[:fr]C’est un petit enfant…[:]
[:en]« Prends je te prie ma bénédiction »
Gn 33,11
Nous sommes en marche vers la célébration du bicentenaire de la fondation de la Sainte-Famille, par le Vénérable Père Pierre Bienvenu Noailles, homme passionné de Dieu et de son Eglise. Le miracle eucharistique du 3 février 1822 a été pour le Bon Père une confirmation que l’œuvre qu’il venait de fonder était un signe de son Amour, un présage de fécondité et de développement à venir, un Don de Dieu reçu pour être redonné au monde.
Depuis ce jour, la Famille spirituelle de Pierre Bienvenu Noailles, répartie en 26 pays, sur quatre continents, demeure à l’ombre de la bénédiction du Seigneur et reçoit d’elle force pour donner la vie de l’Evangile à tous les laissés pour compte de nos sociétés.
Toute la Bible est une invitation au pèlerinage, à marcher pour Dieu, dans le dépouillement qui purifie, la simplicité qui nous tourne vers l’essentiel. Comment ne pas penser aux paroles entendues par Milady Peychaud, paroles qui font écho pourrait-on dire aux paroles catégoriques : « Celui qui les met en pratique… Il ressemble à celui qui construit une maison. Il a creusé très profond et il a posé les fondations sur le roc. C’est folie pure de ne pas mettre en pratique ces paroles. C’est la ruine définitive de la maison bâtie sur le sable. «Dieu est un rocher», et nous n’avons qu’à nous appuyer sur lui pour savoir combien il est disposé à nous soutenir et puissant pour le faire. Jésus Christ est notre salut dans la tempête du monde.
« Qu’ils soient Un ». Dans ce but, le Père Noailles a voulu rassembler « tous les chrétiens qui désirent prier et travailler ensemble…. quelle que soit la distance qui les sépare dans le monde. » (P.B Noailles) en une seule et même Famille spirituelle aux diverses vocations, cultures, langues… Vaste et audacieux projet qui en ses début a rencontré des difficultés, des méfiances, des critiques car les premiers temps ont été des temps de grande pauvreté et de total abandon à la providence.
Le Bon Père a construit son œuvre sur le roc de la foi, dans une confiance et un total abandon au souffle de l’Esprit. Homme de foi, toute la vie du Père Noailles a été centrée en toutes choses en Dieu, particulièrement lors des épreuves, des incompréhensions, des maladies. Homme de cœur, cette réalité se traduisait par son amour inconditionnel de Dieu, de l’Eglise et du prochain.
Comme le monde, l’Eglise, les sociétés, la Sainte-Famille a changé de visage. Comme en son temps, le Bon Père Noailles nous invite à bâtir nos familles, nos communautés, nos relations… sur le roc de la foi. Cela suppose de notre part bien des efforts, mais l’édifice spirituel ainsi construit résiste à tout malgré le vent, la pluie et la tempête.
Célébrer le bicentenaire est, pour nous, un temps de grâce pour vivre une rénovation spirituelle fructueuse, animée par l’Esprit Saint qui fait appel à notre liberté, notre disponibilité, notre générosité pour aller à la rencontre de Dieu Jusqu’aux plus lointaines périphéries.
Dans la diversité de nos vocations Sainte-Famille, nous sommes appelés à transmettre les fruits de la bénédiction : un regard, un sourire, une poignée de main, une accolade, quelques mots… peuvent être une façon de communiquer selon le caractère et le tempérament de chacun(e), le don reçu du Seigneur. Etre disciple de Jésus ne consiste pas à abandonner toute personnalité, bien au contraire. La source de l’inspiration est la même pour tous: l’Evangile. Ensemble, aujourd’hui nous sommes une Famille poussée par le vent de l’Esprit du Seigneur comme l’a été notre vénérable fondateur en son temps.
[:es]« Prends je te prie ma bénédiction »
Gn 33,11
Nous sommes en marche vers la célébration du bicentenaire de la fondation de la Sainte-Famille, par le Vénérable Père Pierre Bienvenu Noailles, homme passionné de Dieu et de son Eglise. Le miracle eucharistique du 3 février 1822 a été pour le Bon Père une confirmation que l’œuvre qu’il venait de fonder était un signe de son Amour, un présage de fécondité et de développement à venir, un Don de Dieu reçu pour être redonné au monde.
