Une bénédiction qui ne tarira jamais!
La bénédiction du 3 février 1822…
Une bénédiction qui ne tarira jamais
Bénédiction et Action de grâce
Dans l’histoire du peuple choisi, la mémoire des bénédictions promises et leur transmission revêtaient une grande importance dans la vie quotidienne. Elles exprimaient l’étroite relation entre Dieu et son peuple. La bénédiction d’Abraham ne s’adresse pas seulement à lui mais à toute sa postérité. Le message biblique nous révèle que Dieu nous bénit et nous traite avec bienveillance.
Le dernier geste visible du Christ sur la terre est une bénédiction : « Et levant les mains, il les bénit » (Lc 24, 50). Réconfortés les disciples sont revenus tout joyeux à Jérusalem pour annoncer la Bonne Nouvelle. Jésus les a bénis et à travers eux tous ceux qui croiraient en lui.
Une bénédiction est un don qui touche la vie et son mystère.
Elle évoque la bonté de Dieu et provoque l’action de grâce.
Une bénédiction est un présent que l’on peut accepter ou refuser. Il demeure efficace et porte du fruit selon l’ouverture, la réceptivité de celui qui le reçoit ; nous ne pouvons bâtir la communion et encore réclamer de recevoir la bénédiction de Dieu sans avoir un réel souci des autres.
C’est à partir de cette longue tradition biblique que nous rappelons ce prodige accordé au début de la fondation de notre Famille, le 3 février 1822. Le Seigneur a choisi pour se montrer un moment précis de notre histoire ; un moment de doute, d’interrogation, de difficultés.
Jésus continue à bénir chacun de nous. Il bénit notre famille aujourd’hui, dans la mesure où nous l’accueillons et nous l’acceptons dans la foi. (…) Dieu se révèle de nouveau à nous et nous rejoint chacun, là où nous en sommes.
Croyons-nous en la réalité de ce merveilleux évènement ?
Croyons-nous que Dieu peut avoir une parole à nous dire aujourd’hui ?
(Sœur Joy Smith – pour le 175e anniversaire )