-Marguerite
Catégories: Lu ailleurs | 3/07/2011
Au 13 siècle, traitant du Coeur de Marie, la première somme mariale fera l’éloge de ce « Livre vivant dans lequel la vie de notre Seigneur Jésus Christ est écrite avec le doigt de Dieu, qui est le Saint Esprit ».
Saint Augustin n’avait pas hésité à lire dans le coeur transpercé de Jésus le symbole des Écritures ; l’auteur médiéval sera non moins fondé à voir dans celui de sa Mère « une bibliothèque vivante, qui contient en soi tout ce qu’il y a de rare et de grand dans les livres du Vieux et du Nouveau Testament ».
Ce coeur virginal, pourra conclure saint Jean Eudes, quatre siècles plus tard, est comme « un évangile éternel », du fait qu’il fut
« le dépositaire des principaux mystères que le sauveur a opérés en la terre ».
Chez Marie, la première, le lieu du coeur apparaît ainsi, en toute clarté, comme ce qu’il est appelé à être en chacun de nous : le lieu de l’expérience du grand mystère de l’Amour Rédempteur.
Edouard Glotin – La Bible du Coeur de Jésus – Presses de la Renaissance, 2006
Catégories: Méditations | 2/07/2011
Seigneur, je t’apporte mon joyau.
Il est plus grand que les montagnes,
plus vaste que le monde,
plus profond que la mer,
plus haut que les nuages,
plus beau que le soleil,
plus multiple que les étoiles ;
il pèse plus que la terre entière.
– Ô image de ma divinité,
glorifiée par mon humanité,
ornée de mon Esprit Saint,
comment se nomme ton joyau ?
– Seigneur, il se nomme la joie de mon cœur,
que j’ai retirée au monde.
Je l’ai gardée en moi-même,
je l’ai refusée à toute créature.
Et voici que je ne puis plus la porter.
Seigneur, où la déposerai-je ?
– Tu ne déposeras la joie de ton cœur nulle part ailleurs
qu’en mon cœur divin,
sur le sein de mon humanité.
Là seulement tu seras consolée
et tu recevras les baisers de mon Esprit.
MECHTILDE DE MAGDEBOURG,
La Lumière de la Divinité.
Catégories: Lu ailleurs | 1/07/2011