Le Saint Esprit descendit sur lui
sous une forme corporelle semblable à une colombe.
« Il y a des rapports entre la colombe et l’agneau : ce qu’est celui-ci parmi les animaux, la colombe l’est parmi les oiseaux, dans l’un et l’autre pareille innocence, extrême mansuétude, parfaite simplicité : il convenait que la colombe vint révéler l’agneau de Dieu.
Et la colombe était invinciblement attirée vers l’agneau prêt à l’immolation. Il y avait plus qu’une révélation : il y avait une création. A l’origine, l’Esprit Saint planait sur la création, y déposant des germes féconds : sa présence au baptême du Christ est un signe qu’une création nouvelle est en voie de s’accomplir.
C’était la colombe qui, au jour du déluge, avait apporté à Noé le rameau d’olivier, annonçant la paix à la terre : c’est la colombe qui aujourd’hui annonce le vrai Libérateur. Elle ne vient plus pour faire sortir une famille de l’arche, mais pour conduire au ciel toute la famille humaine ; au lieu du rameau d’olivier, elle apporte aux homme l’adoption divine. N’abandonnons jamais la colombe pour suivre le serpent. »
St Bernard