Depuis ce jour, la Famille spirituelle de Pierre Bienvenu Noailles, répartie en 26 pays, sur quatre continents, demeure à l’ombre de la bénédiction du Seigneur et reçoit d’elle force pour donner la vie de l’Evangile à tous les laissés pour compte de nos sociétés.
Toute la Bible est une invitation au pèlerinage, à marcher pour Dieu, dans le dépouillement qui purifie, la simplicité qui nous tourne vers l’essentiel. Comment ne pas penser aux paroles entendues par Milady Peychaud, paroles qui font écho pourrait-on dire aux paroles catégoriques : « Celui qui les met en pratique… Il ressemble à celui qui construit une maison. Il a creusé très profond et il a posé les fondations sur le roc. C’est folie pure de ne pas mettre en pratique ces paroles. C’est la ruine définitive de la maison bâtie sur le sable. «Dieu est un rocher», et nous n’avons qu’à nous appuyer sur lui pour savoir combien il est disposé à nous soutenir et puissant pour le faire. Jésus Christ est notre salut dans la tempête du monde.
« Qu’ils soient Un ». Dans ce but, le Père Noailles a voulu rassembler « tous les chrétiens qui désirent prier et travailler ensemble…. quelle que soit la distance qui les sépare dans le monde. » (P.B Noailles) en une seule et même Famille spirituelle aux diverses vocations, cultures, langues… Vaste et audacieux projet qui en ses début a rencontré des difficultés, des méfiances, des critiques car les premiers temps ont été des temps de grande pauvreté et de total abandon à la providence.
Le Bon Père a construit son œuvre sur le roc de la foi, dans une confiance et un total abandon au souffle de l’Esprit. Homme de foi, toute la vie du Père Noailles a été centrée en toutes choses en Dieu, particulièrement lors des épreuves, des incompréhensions, des maladies. Homme de cœur, cette réalité se traduisait par son amour inconditionnel de Dieu, de l’Eglise et du prochain.
Comme le monde, l’Eglise, les sociétés, la Sainte-Famille a changé de visage. Comme en son temps, le Bon Père Noailles nous invite à bâtir nos familles, nos communautés, nos relations… sur le roc de la foi. Cela suppose de notre part bien des efforts, mais l’édifice spirituel ainsi construit résiste à tout malgré le vent, la pluie et la tempête.
Célébrer le bicentenaire est, pour nous, un temps de grâce pour vivre une rénovation spirituelle fructueuse, animée par l’Esprit Saint qui fait appel à notre liberté, notre disponibilité, notre générosité pour aller à la rencontre de Dieu Jusqu’aux plus lointaines périphéries.
Dans la diversité de nos vocations Sainte-Famille, nous sommes appelés à transmettre les fruits de la bénédiction : un regard, un sourire, une poignée de main, une accolade, quelques mots… peuvent être une façon de communiquer selon le caractère et le tempérament de chacun(e), le don reçu du Seigneur. Etre disciple de Jésus ne consiste pas à abandonner toute personnalité, bien au contraire. La source de l’inspiration est la même pour tous: l’Evangile. Ensemble, aujourd’hui nous sommes une Famille poussée par le vent de l’Esprit du Seigneur comme l’a été notre vénérable fondateur en son temps.
[:fr]
« Croyons à la parole de Dieu. Si, la faiblesse qui vient de Dieu est plus puissante que les hommes, ce qui est petit en Dieu est plus grand que toutes les grandeurs de ce monde ». (St Pierre Chrysologue)
« C’est un petit enfant et il est l’Ancien des jours. C’est un enfant âgé de 40 jours, et il est antérieur à tous les siècles ; c’est un enfant qu’on allaite, et c’est lui qui a fait les siècles, et qui donne à tout être vivant sa nourriture; c’est un enfant qui pleure, et c’est lui qui donne au monde toutes ses joies ; c’est un petit enfant enveloppé de langes, et c’est lui qui me délivre des liens du péché ; il repose dans les bras de sa mère et il demeure dans le sein de son Père. Je vois un enfant et je reconnais en lui mon Dieu.
« Il est né depuis 40 jours, et c’est lui qui a donnée Moïse de conduire son peuple pendant 40 ans dans le désert, qui lui a donné de jeûner pendant 40 jours devant Dieu ; lui qui supportera lui-même un jeûne de 40 jours, et pendant 40 jours demeurera sur terre après sa résurrection, avant d’entrer dans la Jérusalem céleste. » » (St Cyrille de Jérusalem)
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