Le texte est là, précis incontournable:
“Il (Jésus) fut conduit au désert – par l’Esprit – pour être tenté…”
L’Esprit le “pousse” au désert
-comme il le conduira au Calvaire
pour y être crucifié.
Il est poussé et il est LIBRE;
chaque eucharistie en témoigne:
“Au moment d’être livré
– et d’entrer librement dans sa passion…”
Les chemins de la liberté passent par le désert.
Le désert est un appel à la liberté: il est vocation.
Dans la topographie du paysage biblique,
le Désert est un Haut Lieu,
comme la Montagne, bien que différent d’elle.
Il s’y passe quelque chose:
c’est là le lieu des grandes fermentations.
Une horde de fuyards achève de devenir un Peuple
Israël, la mémoire de Dieu.
Quarante années seront nécessaires
et bien des avatars, mais qu’importe!
Les raisins verts finiront par donner autre chose
que du verjus.
Le désert a vu “murir” Jésus,
c’est là qu’il se retire,
pour vérifier sa vérité d’homme
et pour l’ajuster à celle du Père…
Paul Baudiquez – Plein signes
Ed du Cerf p:199-200
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