Comme Marthe et Marie
« Jésus dans la parabole du Samaritain avait exalté la miséricorde. Pour nous montrer qu’il n’y a pas une forme unique de vertu, l’Evangile nous propose ensuite l’exemple de Marthe et de Marie, l’activité de l’une au service du Sauveur, et l’attention religieuse de l’autre à la parole de Dieu, attention qui, unie à la foi est préférée aux œuvres elles-mêmes. » (St Ambroise)
« Les saints Pères, ont statué de bonne heure que l’évangile de Marthe et Marie serait lu dans la fête principale de la bienheureuse Vierge, car elle est signifiée par les deux sœurs ; elle s’élève entre toutes les créatures, comme ayant plus qu’aucune réuni les privilèges des deux vies, de l’active et de la contemplative.
Comme Marthe et bien mieux, elle a reçu le Christ : elle l’a reçu, non pas dans sa maison seulement, mais dans son sein ; elle l’a servi davantage, l’ayant conçu, mis au monde, porté dans ses bras.
Comme Marie, d’autre part, elle écoutait sa parole, et de plus la conservait pour nous, en son cœur ; elle contemplait son humanité, elle pénétrait aussi, et plus que personne, sa divinité. Elle a donc bien choisi la meilleure part, qui ne lui sera point enlevée. » (Bruno d’Asti)
« Nous envions ceux qui ont pu recevoir le Sauveur dans leur maison
et nous les déclarons bienheureux.
Le Sauveur nous fait aussi cette faveur.
Ce que vous aurez fait aux plus petits de ceux- ci, nous dit-il,
c’est à moi-même que vous l’aurez fait. »
(St Augustin)