[:fr]Le serpent d’airain[:]
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De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert,
ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé
afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle.
(Jn 3,14-15)
“Ceux qui regardaient le serpent d’airain étaient préservés de la mort temporelle : ceux qui regardent Jésus-Christ crucifié sont préservés de la mort éternelle.
Le serpent suspendu guérissait les morsures des serpents ; Jésus crucifié guérit les morsures du dragon infernal. Il fallait regarder celui-là pour être guéri, il faut regarder Jésus des yeux de l’Ame pour être délivré du péché.
Il y avait là une figure de métal : il y a ici le corps d’un Dieu formé par l’Esprit Saint. Il y avait là, après les morsures par le serpent, la guérison par le serpent: il y a ici une mort qui écrase et une mort qui sauve.
Le serpent qui tuait avait du venin, le serpent qui guérissait était sans venin ; de même, la mort qui nous tuait avait son venin, c’était le péché ; la mort qui nous sauvait, comme le serpent d’airain, était sans venin, c’est-à-dire sans péché. ” (St Jean Chrysostôme)
Dieu a envoyé son Fils dans le monde
non pas pour juger le monde,
mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
(Jn 3,17)
L’oeuvre de l’Incarnation et de la Rédemption est une oeuvre d’amour : Dieu est amour, et son amour il nous l’a manifesté dans une mesure infinie: Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique.
“L’amour se mesure par ses dons, l’amour do Dieu a été jusqu’au don de son Fils, de son propre Fils, de son Fils unique.” (St Hilaire)
“Il a donné, non un serviteur, ni un ange, il a donné son Fils. Aussi Jésus ne dit plus ici le fils de l’homme, mais le fils unique de Dieu.”
“Il l’a donné, non à quelques hommes ou à un peuple choisi, il l’a donné à tous, il l’a donné au monde, et il l’a donné de façon à leur appartenir complètement.” (St Jean Chrysostôme)
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