Archives December 2012
« Aujourd’hui nous est né un Sauveur dans la ville de David.
Il est le Messie, le Seigneur »
La Joyeuse Nouvelle retentit cette Nuit : un enfant nous est né. Mais qui est cet enfant, ce Jésus qui est Dieu ?
Les cloches nous annoncent la venue du Verbe qui s’est fait chair. Dieu s’est fait homme, petit, fragile, divin. Il veut rencontrer l’homme au fond de son cœur ; rencontrer les plus faibles, les plus malheureux. Dieu ne cesse de venir sur terre et de nous aimer. Il vient sans réserves, embrasser notre condition humaine. Cet unique et grand mystère au soir de Noël, prend Visage : celui de Dieu, descendu en nos cœurs, afin de nous rejoindre.
Sa venue n’est pas éphémère. Dieu revient et reviendra, chaque fois que nous ferons appel à lui ; chaque fois que prendra forme son visage dans celui d’un frère démuni. Jésus veut être aimé comme il nous aime.
Malgré nos faiblesses, notre pauvreté, notre faculté à dévier notre route de la sienne, Jésus n’abandonne jamais. Sa patience n’a pas de limite.
Ce petit enfant de la crèche, si grand de par sa divinité, nous encourage à donner de l’Amour, à répondre OUI aux demandes suggérées, à dire OUI aux appels soufflés par une voix intérieure.
Combien il est difficile de dire à Jésus « je t’aime » lorsque nous vivons une situation de grande souffrance … Noël ….
Cette nuit, se vit le mystère de l’incarnation ! Peut être se produira-t-il pour chacun, non pas un miracle, mais une explosion de sentiments mêlés d’angoisse et de souffrance, de peines et de joies. Alors nous trouverons la force de dire à cet enfant nouveau-né pas comme les autres :« Je t’aime Jésus »
Le miracle de Noël c’est précisément la réponse à notre « Je t’aime Jésus »
Dieu est Amour et c’est seulement dans l’Amour et par l’amour d’autrui que nous le rencontrerons. Jésus, Marie, Joseph qui ont aussi connu joies et peines nous attendent dans la clarté de cette mystérieuse nuit, pour dire à qui veut bien l’entendre :
« Paix sur la terre à ceux que Dieu aime »
Tout simplement, ce soir dans la sincérité de notre prière, accueillons Jésus qui s’est abaissé pour nous rejoindre.
Joyeux Noël!
Geneviève Simmonet
Parole éternelle
Parfaite beauté,
Lumière immortelle
Source de bonté,
Que nos voix s’unissent
Et chantent en choeur,
Qu’elles te bénissent
Ô Christ, ô Sauveur!
Voici le jour
qui triomphe de la nuit!
Voici la plénitude des temps:
“Hâtons-nous vers ce lieu
où va naître, petit enfant,
le Dieu d’avant les siècles” (R le Mélode)
O SAPIENTIA : O Sagesse (17 décembre)
O ADONAÏ : O Adonaï (18 décembre)
O RADIX JESSE : O Racine de Jessé (19 décembre)
O CLAVIS DAVID : O Clef de la Maison de David (20 décembre)
O ORIENS : O Soleil levant (21 décembre)
O REX GENTIUM : O Roi des nations (22 décembre)
O EMMANUEL : O Emmanuel (23 décembre)
Cette liste de titres forme, en latin un acrostiche : S-A-R-C-O-R-E.
Lu en sens inverse, cela donne : ERO CRAS, c’est-à-dire, en latin :
Le Seigneur vient!
Telle est notre espérance
et notre foi en cette veille de Noël!
Le moment approche,
que nos coeurs s’éveillent
pour accueillir l’Enfant divin!
Dés qu’Elisabeth entendit la salutation de Marie, son enfant tressaillit dans son sein. (Luc 1,41)
« Remarquez, dit St Ambroise après Origène, le sens de chacun de ces mots : Elisabeth entend la première la voix de Marie, et son enfant est le premier à sentir la grâce; Elisabeth entend la voix de Marie, mais Jean sent l’avènement du Sauveur et il tressaille en présence de ce grand mystère».
Ces deux femmes racontent la grâce qui a été faite : cette grâce a pour théâtre l’âme des deux enfants, elle se répand sur les mères, et dans l’esprit qui vient des enfants les mères prophétisent.
L’enfant d’Elisabeth tressaille dans son sein, et la mère est remplie de l’Esprit Saint : «elle n’est remplie de l’Esprit Saint qu’après que l’enfant a tressailli. »
« De même que les Prophètes, dit Théophylacle, subissaient une impression divine qui les mettait hors d’eux-mêmes, et ensuite prophétisaient, de même le Fils d’Elisabeth semble dans ce tressaillement accuser cette impression d’en haut, et ensuite il prophétise par la bouche de sa mère. »