L’histoire hassidique suivante montre bien la gravité de cette lacune pour chacun d’entre nous :
C’était le jour du marché à Bratslav. Rabbi Nahman, debout près de la fenêtre qui donne sur la place, aperçu Heikel qui courait, vendait et achetait. Il frappa quelques coups sur la vitre et invita Heikel à entrer. Alors il lui dit :
– Heikel ! as-tu regardé le ciel aujourd’hui ?
– Non.
– Heikel, Heikel ! Approche et dis-moi ce que tu vois là, dehors.
– Je vois des voitures, des chevaux, des hommes qui courent.
– Heikel, Heikel ! dans 50 ans, il y aura encore ici un marché ; il y aura
des voitures, des chevaux, des hommes et des marchandises. Et, cependant, tout ce que tu vois aujourd’hui ne sera plus de ce monde. Moi, je ne serai plus et toi tu ne seras plus. C’est pourquoi, je te demande : qu’as-tu à être pressé, si soucieux au point de n’avoir même plus le temps de regarder le ciel ?
– Heikel, Heikel ! Considère de quoi tu paies ta prospérité ici-bas ; tu n’as même plus un instant pour regarder le ciel.
Regarder le ciel, lutter contre le stress, prendre le temps de vivre, profiter de la vie en compagnie de sa femme et de ses enfants, se rendre compte que la vie ici-bas est éphémère comme une Souccah cette demeure provisoire qui ne dure que 7 jours : voilà, me semble-t-il, une des leçons que chacun peut tirer de cette fête riche en symboles
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