Marie de Béthanie se rend-elle compte de la signification de son acte ? A-t-elle mieux compris que les Apôtres les enseignements de Jésus ? Sait-elle qu’il doit mourir bientôt et ressusciter trois jours après ? Lui a-t-il révélé ces choses ?
Marie révèle par son geste qu’elle a saisi en profondeur l’enseignement de Jésus. Elle comprend ce qu’il est entrain de vivre à cette heure et témoigne d’une profonde communion de cœur et d’âme avec le Seigneur.
Dépassant sa peur, les convenances sociales, la logique économique, Marie répand abondamment un parfum d’un grand prix sur la tête de Jésus, puis sur ses pieds qu’elle essuie de ses cheveux. Ce geste audacieux, fruit d’une inspiration intérieure est un geste d’amour et d’adoration.
Pourquoi une telle dépense se demandent les autres convives ? Jésus, lui, comprend la prodigalité de Marie et dit à ses disciples : « Pourquoi cherchez-vous querelle à cette femme ? Laissez-la. Elle a fait en moi une bonne œuvre car vous aurez toujours des pauvres avec vous mais moi vous ne m’aurez pas toujours » (Mt 26,10-11)
« Ce que Jésus aimait, ce n’était pas ce parfum matériel, c’était la charité, c’était la foi et l’humilité. » (St Ambroise). Par un geste excessif, humainement incompréhensible, Marie répond, à la folie de l’amour de Dieu.
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