Sois le berger de mes brebis!
“Simon, fils de Jean, M’aimes-tu? plus que ne le font ceux-ci? ” Il Lui répondit: “Oui Seigneur, Vous savez que je Vous aime.” Jésus lui dit: “Prends soin de mes agneaux!”
Il lui dit une seconde fois: Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu? Pierre lui répondit: Oui Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit: Sois le berger de mes brebis.
” Simon, fils de Jean, M’aimes-tu?” Pierre fut contristé qu’Il lui eût dit une troisième fois: “M’aimes-tu”? Et il Lui répondit: “Seigneur, Vous connaissez toutes choses, Vous savez que je Vous aime”. Jésus lui dit: “Pais Mes brebis”. (Jn 21,15-17)
« En lui confiant ainsi son troupeau, le Seigneur nous manifeste non pas seulement son amour pour St Pierre, mais son amour pour son troupeau : celui qui aimera ses brebis l’aimera lui-même. Il a aimé ses brebis jusqu’à mourir pour elles; et si maintenant quelqu’un veut lui plaire, il doit les aimer aussi et se sacrifier pour elles. Il a prié pour Pierre quand Satan demandait à le passer à son crible ; et maintenant que lui demande-t-il en retour ? Qu’il confirme ses frères» (St Jean Chrysostôme)
« Voilà comme il nous aime :
il reconnaît l’amour que l’on a pour lui dans le soin empressé
que l’on a pour ses brebis.
Que lui rendrons-nous pour un tel amour ? »
(Théophylacte)
« Ceux qui, dans l’amour de la gloire, de la domination et de la richesse, et non dans la volonté d’obéir, de secourir et de plaire à Dieu, paissent les brebis du Christ comme leur appartenant, et non comme appartenant à Jésus-Christ, ceux-là prouvent qu’ils s’aiment eux-mêmes plutôt que Jésus-Christ.
Jésus-Christ prémunit son Apôtre contre ce danger : si tu m’aimes, pais mes brebis comme étant à moi. et non à toi. Cherche en elles ma gloire et non la tienne, mes droits et non les tiens, mes intérêts et non tes intérêts. Ne sois pas de ces hommes que l’on trouve dans les temps mauvais, qui s’aiment eux-mêmes : car de ce mal naissent tous les autres maux. Ceux qui s’aiment eux-mêmes sont amoureux de l’argent, superbes, blasphémateurs, insolents à l’égard des parents, ingrats, criminels, irréligieux, sans affection, calomniateurs, impurs, cruels, traîtres, ayant le maque de la piété et en repoussant la vérité.» (St Augustin)
Comme un pasteur visite son troupeau lorsqu’il se trouve au milieu de ses brebis dispersées, ainsi je visiterai mes brebis, et je les délivrerai de tous les lieux où elles avaient été dispersées au jour du nuage et de l’obscurité. (Ez 34,12)
Je vous demande d’être des pasteurs
qui portent l’odeur des brebis !
Le Pape François