Jean est son nom
« Il convenait que la foi déliât cette langue qui avait été liée par l’incrédulité. Croyons, nous aussi, et notre langue qui demeure embarrassée tant que nous sommes dans les liens de l’incrédulité, saura trouver des paroles pleines de raison.
Si nous voulons savoir parler, sachons écrire en esprit les mystères de Dieu : sachons écrire non sur des tablettes, mais dans nos coeurs, tout ce qui annonce le Christ. » (St Ambroise)
« Nous ne lui imposons pas nous-mêmes son nom : il a déjà son nom donné par Dieu, nous le faisons connaître seulement. Les saints méritent de recevoir leur nom de Dieu ; les Anges ne font que transmettre ces noms, ils ne les donnent pas eux-mêmes. » (St Ambroise)
« Maintenant encore, l’Eglise célèbre cette naissance ; elle ne célèbre que trois naissances, celle du Fils de Dieu, celle de sa mère et celle-ci ; elle sait que pour l’homme, le jour de la mort est meilleur que celui de sa naissance, et que toute naissance humaine est accompagnée de tristesse. C’est pourquoi elle célèbre la mort des martyrs qu’elle appelle leur naissance, car ils naissent vraiment à la vie quand ils se dépouillent de la vie pour le Christ. Mais cette naissance de Jean, l’Eglise la célèbre avec assurance sur la parole si expresse de l’Ange. (St Pierre Damien)
« C’est à des parents âgés que cet enfant est donné ; il devait à un monde vieilli et penchant à sa ruine, montrer l’auteur de son rajeunissement, le Fils unique de Dieu. » (M de Turin)