Une porte étroite
A Bethléem, on entre dans la basilique par une porte basse et resserrée. Nul ne peut accéder aux lieux de la naissance du sauveur sans se courber et se restreindre car, ici, Dieu même s’est fait petit.
De même, on dit qu’à Jérusalem existait la « porte de l’aiguille », dont l’étroitesse exigeait que les chameaux fussent déchargés de leurs fardeaux et missent les genoux à terre pour franchir la muraille de la ville. Ceci expliquerait la mystérieuse et terrifiante parole du Christ sur « le chameau et le chas de l’aiguille ».
L’humilité, le dépouillement, l’esprit d’enfance, ce sont les conditions d’accès au Paradis. Manifestement, si nous voulons avoir quelque chance d’y entrer, il va falloir un peu dégraisser le mammouth… »
Père G de Menthière
Magnificat – Août 2013