Les psaumes… nos compagnons
Les psaumes sont des compagnons dans la prospérité et dans l’adversité. Ils expriment ce que Dieu lui-même personnifie en tant que compagnon ; la prière n’est autre que le dialogue direct et authentiquement vivant avec la personne de Dieu, très vivante et concrètement pensée. A mon avis, nous somme placés ici devant une donnée d’un intérêt extraordinaire. La prière biblique ne laisse voir que peu ou aucun trait d’auto-contemplation introspective pour trouver Dieu (ou le divin) dans sa propre intériorité la plus profonde.
La Bible ne laisse en fait aucun espace pour que le « moi », ou l’un ou l’autre sentiment de fusion avec le cosmos, s’identifie comme la présence du divin en nous. La Bible ressent en effet, une sainte aversion du divin envisagé comme neutre. Dieu est Dieu ! Pour la Bible, la prière, c’est écouter un Autre, et par sa réponse, s’engager sur la parole de cet Autre.
C’est pourquoi dans l’Ecriture, la prière n’est pas premièrement une rentrée en soi-même, mais plutôt une sortie de soi-même pour se mettre dans une relation d‘accueil devant Dieu. En d’autres termes, la prière manifeste – se peut-il autrement ? – les traits fondamentaux de l’amour, et en est d’ailleurs une forme importante.
Peter Schmidt
Introduction à la traduction néerlandaise des Psaumes
de la Septante par Christofoor Wagenaar p XXII et VII – Ed privée)
Cité dans « Etre du Christ, notre vocation –Collectanea tome 76 – 2014/1
Les psaumes sont des compagnons dans la prospérité et dans l’adversité. Ils expriment ce que Dieu lui-même personnifie en tant que compagnon ; la prière n’est autre que le dialogue direct et authentiquement vivant avec la personne de Dieu, très vivante et concrètement pensée. A mon avis, nous somme placés ici devant une donnée d’un intérêt extraordinaire. La prière biblique ne laisse voir que peu ou aucun trait d’auto-contemplation introspective pour trouver Dieu (ou le divin) dans sa propre intériorité la plus profonde.
La Bible ne laisse en fait aucun espace pour que le « moi », ou l’un ou l’autre sentiment de fusion avec le cosmos, s’identifie comme la présence du divin en nous. La Bible ressent en effet, une sainte aversion du divin envisagé comme neutre. Dieu est Dieu ! Pour la Bible, la prière, c’est écouter un Autre, et par sa réponse, s’engager sur la parole de cet Autre. C’est pourquoi dans l’Ecriture, la prière n’est pas premièrement une rentrée en soi-même, mais plutôt une sortie de soi-même pour se mettre dans une relation d‘accueil devant Dieu. En d’autres termes, la prière manifeste – se peut-il autrement ? – les traits fondamentaux de l’amour, et en est d’ailleurs une forme importante.
Peter Schmidt – Introduction à la traduction néerlandaise des Psaumes de la Septante par Christofoor Wagenaar p XXII et VII – Ed privée)
Cité dans « Etre du christ, notre vocation –Collectanea tome 76 – 2014/1
Les psaumes sont des compagnons dans la prospérité et dans l’adversité. Ils expriment ce que Dieu lui-même personnifie en tant que compagnon ; la prière n’est autre que le dialogue direct et authentiquement vivant avec la personne de Dieu, très vivante et concrètement pensée. A mon avis, nous somme placés ici devant une donnée d’un intérêt extraordinaire. La prière biblique ne laisse voir que peu ou aucun trait d’auto-contemplation introspective pour trouver Dieu (ou le divin) dans sa propre intériorité la plus profonde.
La Bible ne laisse en fait aucun espace pour que le « moi », ou l’un ou l’autre sentiment de fusion avec le cosmos, s’identifie comme la présence du divin en nous. La Bible ressent en effet, une sainte aversion du divin envisagé comme neutre. Dieu est Dieu ! Pour la Bible, la prière, c’est écouter un Autre, et par sa réponse, s’engager sur la parole de cet Autre. C’est pourquoi dans l’Ecriture, la prière n’est pas premièrement une rentrée en soi-même, mais plutôt une sortie de soi-même pour se mettre dans une relation d‘accueil devant Dieu. En d’autres termes, la prière manifeste – se peut-il autrement ? – les traits fondamentaux de l’amour, et en est d’ailleurs une forme importante.
Peter Schmidt – Introduction à la traduction néerlandaise des Psaumes de la Septante par Christofoor Wagenaar p XXII et VII – Ed privée)
Cité dans « Etre du christ, notre vocation –Collectanea tome 76 – 2014/1