L’Assomption de Marie
“Un signe grandiose apparut dans le ciel : une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. »
Cette femme, c’est l’humanité accomplie, revêtue de la lumière de Dieu. Toute la création la contemple et lui sert de parure : le soleil, la lune et les étoiles soulignent sa beauté. C’est l’Eglise transfigurée, c’est Marie, en tout premier lieu, la petite fille d’Israël, qui a cru à la promesse, qui a conçu le Fils de Dieu, qui est toujours à ses côtés, au pied de la croix et maintenant dans l’accomplissement de sa résurrection. (fr Michel Van Aerde op)
L’Assomption est la fête,
non seulement de Marie,
mais de toute la nature humaine.
L’Assomption est la fête, non seulement de Marie, mais de toute la nature humaine. Car, en Marie, la nature humaine a atteint sa fin. Une semaine après le début de l’année liturgique nous célébrons la naissance de la très Sainte Vierge.
Deux semaines avant la fin de l’année liturgique, nous célébrons la mort et la glorification de Marie. Ainsi, associé et subordonné au cycle de la vie de Jésus, le cycle de la vie de Marie manifeste le destin et le développement d’une nature humaine entièrement fidèle à Dieu.
Avec Marie, c’est le genre humain qui est emporté et reçu au ciel. Marie a des privilèges qui ne peuvent pas être les nôtres. Mais ce parfait épanouissement de la grâce en Marie, que nous admirons le 15 août, nous suggère quelle pourrait être la ligne de développement d’une âme qui s’ appliquerait à faire fructifier en elle-même les grands dons reçus au cours de l’année liturgique, – le don de Noël, le don de Pâques et le don de la Pentecôte. (Père Lev Gillet – Un moine d’Orient – Ed du Cerf)