20131007
Béni sois-tu, Seigneur,
en l’honneur
de la Vierge Marie!
Tu as voulu
que toutes les générations
la proclament bienheureuse!
Archives October 2013
Béni sois-tu, Seigneur,
en l’honneur
de la Vierge Marie!
Tu as voulu
que toutes les générations
la proclament bienheureuse!
Souvent nous entendons dire « j’ai la foi », ou bien « je n’ai pas la foi », comme on dirait « j’ai une valise » ou « je n’ai pas de parapluie ». D’ailleurs, comme ce dernier, que l’on oublie fréquemment, certains diront aussi : « J’ai perdu la foi »…
Ce clin d’œil ne veut ni masquer, ni minimiser la souffrance de ceux et celles qui traversent une période de doute ou qui, depuis de longues années, sont en vain à la recherche de Dieu.
Certes la foi n’est ni un objet, ni une tradition que l’on peut posséder, perdre ou retrouver. Elle est une invitation, un sens pour notre vie. La foi signifie une adhésion, un engagement qui, chaque jour, est à renouveler. Elle prend corps dans le temps, comme un horizon à bâtir, personnellement et avec d’autres.
Mais la foi ne se mérite pas, elle est un don mystérieux de Dieu. Ce don de Dieu se découvre dans l’histoire de tout un peuple de croyants. Il s’enracine dans la réponse que font des hommes et des femmes face à la rencontre de Jésus-Christ. Cette réponse, un peu folle aux yeux de certains, engage leur vie et le sens de leurs actions même s’ils ne savent pas toujours jusqu’où cet engagement doit les mener.
La foi chrétienne s’enracine dans l’Evangile, qui n’est pas une parole figée dans l’histoire. L’Evangile continue à s’écrire à travers la vie de tous ceux qui acceptent de suivre le Christ.
Ni savoir, ni recette-miracle, la foi au Christ est au risque d’un chemin de confiance, chemin de confiance qui, pour certains, restera tout au long de leur vie humaine, chemin d’ombres et de brouillard.
Toi qui es mon Seigneur,
Toi dont je préfère la Volonté à la mienne…
prends en gré ma supplication,
comme une immense clameur.
Pour que mes paroles soient
de plus en plus dignes
d’être exaucées de Toi,
donne intensité et persévérance
à ma prière…
alors je pourrai chanter
tes louanges en contemplant ton Nom
qui est “Seigneur.” (St Bruno)
Que l’Esprit saint
nous aide à faire
de notre vie
personnelle, familiale,
ou communautaire
une vie de disciple,
profondément enracinée
dans le Jésus Christ!
St François,
ta prière nous garde
et nous aide à prier!
Ton amour nous regarde
et nous aide à aimer! (Magnificat)
Le Pape François a expliqué à Mgr Domenico Sorrentino, évêque d’Assise, ses intentions dans une lettre : « Je veux parler de la manière dont l’Eglise doit se dépouiller, comment d’une certaine façon l’Eglise doit répéter le geste de François et les valeurs que ce geste implique », a-t-il écrit, faisant référence à l’épisode de la vie du Poverello qui se dépouilla de ses biens et de ses vêtements pour se placer sous l’autorité de l’évêque.
« Comme je voudrais une Église pauvre pour les pauvres ». Le Pape François a ainsi exprimé sa vision de l’Église, justifiant le nom, inédit dans l’histoire des successeurs de Pierre, qu’il s’est choisi. Cette référence à saint François d’Assise trouve sa pleine expression aujourd’hui puisque le Pape se rend dans la cité du « Poverello ».
” Il y a une salle à l’archevêché d’Assise inconnue du plus grand nombre. C’est là que l’histoire de François a connu un tournant radical. Dans cette pièce dite du « dépouillement », le saint s’est dépouillé de ses vêtements devant l’évêque, en renonçant aux biens de son père Pietro di Bernardone, abasourdi, et aux vanités de ce monde, pour épouser totalement la pauvreté évangélique…
Dans cet épisode extraordinaire, qui retient peu l’attention des itinéraires de pèlerinages, François exprime la radicalité de son choix : il se donne totalement à Dieu et se rend libre pour la charité envers ses frères et un nouveau rapport avec le monde. Il jette les graines du Cantique des créatures et de l’harmonie universelle qui concerne le corps aussi bien que l’esprit…
Aujourd’hui, ce sera la première visite de cette salle par un souverain pontife. Dans cette pièce, François devient « signe » pour le monde ; c’est là un message extraordinairement actuel dans le contexte historique dans lequel nous nous trouvons, de chercher à retrouver l’unité avec la nature et la paix. La visite du Pape nous aidera à relire cette icône historique dans sa véritable signification.” (Mgr. Sorrentino)
Dieu de l’univers
toi qui as donné
grâce et gloire au Messie
sois le bonheur
du peuple qui te désire;
sois le chant
de ceux qui aiment ta maison,
soit l’espérance
de ton Eglise en marche! (Magnificat)
Dieu Notre Père,
Tu as envoyé des anges
pour veiller sur nous.
Que nous soyons nous aussi,
chaque jour, les gardiens
de ta création tout entière,
de chaque personne,
spécialement la plus pauvre,
et de nous-mêmes.