Dans l’azur de l’été finissant,
les oiseaux s’élancent vers l’infini,
frêles et folâtres
ambassadeurs de la joie céleste
moineaux, merles et rossignols,
voilà les passereaux, petits oiseaux qui,
ayant échappé au filet du chasseur (Ps 1233,7) volent, intimidés,
derrière le Seigneur qui les sauve et les conduit.
Sois loué, Seigneur, pour les passereaux qui chantent la joie
d’être connus et aimés de notre Père.
Belle entre toutes,
la blanche colombe
est toute douceur.
Offrande réservée aux pauvres (Lv 12,8),
elle devient signe de la pauvreté, de la gratuité
et, finalement de la remise de soi entre les mains du Créateur.
Job, le croyant fidèle,
ayant recouvré sa richesse,
appela sa première fille Colombe (Jb 42,14),
du nom de celle qui chante
le retour de la vie comme après le déluge.
Sois loué, Seigneur, pour la colombe, notre soeur,
qui nous apprend le chant de la terre nouvelle!
Elle pépie, s’élance et virevolte, la joyeuse hirondelle.
Il est temps de partir, au loin,
pour retrouver, malgré l’incertitude du voyage,
le nid laissé au-delà des mers.
Jérémie désespère d’Israël:
l’hirondelle et la grue connaissent le temps de leur migration,
mais mon peuple ne connaît pas le droit du Seigneur. (Jr 8,7)
Fidèle hirondelle qui a placé son nid
sur tes autels, Seigneur de l’univers (Ps 83,4)!
Béni sois-tu, Seigneur, pour l’hirondelle notre soeur,
qui nous montre, à tire-d’aile, qu’il faut choisir
d’habiter la maison du Seigneur,
tous les jours de [notre] vie (Ps 26,4).
Bénédicte Ducatel
Magnificat août 2013
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