Fête de la Toussaint
« Laisser vous mener par l’Esprit »
( Ga 5,16 )
La fête de la Toussaint s’adresse à tous les hommes, femmes et enfants du globe et sans doute de tout l’univers.
Qui sont-ils ces saints ? Ou sont-ils ? Partout dans l’ombre ou au grand jour : Saints d’hier et Saints d’aujourd’hui, dans l’humble vie du quotidien, souvent anonymes, car la majorité n’a jamais fait parler d’elle. Des hommes, des femmes ont livrés le meilleur d’eux mêmes pour se mettre au service des autres, trainant parfois avec eux de lourds fardeaux personnels. Ils ont su aimer encore et toujours.
Nous ignorons tout de l’au delà et de la joie qui nous attend.
Cette joie de la Toussaint, nous ne pouvons la ressentir qu’en fonction de l’être que nous avons bien connu, de sa personnalité, de ses qualités, n’imprimant que le meilleur dans nos cœurs.
Même pour les plus souffrants, les plus affligés, il y a quelque part une vraie joie. La bonté de Dieu n’a pas de frontière; elle se penche vers les plus éloignés; elle est sans limite. Dieu cherche à ressusciter la joie pour ceux qui l’ont perdue dans la souffrance physique morale, affective ou matérielle.
Devant la mort inéluctable, nous sommes tous vivants auprès de Dieu. Certes, la peine, l’océan de larmes nous plonge dans la nuit. Dans cette éclipse nous devenons aveugles pour un temps.
Cependant le Seigneur poursuit son œuvre toujours présent en chacun. Il ne cesse de nous accompagner. Jésus aussi a souffert par les hommes et pour des hommes ( Lazare …). Son émotion fut grande tout au long des évangiles devant la souffrance de ceux qui ont perdu un être cher.
Si parfois la douleur ne nous permet pas de croire, Dieu continue toujours à faire des miracles, car dans l’irrationnel, l’absolu de Dieu existe : de tous temps l’homme à cru en Dieu. C’est pourquoi nos défunts nous attirent comme un aimant. Dans un appel au secours ils demandent nos prières, afin d’accéder au havre de paix de l’Eternité.
Si la mort creuse un vide, une souffrance indescriptible, la Foi continue à nous faire vivre par le biais de l’Amour, avec ceux qui ont déjà rejoint le mystérieux « au-delà » .
Au sein de cet Amour, l’Espérance nous permet de penser qu’un jour nous nous reverrons.
La prière nous unit à nos chers disparus qui prient pour nous et nous prions pour eux .
Quand on aime, on ne peut qu’être proche du Dieu de Miséricorde, d’Espérance, d’Amour en symbiose avec ceux qui nous ont quittés, en marche vers la Résurrection.
Geneviève Simmonet