
En faisant silence, nous apprendrons à percevoir comment “les cieux racontent la gloire de Dieu et le firmament annonce l’ouvrage de ses mains” (Ps 19,1)…
Pour saint Grégoire, nous pouvons discerner la présence de Dieu simplement en contemplant ou en écoutant la création. La nature est de la sorte un livre grand-ouvert à tous et dans lequel tous peuvent lire et apprendre.
Chaque plante, chaque animal, chaque organisme microscopique dévoile un récit, déploie un secret, dénote une extraordinaire cohérence et élégance qui sont interdépendants et complémentaires. Tout converge vers la même rencontre et le même mystère.
Le même flux de communication et prodige de communion se découvre dans les galaxies où les myriades d’étoiles laissent également voir la même beauté mystique et le même ordre mathématique de l’interrelation…. la coexistence et la corrélation dans notre monde entre l’infini sans limite et la pus insignifiante des choses finies tissent une concélébration de joie et d’amour…
Patriarche Bartholomée
“Et Dieu vit que cela était bon”
Ed du Cerf – p:11,12-13
Catégories: Foi et vision cosmologique, Lu ailleurs | 7/10/2015

Silence et contemplation – une caractéristique de saint Bruno – servent à pouvoir trouver dans la dispersion de chaque jour cette union profonde, continuelle, avec Dieu… Dans les paroles, rendre présente la Parole, la Parole qui vient de Dieu, la Parole qui est Dieu.
Mais comment pourrions-nous, en faisant partie de ce monde avec toutes ses paroles, rendre présente la Parole dans les paroles, sinon à travers un processus de purification de notre pensée, qui doit surtout être également un processus de purification de nos paroles?
Comment pourrions-nous ouvrir le monde, et tout d’abord nous-mêmes, à la Parole sans entrer dans le silence de Dieu, duquel procède sa Parole? Pour la purification de nos paroles, et donc pour la purification des paroles du monde, nous avons besoin de ce silence qui devient contemplation, qui nous fait entrer dans le silence de Dieu et arriver ainsi au point où naît la Parole, la Parole rédemptrice.
Pape Benoît XI – homélie Vendredi 6 octobre 2006
Catégories: Lu ailleurs | 6/10/2015
Que nos luttes
et notre préoccupation
pour cette planète
ne nous enlèvent pas
la joie de l’espérance!
(Pape François)
Catégories: Prières | 6/10/2015
Mardi 6 octobre 2015,
Célébration de la fête juive de Simhat Torah

La fête de Simhat Torah n’est ni d’origine biblique ni d’origine talmudique. Elle est liée au cycle des lectures de la Torah, et serait donc apparue au IXe siècle. Elle clôt le cycle annuel de lecture de la Torah. Au cours de cette fête on remercie Dieu pour le don de la Torah.
La veille au soir du jour de la Simhat Torah, on sort tous les rouleaux de l’Arche (l’armoire sainte) et on tourne sept fois autour de l’estrade de la lecture. Et tous les fidèles défilent autour de la table de lecture en chantant et en dansant. On fait une procession dans la synagogue avec les rouleaux de la Torah. Des hommes et des enfants dansent en portant les rouleaux de la Torah. C’est la joie de la Torah.
Le matin, à l’aube à la synagogue, on enchaîne la lecture de la fin du Deutéronome (cinquième livre de la Torah) avec celle du début de la Genèse (premier livre de la Torah).
Catégories: Ecritures et Tradition rabbinique | 6/10/2015

