Le silence
Jamais on ne peut pénétrer l’Evangile si l’on ne se met pas à l’école du Trés Saint Sacrement. C’est là qu’on apprend que la Parole ne peut jaillir, féconde et créatrice, qu’elle ne peut jaillir que du silence. Et à travers ce silence qui nous envahit, ce silence qui est une vie, ce silence où toute vérité apparaît comme la splendeur de la Personne même du Verbe Eternel, dans ce silence, nous rejoignons aussi le silence de la nature.
Vous entendez le merle chanter toujours la même chanson, avec la même espérance, avec le même bonheur, quelque soit le tumulte des affaires humaines. Vous regarder fleurir les fleurs. Vous vous émerveillez du jeu innombrable des couleurs et des parfums et vous devinez dans cette nature, vous devinez une Présence. Comme tous les grands artistes, comme tous les grands savants, vous percevez dans la nature, une Présence, il y a une Personne devant laquelle s’incliner.
“Une Personne
devant laquelle s’incliner“
Einstein, de grand génie, disait: “Celui qui n’est plus capable de s’étonner et d’être frappé de respect est comme s’il était mort.” Mais c’est cela! Il y a une circulation divine dans tout l’univers. Le centre dernier de toute créature, c’est cette Présence de Dieu au coeur de toute réalité.
“Le centre dernier de toute créature,
c’est cette Présence de Dieu
au coeur de toute réalité”