
La fleur ne prie pas;
elle fait prier;
elle prie
si je prie en la voyant.
C’est moi qui la fais prier.
Je la fais prier
si je reconnais en elle
l’Etre qui l’a si bien vêtue et parée;
j’achève mon chant si dans cet être
je reconnais Celui
qui me donne de Le connaître
comme Il se connaît
et de L’aimer comme Il s’aime.
Dom Guillerand
Silence cartusien
Nouvelle édition 2006 p:134
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