
Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit
Voici les mots des chrétiens pour désigner Dieu. Voilà au nom de qui nous avons été baptisés. Voici ces mots qui accompagnent le signe de la Croix que nous traçons au début de nos moments de prière, comme pour nous mettre sous son ombre.
Le mot « Trinité » n’est pas dans l’Evangile. Il a été forgé peu à peu, à partir des mots « unité » et « trois » pour désigner ce « mystère » du Dieu que Jésus-Christ nous a révélé.
Unité : pour exprimer qu’il est l’unique, qu’il n’y en a pas d’autre, qu’il n’y a pas un monde des dieux. Trois pour reprendre ceux dont Jésus de Nazareth parlait : le Père, le Fils unique, l’Esprit – Saint, eux qui sont Dieu, eux qui sont unis par le lien de communion, total, dépossédé, parfait, qui ne fait pas nombre avec l’unité profonde.
« Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique. » C’est bien Dieu, « Père, Fils et Saint – Esprit » qui aime le monde.
Le Fils unique est donné pour sauver ce monde, pour révéler l’être d’amour qu’est Dieu, un Dieu qui se donne, un Dieu dont les pensées sont des pensées d’amour.
Si le signe de la Croix est devenu le signe des chrétiens, ce n’est pas pour exalter la souffrance, mais pour l’amour inouï, infini de Dieu qui a été jusque là, jusqu’à l’extrême de l’amour.
Sur la Croix, le Fils unique qui a été « donné » se remet au Père : « Père, entre tes mains, je remets mon esprit », et remet ses frères à la miséricorde du Père : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Tout ce qui peut se dire de Dieu, ici-bas est là ! Il ne condamne pas ce monde mais le sauve par son Fils, parce qu’il est un Dieu en qui n’existe qu’amour, communion de pensée, d’être, de volonté entre le Père, le Fils et l’Esprit.
Vivre à l’ombre de la Croix, c’est vivre dans ce double amour merveilleux, celui du Dieu d’amour pour nous et celui qui, entre nous, en est le fruit et le signe. « Dieu est amour » : Qui demeure dans l’amour, demeure en Dieu et Dieu demeure en Lui » (1, Jean 4,16)
Mgr. Georges PONTIER,
archevêque de Marseille.
Dans Le Pèlerin, 15 mai 2008.
Catégories: Méditations | 15/06/2014

Vous vous rappelez la dernière question posée par les apôtres au jour de l’Ascension. Tandis que Jésus les invite à se recueillir et à attendre l’Esprit saint qu’il doit leur envoyer, la dernière question qu’ils lui posent, c’est : « Est-ce en ces temps-là que tu rétabliras le règne en faveur d’Israël ?»
Et voilà la réponse en ce jour de Pentecôte, la réponse inattendue et merveilleuse : le règne de Dieu, le royaume dans lequel Jésus veut nous introduire, il ne peut se construire, il ne peut advenir qu’au-dedans de nous. Le ciel, auquel nous sommes appelés, est justement un ciel intérieur à nous-mêmes, comme nous le dit le pape saint Grégoire : «Le ciel, c’est l’âme du juste.»
Et cette lumière de la Pentecôte est inépuisable, cette lumière est à suivre qui nous conduit du dehors au-dedans. Nous sommes tous esclaves du dehors. Nous voulons jouer un rôle, nous portons un masque, nous désirons exercer une influence, jouir d’une primauté, être loués et admirés et, tandis que nous poursuivons toutes ces exhibitions de nous-mêmes, nous perdons notre substance, nous devenons toujours plus extérieurs à nous-mêmes et nous finissons par n’être plus qu’une apparence d’existence.
Et voilà justement que la lumière de la Pentecôte nous ramène à l’essentiel, nous révèle notre dignité, notre vocation, notre grandeur, notre immortalité, nous révèle notre égalité, notre égalité dans les hauteurs, notre égalité dans l’amour, notre égalité dans le dépouillement, notre égalité dans la pauvreté, notre égalité, notre égalité dans le don de nous-mêmes.
Extrait de l’homélie de Maurice Zundel
Pentecôte – 1972 – Carmel de Matarieh – Le Caire
Catégories: Lu ailleurs | 8/06/2014

