En lui disant ses quatre vérités,
les autres ne faisaient qu’écraser la Samaritaine.
Jésus en lui disant ce qu’elle a fait, la relève.
En lui disant ce mal qu’elle a fait,
il l’en délivre, il le détache d’elle.
Il le prend et il le rejette très loin d’elle
dans l’océan du pardon de Dieu.
A la place du fardeau pesant de son péché,
il y aura le fardeau léger du pardon de son péché.
Etrange fardeau qui la porte,
qui la fait courir vers ceux du village.
Elle en oublie sa cruche !
La cruche a le temps d’attendre !
Tout peut attendre sauf la prédication,
la publication de la nouvelle :
venez voir : venir voir cet homme
qui m’a dit tout ce que j’ai fait !
Ne serait-ce pas le Christ !
Th.RIEBEL, Les trompettes de Jéricho
Presses de Taizé, 1968, p : 109
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