[:fr]Va et ne pèche plus…[:]
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« Je veux donc, que l’âme se connaisse elle-même et il faut qu’elle se connaisse pour arriver à l’humilité, le fondement de l’édifice spirituel. Et comment ne sera-t-elle pas humiliée si elle se connaît elle-même, quand elle se verra chargée de péchés, écrasée par le poids du corps, embarrassée dans les soins de la terre, abaissée par les désirs charnels, aveugle, courbée, infirme, sujette à l’erreur, exposée à des dangers de toute sorte, troublée par la crainte, arrêtée par mille nécessités, portée aux vices, impuissante aux vertus ? (St Bernard)
«Il est doux, il est miséricordieux, il attend, mais il est juste et il est véridique. Il vous donne le temps de vous amender, et vous voulez différer plutôt que vous amender. Vous voulez attendre toujours et vous comptez sur la miséricorde de Dieu, comme si celui qui vous a promis le pardon par la pénitence vous avait promis une vie infinie. D’où savez-vous ce qu’enfantera la journée de demain ? »
Les hommes pèchent par présomption et par désespoir : l’âme humaine est ballottée entre ces deux écueils. A ceux qui pèchent par excès de confiance, Dieu dit : Ne tardez pas à vous convertir au Seigneur, car sa colère viendra tout à coup. Et à ceux qui tombent par désespérance, il dit : Au jour où l’impie se sera tourné vers moi, j’oublierai toutes ses fautes. Pour ceux qui tombent par désespoir, il a créé le port de la miséricorde ; pour ceux qui pèchent par présomption et s’abandonnent à des délais trompeurs, il a fait le jour de la mort incertain. Vous êtes un ingrat si vous ne vous servez pas du jour présent pour vous convertir, car il vous a été donné pour cela. » (St Augustin)
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