La parabole du figuier laisse entendre que “se convertir” signifie porter des fruits, et que “mourir” signifie mourir sans avoir porter de fruits. Car mourier n’a rien d’extraordinaire en soi: c’est chose courante à laquelle personne n’échappe. mais ce qui est regrettable, ce que l’Evangile appelle à éviter, c’st de mourir sans avoir fécondé pour la vie…
Dieu est large d’esprit: qu’il y ait un figuier au milieu de sa vigne, celui importe peu. Il n’est pas un programmateurs maniaque qui arrachera la moindre pousse spontanée sur ses terres. Un figuier, en soi. Il aimerait seulement se réjouir du fruit du figuier, comme il se réjouit de fuit de sa vigne…
Dieu attend, oui. Il se laisse convaincre de patience par le vigneron. Il laisse quelqu’un intercéder et prendre soin, quelqu’un espérer et essayer. Dieu est tout à la foi celui qui goutte et celui qui bêche ainsi nous appelle-t-il à sa suite au travail et à la persévérance, en vue de goûter les fruits de nos vies fécondées.
Nous avons tous à mourir. Heidegger dit que l’homme qu’il est un “être pour la mort”. Jésus nous que nous sommes des êtres pour la vie. Là est la conversion. Elle ne féconde pas seulement notre rapport à la mort, mais dés aujourd’hui, notre rapport à la vie: nous sommes pour porter des fruits.
M.Muller-Collard
Eclats d’Evangile p:91
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