Jésus, le goût de l’impossible
Jésus annonçait une vie « autre » dans les bourgs de Galilée, au bord du lac, par les rues de Jérusalem et jusque dans le temple, on avait senti la vibration de cette existence nouvelle. Une allégresse inconnue…
Les pauvres, les doux, les persécutés devenaient « heureux ». On allait enfin devenir humain comme si Dieu se mêlait à la foule…
Le jour où l’on jetait les rameaux et les manteaux devant Jésus de Nazareth, le peuple avait pressenti, d’un instinct sûr, que cet homme portait, concentré sur sa personne, un avenir d’humanité transfigurée. L’impossible était là, dans ce visage, dans ce regard, dans cette voix.
(Relevé dans le livre de Gérard Bessières – Jésus insaisissable – Ed du cerf)