[:fr]Sous le souffle de l’Esprit saint[:]
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« Dieu, en son mystère du Verbe fait chair, entre en proximité avec tout le créé. Un monde nouveau de relation naît. Nous sommes appelées à être le signe de sa présence et de sa proximité. Dieu aime le monde et veut lui communiquer la Vie en abondance. »[1]
Nous sommes devenues des êtres de relation, appelées à entrer, par notre manière d’être, en communion avec tout le créé. Cela implique une sortie de soi pour un don de soi, un acte d’amour.
Dans ses écrits, St Augustin nous rappelle que le mystère de l’existence de Dieu se comprend avec le cœur, et non avec l’intelligence. Dieu est ainsi : pour Le trouver, il faut Le chercher dans son propre cœur. Quête de Dieu. Chemin d’exode. Tel est notre chemin de vie contemplative.
Nous sommes appelées à nous laisser mouvoir par le souffle de l’Esprit vers les périphéries de l’existence que le Christ Jésus lui-même rejoint par son Evangile pour communiquer l’amour du Père. Pour rejoindre ces périphéries, il faut être des femmes de cœur pour regarder toute personne avec le regard même du Seigneur. Avec « des yeux de miséricorde ». Il faut être “habillées de faiblesse pour ressentir une vraie compassion“[2]
[1] Document final du Chapitre vicarial 2014 [2] Prière du Pape François pour le jubilé de la miséricorde