Deux hommes en blanc
Deux hommes de blanc vêtus pour une rencontre inattendue..
Rencontre inédite que celle de ces deux hommes à Castelgandolfo.
L’un et l’autre de blanc vêtus, mais déjà différents.
Le premier avait jusqu’ici la responsabilité de la chrétienté :
Il ne l’a plus !
Le second n’en est qu’à ses débuts :
La responsabilité, il l’a acceptée !
Dans le monde et dans l’Eglise,
Joseph Ratzinger a été un homme seul..
seul face aux critiques,
seul au Vatican avec ses dysfonctionnements
jusqu’à son majordome qui l’a trompé
en divulguant des documents secrets.
Quant à lui, le Pape argentin, il faudra bien qu’il trouve
comment changer la gouvernance de l’Eglise. Enorme défi !
Il lui faudra trouver comment consolider les relations avec les églises
et avec tous, hommes et femmes, quelles que soit leur religion.
Après le lâcher prise courageux et libre de Benoit,
il doit donner le témoignage de François, attentif à tous,
écartant tout polémique..
il veut l’Eglise gardienne des dons de Dieu,
gardienne de la Création, porteuse de bonté, de tendresse, de vérité.
Il ne veut rien d’excessif ni d’’extraordinaire
mais cette simplicité qui donne à tout être sa dignité.
Car de tous il est le « pasteur ».
Alors, lorsque l’un et l’autre se retrouvent,
à Castelgandolfo en ce début de la Grande Semaine,
alors, oui, nous sommes invités
à contempler l’icône de deux apôtres :
L’ombre de Pierre habite totalement le Pape François
dans son attitude, dans son regard, dans ses paroles…
L’ombre du disciple est inscrite sur les traits de Joseph Ratzinger.
Leurs mains, leur prière, leur sourire s’unissent.
Chez l’un et chez l’autre éclate une même réalité :
Etre pleinement SERVITEUR
à l’exemple de Jésus, le SEIGNEUR.
Ecrit ce 24 Mars 2013 par Andrée Gaspard, sfb
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