Lire la Parole de Dieu
Je crains que les livres divins ne soient voilés pour nous et même scellés, à cause de la négligence et de la dureté de nos cœurs…
Il ne nous suffit donc pas d’apporter du zèle à l’étude des lettres sacrées, mais il nous faut supplier le Seigneur et l’implorer jour et nuit pour que vienne l’Agneau de la tribu de Juda qui, prenant ce livre scellé, daignera l’ouvrir.
Car c’est Lui qui « ouvrant les Ecritures » enflamme le cœur des disciples, en sorte qu’ils disent : « Notre cœur n’était pas ardent, alors qu’il nous ouvrait les Ecritures ».
Benoît XVI – Novembre 2007
“Nous devons lire la Sainte Écriture non pas comme une parole venant du passé, mais comme la Parole de Dieu adressée aussi à nous, et chercher à comprendre ce que le Seigneur veut nous dire à nous. Mais, d’autre part, pour ne pas tomber dans l’individualisme nous devons avoir à l’esprit que la Parole de Dieu ne nous est donnée que pour construire la communion, pour nous unir dans la vérité lors de notre marche vers Dieu. Et donc, tout en étant toujours une Parole personnelle, elle est aussi une Parole qui construit la communauté, qui construit l’Église.
Une Parole personnelle
Une Parole qui construit la communauté,
qui construit l’Eglise.
C’est pourquoi nous devons la lire en communion avec l’Église vivante. Le lieu privilégié de la lecture et de l’écoute de la Parole de Dieu est la liturgie, au cours de laquelle, célébrant la Parole et rendant présent le Sacrement du Corps du Christ, nous actualisons la Parole dans notre vie et la rendons présente parmi nous. Il ne nous faut jamais oublier que la Parole de Dieu transcende les temps. Les opinions humaines vont et viennent. Ce qui aujourd’hui est à la pointe du moderne, sera demain complètement vieilli. Au contraire, la Parole de Dieu, est Parole de vie éternelle, elle porte en elle l’éternité, ce qui est valable à jamais. Portant en nous la Parole de Dieu, c’est donc l’éternel que nous portons, la vie éternelle.”