« Je vous donne ma paix : ce n’est pas un esprit de crainte que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’Amour et de maîtrise de soi. » ( Timothée 2 )
La Pentecôte surprend, ébranle, rend incroyablement libre, indépendamment de notre volonté.
La Pentecôte plonge l’humanité dans un monde inconnu, renouvelé à l’infini. Elle est source de joie et de paix ; elle rend fort et puissant, osé parfois : unique thérapie infaillible !
L’Esprit impose à l’homme d’aujourd’hui non pas de parler plusieurs langues, mais d’avoir le courage d’exprimer par des gestes, des paroles, des actions auprès des personnes qui leur sont donné de côtoyer ou visiter.
« Je vous donne ma paix » nous dit Jésus !
Rien de meilleur à nous offrir.
La paix que l’on bâtit sur l’Amour, amène aux échanges, au Pardon.
La Paix solidement bâtie devient constructive, fructueuse, véridique et remplit de bonheur.
« L’Esprit que le Ressuscité Jésus d’entre les morts, donnera la vie à nos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous » ( Romains 10-11 )
En effet, le souffle puissant de la Pentecôte est le seul capable de balayer les faux préceptes pour entrer dans le monde. Il se manifesta en premier aux 12 apôtres en leur ouvrant les yeux du cœur et de l’esprit : souffle impétueux, symbole Vivant du Dieu d’Amour.
L’Esprit de Pentecôte fait appel à tous, en particulier. Laissons-nous guider par lui car il s’affaire à notre insu.
Ouvrons nos yeux, notre cœur, nos mains, pour laisser l’Amour agir à travers nous ; ainsi la paix viendra et la joie débordera, craintes et inquiétude disparaîtront.
Comme sur le chemin d’Emmaüs, laissons pénétrer la lumière qui vient jusqu’à nous ! La Pentecôte n’est pas une fin en soi, mais elle nous laisse entrevoir le début de notre Résurrection ; elle se continue tous les jours, au sein de l’Eglise, dans une grande diversité d’inspiration.
La Pentecôte serait-elle toujours d’actualité lorsque l’Esprit se manifeste joyeusement ou douloureusement ?
Serait-ce pour nous faire découvrir la Vérité dans son intégralité : unique et fidèle Dieu d’Amour ?
L’Esprit Saint ne s’essouffle jamais !
Souffle de Pentecôte, souffle d’Amour, viens, nous t’attendons.
Geneviève Simmonet
Catégories: Méditations | 7/06/2014

Hymne à l’Esprit Saint
Esprit du Christ ressuscité, Saint-Esprit, si nous savions ce que nous pouvons te demander pour prier comme il faut !
Mais voilà que les balbutiements de notre prière Passent par le creuset de notre pauvreté, de notre petite foi.
Alors toi, le Dieu vivant,
tu entres dans notre âme de pauvre,
tu entres dans notre faiblesse,
et tu lis dans nos cœurs,
nos intentions authentiques.
Et ton esprit vient au-dedans de nous.
Il veut exprimer l’inexprimable
à travers d’humbles paroles,
et des soupirs, et des silences.
Et tu nous dis :
« Ne te préoccupe de rien,
Ne t’inquiète pas
de ton peu de capacité à prier.
sache-le, dans une attente priante,
j’ai déjà ouvert le chemin ».
Frère Roger de Taizé

Hymne à l’Esprit Saint
Esprit du Christ ressuscité, Saint-Esprit, si nous savions ce que nous pouvons te demander pour prier comme il faut !
Mais voilà que les balbutiements de notre prière Passent par le creuset de notre pauvreté, de notre petite foi.
Alors toi, le Dieu vivant, Tu entres dans notre âme de pauvre, Tu entres dans notre faiblesse, Et tu lis dans nos cœurs, nos intentions authentiques.
Et ton esprit vient au-dedans de nous. Il veut exprimer l’inexprimable à travers d’humbles paroles, et des soupirs, et des silences.
Et tu nous dis : « Ne te préoccupe de rien, Ne t’inquiète pas de ton peu de capacité à prier. Sache-le, dans une attente priante, J’ai déjà ouvert le chemin ».
Frère Roger de Taizé

Hymne à l’Esprit Saint
Esprit du Christ ressuscité, Saint-Esprit, si nous savions ce que nous pouvons te demander pour prier comme il faut !
Mais voilà que les balbutiements de notre prière Passent par le creuset de notre pauvreté, de notre petite foi.
Alors toi, le Dieu vivant, Tu entres dans notre âme de pauvre, Tu entres dans notre faiblesse, Et tu lis dans nos cœurs, nos intentions authentiques.
Et ton esprit vient au-dedans de nous. Il veut exprimer l’inexprimable à travers d’humbles paroles, et des soupirs, et des silences.
Et tu nous dis : « Ne te préoccupe de rien, Ne t’inquiète pas de ton peu de capacité à prier. Sache-le, dans une attente priante, J’ai déjà ouvert le chemin ».
Frère Roger de Taizé
Catégories: Lu ailleurs | 4/06/2014