Quand je te regarde, Seigneur Jésus,
je ne sens plus le besoin de t’interroger,
de recevoir des réponses
sur des questions particulières.
Ta personne, ton image,
sont la réponse suffisante et totale.
Si je fixe les yeux sur toi, en toi
tout m’est révélé.
Obscurément, certes, mais avec puissance.
Et même cette obscurité
(qui, de toi à moi, ne peut point ne pas être)
m’est souvent une clarté éblouissante.
Lorsqu’il me semble obtenir de toi une claire vision,
tout me devient clair.
Ta parole, Seigneur Jésus,
n’est pas un commentaire sur une relation
qui existerait entre toi et moi.
Ta parole donne naissance à cette relation.
Elle ne m’informe pas du fait du Christ.
Elle crée mon contact vivant avec ce fait.
Elle est l’irruption même du fait divin dans ma vie.
Chaque parole de Jésus
est une déclaration de sa grâce.
En Jésus, même dans les propos les plus quotidiens,
c’est le rédempteur qui parle.
L’ombre de la croix sur toute chose.
Non, le soleil de la croix.
(Un moine de l’Eglise d’Orient)
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