Le chant de tous les vivants au service de l’écologie
La louange, dans la Bible embrasse toute la création , les psaumes font chanter les oiseaux et les prairies , les sources des montagnes et les reptiles, la pluie et le soleil. C’est du reste, étrange que la prière traditionnelle de l’ Église soit constituée de ces psaumes qui sans cesse, font appel à l’innombrable variété de vivants que l’ordre de la création accueille et que, si facilement, la prière des croyants les oublie et devienne une intimité du seul à seul de l’âme avec Dieu .
C’est comme si tous ces êtres évoqués représentaient un surplus plus ou moins superflu, un décor extérieur non indispensable pour aller à Dieu. L’écologie nous rappelle que la vie est l’ensemble harmonieux de tous les vivants et que la mauvaise santé de certains de ces éléments influe sur la totalité et en compromet la vitalité et la survie.
Ce rappel salutaire doit pousser les chrétiens à mettre en valeur sa dimension cosmologique, ou du moins, à ne plus faire comme si elle était accessoire. Elle ne l’est pas, puisque la création toute entière gémit en travail d’enfantement (Rom.8) et en gémissements ineffables, qui, comme la houle de la mer, la tempête de neige, ou la brise légère, orchestrent le chant du souffle qui anime toute la biosphère.
La théologie nomme ce souffle Esprit Saint et rappelle qu’Il remplit tout l’univers et que Sa Sagesse donne voix à la louange (‘introït du Dimanche de Pentecôte) toute l’énergie vivifiante pour la restituer en multiples formes d’expiration qu’expriment son aspiration à rejoindre la Source Créatrice. La parole humaine, dans la musique et dans le chant, a le savoir de cette respiration et des sons qui évoquent cette universelle montée.
Et bien ! Ce que dit le chant que tout les hommes le fassent, en veillant sur la sauvegarde de tout ce qui vit et respire.
Frère Ephrem YON
Philosophe et théologien.
Communauté de la Sainte Trinité,
Catégories: Foi et vision cosmologique, Lu ailleurs | 5/10/2015

Nous voyageons
vers le sabbat de l’éternité,
vers la nouvelle Jérusalem,
vers la maison commune du ciel.
Jésus nous dit:
Voici, je fais
l’univers nouveau” (Ap 21,5)
pape François
Laudato Si – 243
Catégories: Prières | 5/10/2015

Ce qui est à Toi,
le tenant de Toi,
nous te l’offrons en tout
et pour tout,
nous te louons,
nous te bénissons
et nous te rendons grâce,
ô Seigneur!
(La Divine liturgie)
Catégories: Prières | 4/10/2015

« Laudato si’, mi’ Signore », – « Loué sois-tu, mon Seigneur », chantait saint François d’Assise. Dans ce beau cantique, il nous rappelait que notre maison commune est aussi comme une sœur, avec laquelle nous partageons l’existence, et comme une mère, belle, qui nous accueille à bras ouverts : « Loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la terre, qui nous soutient et nous gouverne, et produit divers fruits avec les fleurs colorées et l’herbe ».[1]
Cette sœur crie en raison des dégâts que nous lui causons par l’utilisation irresponsable et par l’abus des biens que Dieu a déposés en elle. Nous avons grandi en pensant que nous étions ses propriétaires et ses dominateurs, autorisés à l’exploiter.
La violence qu’il y a dans le cœur humain blessé par le péché se manifeste aussi à travers les symptômes de maladie que nous observons dans le sol, dans l’eau, dans l’air et dans les êtres vivants. C’est pourquoi, parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités, se trouve notre terre opprimée et dévastée, qui « gémit en travail d’enfantement » (Bm 8, 22). Nous oublions que nous-mêmes, nous sommes poussière (cf. Gn 2, 7). Notre propre corps est constitué d’éléments de la planète, son air nous donne le souffle et son eau nous vivifie comme elle nous restaure.
“Laudato Si” – encyclique du Pape François
(1) François d'Assise - cantique des créatures
Catégories: Foi et vision cosmologique | 4/10/2015

Etre dans une attitude
de gratitude
en rendant gloire à Dieu
pour le don de la création,
et de respect,
en se montrant responsables
au sein du réseau de la création.
(Patriarche Bartholomée)
Catégories: Prières | 3/10/2015

“L’eau (de la contemplation)
naît de la source même, qui est Dieu…
Cette eau se répand dans toutes les Demeures
et toutes les puissances et atteint enfin le corps.
C’est pourquoi j’ai dit
qu’elle commence en Dieu
et finit en nous…”
Ste Thérèse d’Avila
Catégories: Lu ailleurs | 3/10/2015