[:fr]Le retour à la Solitude… 50 ans déjà![:]
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Une étape de l’histoire des soeurs contemplatives de la Sainte-Famille
1966 – 2016
En la fête du Christ-Roi, il y a 50 ans, les sœurs contemplatives demeurant jusqu’à alors au couvent de Sainte-Hélène à Bordeaux, dans le quartier St Augustin, revenaient au lieu de leurs origines : la Solitude.
En la fête du Christ-Roi, qui nous réunit aujourd’hui, nous célébrons les 50 ans de présence de la communauté contemplative en ce lieu béni qu’est la Solitude pour toute la Famille spirituelle de Pierre Bienvenu NOAILLES.
Deux ans avant sa mort, le Père Noailles fonde la première communauté de vie contemplative Sainte Famille. Cette fondation était pour lui « le couronnement de son œuvre ». La Solitude en était pourrait-on dire, le berceau naturel ! Les Contemplatives ou Solitaires comme on les appelait alors, allaient être comme “le coeur mystique de toute l’Association de la Sainte-Famille” (Père B.Peyrous).
Comme personne et comme communauté d’un lieu, d’une terre, sur fond de l’histoire ecclésiale, politique, sociale complexe de la France, cette communauté a connu, au fils des années, plusieurs déplacements vers un « ailleurs et un autrement », toujours dans la foi et l’espérance, l’abandon.
“Dans la prière d’adoration et d’intercession,
dans l’offrande de la vie quotidienne,
les sœurs ont porté la souffrance du présent et l’incertitude de l’avenir.”
Les premières années de fondation se passent à La Solitude mais dès 1861, la communauté est transférée à Talence, au couvent St Pierre où les sœurs demeureront jusqu’en 1920. En 1920, la communauté rejoint le couvent Ste Hélène qu’elle quittera pour la Solitude en 1966. Et depuis 50 ans, la vie contemplative est présente ici, à la Solitude, proche de la communauté humaine et chrétienne des Graves.
Aujourd’hui, nous rendons grâces pour toutes les sœurs apostoliques qui ont accompagné la communauté durant toutes ces longues décennies de grands changements et pour nos sœurs qui nous ont quittées et qui nous ont transmis le flambeau de la vie contemplative Sainte-Famille.
Avec nos sœurs des monastères d’Oteiza (Espagne), de Nagoda (Sri Lanka) de Posadas (Argentine), nous disons à nos jeunes sœurs ici présentes : « Etre héritière d’une histoire, c’est avoir le désir et la volonté de la prolonger avec créativité et fécondité ».
Quelques photos d’hier et d’aujourd’hui…
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