Cinq pains et deux poissons
“Ces cinq pains ne représentent-ils pas les cinq livres de Moïse? L’orge a une enveloppe très dure et il faut un effort pour la séparation de sa moelle. Il en est de même de la lettre de l’Ancien Testament: elle nourrit et rassasie quand on sait la dépouiller de son écorce… Ce jeune homme qui porte ces pains n’est-il pas le peuple d’Israël? ” (St Augustin)
“Ces deux poissons qui viennent s’ajouter au pain, ne représentent-ils pas cette nourriture plus délicate du Nouveau Testament qui est contenue dans les Evangiles et les écrits des Apôtres? C’est en ajoutant aux choses anciennes les choses nouvelles que Jésus-Christ nourrit les âmes pour la vie éternelle.” (St Cyrille)
Jésus prend la nourriture de son peuple… la Torah de Moïse, les Ecrits et les Prophètes… ces Ecritures qui nourrissent, fortifient le peuple de Dieu. Il va les ouvrir, les rendre accessible à tous, aux hommes et aux femmes, aux vieillards et aux enfants de tous les temps, de toutes les races, de toutes les nations. Ce qui nourrissait très peu de monde sur un petit coin de notre terre, pendant une courte période, va dorénavant nourrit la multitude dans le monde entier jusqu’à la venue du Seigneur!
