Point de tristesse!
« Ne cherchez pas parmi le mort celui qui est vivant! »
Loin d’être triste, cite Grande fête invite la foule immense du peuple de Dieu à célébrer dans la joie la fête de tous les Saints. De la mort à la Vie, la Toussaint est une prise de conscience du mystère de notre vie qui nous permet de comprendre le mystère qu’est Dieu lui-même, fondé sur la Foi en la Résurrection.
La Toussaint, c’est aussi le besoin de sentir que l’Amour ne meurt pas, sinon la logique de Dieu ne déclinerait plus son penchant pour la Vie mais pour une mort absurde et définitive. Non, décemment le Dieu d’ Amour qui nous fait vivre et nous pousse sans cesse à aller de l’ avant ne permet pas que ce qui a été le plus extraordinaire sur cette terre, «Aimer », puisse s’envoler en fumée et disparaître à tout jamais.
La Toussaint s’adresse à tous les hommes de toutes les nations. Elle nous promet la joie de vivre ensemble, tous réunis pour l’Eternité, dans le bonheur et la certitude de ne faire qu’un dans un même Amour.
Ne cherchons pas comment nous nous retrouverons. Nul ne peut le dire sur cette terre. Ce qui est sûr c’est que nous serons radicalement tout autre et que nous aurons le même passeport “Amour” > pour nous reconnaître et Vivre en Paix dans la Joie.
La Toussaint c’est aussi la fête de tou ceux qui nous ont quittés et qui sont entrés dans la joie de Dieu après avoir franchi le passage de leur Pâques: la Grande fête de I’EspérancE! Si pour nous, leur situation nous paraît mystérieuse, nous pouvons continuer à vivre avec eux en partageant des moments de prières, des temps forts de communication, des instants précieux qui leur permettront d’accéder pour toujours au bonheur éternel.
Parce qu’existe la communion des Saint nous pouvons prier pour les vivants et pour les morts; pour tous ceux qui nous ont précédés connus ou inconnus. Aux yeux de Dieu ils ne font qu’un et nous ne faisons qu’un avec eux dans une même communion.
L’attitude sincère de notre cœur, seul langage qui traverse tous les temps, n’a qu’un seul nom: Amour.
Geneviève Simmonet