Marie, la vraie fille d’Abraham. C’est Marie par-dessus tous les autres qui peut nous enseigner à vivre la foi de “notre père”.
De nombreuses manières, Marie est clairement différente d’Abraham ; mais sous d’autres aspects, de manière très profonde, “le grand ami de Dieu” (cf. Is. 41,8) et la jeune femme de Nazareth sont très semblables.
Tous deux ont reçu une magnifique promesse de Dieu. Abraham allait être le père d’un fils, duquel viendrait une grande nation. Marie va être la Mère d’un fils qui sera le Messie, l’Oint. Pour les deux la promesse divine vient comme quelque chose de complètement inattendu. Dieu interrompt le cours habituel de leurs vies, retournant ses rythmes établis et ses attentes conventionnelles.
Pour les deux, Abraham et Marie, la promesse semble impossible. La femme d’Abraham, Sarah, était stérile, et Marie n’est pas encore mariée : “Comment cela peut-il advenir”, demande-t-elle, “puisque je suis vierge ?” Comme Abraham, Marie doit avancer à travers l’obscurité, dans laquelle elle doit simplement avoir confiance en Celui qui l’appelée.
Même encore cette question, “Comment cela se fera-t-il ?“, suggère que Marie est prête à dire “oui”, en dépit de ses craintes et de ses incertitudes.
Marie ne demande pas si la promesse est possible mais seulement comment elle sera accomplie. Cela ne vient donc pas comme une surprise, lorsque, finalement, elle donne son “fiat”. (Jean-Paul II, Homélie à Nazareth – 25 mars 2000)
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