[:fr]Un acte d’amour cosmique[:]
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Dans son encyclique Redemptor hominis (N°8) , Jean-Paul II affirmait qu’en s’incarnant, Jésus-Christ s’était en quelque sorte uni à tout être humain, à toute chair humaine. Teilhard va plus loin en disant qu’il s’est uni à toute la création, à tout l’Univers. D’une certaine manière, nous pouvons dire que « tout le cosmos est présent dans le corps de Jésus ».
Uni au Fils incarné, présent dans l’Eucharistie, tout le cosmos rend grâce à Dieu. En effet, l’Eucharistie est en soi un acte d’amour cosmique : « Oui, cosmique! Car, même lorsqu’elle est célébrée sur un petit autel d’une église de campagne, l’Eucharistie est toujours célébrée, en un sens, sur l’autel du monde ».(Jean-Paul II – Encyclique Ecclesia de Eucharistia N°8)
Recevoir entre nos mains l’hostie, c’est recevoir entre nos mains tout l’univers. Contempler l’hostie, c’est contempler tout l’univers. Dans l’Eucharistie, la création trouve sa plus grande élévation. Le Seigneur, au sommet du mystère de l’Incarnation, a voulu rejoindre notre intimité à travers un fragment de matière. Non d’en haut, mais de l’intérieur, pour que nous puissions le rencontrer dans notre propre monde.
L’Eucharistie unit le ciel et la terre, elle embrasse et pénètre toute la création. Le monde qui est issu des mains de Dieu, retourne à lui dans une joyeuse et pleine adoration : dans le Pain eucharistique « la création est tendue vers la divinisation, vers les saintes noces, vers l’unification avec le Créateur lui-même ». (Encyclique Laudato si, 24 mai 2015, n° 236, Pape François).
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