Une bénédiction, une grâce
Rue Mazarin, à Bordeaux… le 3 Février 1822, le Seigneur Lui-même a pris l’initiative de se manifester à la toute première communauté naissante de la Sainte-Famille, communauté humble, pauvre, généreuse, décriée sur la place publique.
Il a daigné la bénir à travers le signe puissant de sa présence Eucharistique.
Depuis lors nous n’avons jamais cessé de relire cet événement qui a contribué à faire de nous un corps et chaque relecture est devenue un nouveau consentement au don reçu du Seigneur. Plus qu’un simple souvenir, cet événement génère une force active qui ne cesse d’agir aujourd’hui dans nos vies.
Oui, cette Bénédiction porte en elle une grâce permanente de rassemblement et d’unité dont nous sommes tous bénéficiaires.
En effet, Jésus a choisi ce signe par excellence de l’Eucharistie pour bénir nos commencements. Et c’est bien par ce signe du don de son amour et de sa présence, que nous devenons plus pleinement le Corps du Christ, et que nous participons à la construction de cette Eglise: Famille de Dieu, à laquelle nous invite tant notre Charisme. Le jour de cette faveur divine, l’assistance était variée et tous purent voir ou entendre l
Aujourd’hui, nous avons tous part à ce don qui déborde largement la Famille spirituelle de Pierre Bienvenu Noailles.
Dans le Christ, tous, nous avons été bénis et intégrés à la construction du Royaume. Nous sommes tous appelés et envoyés pour témoigner de cette Bonne Nouvelle: le Seigneur nous a bénis de toute éternité et nous a prédestinés à devenir en Lui ses Fils adoptifs.
« Celui qui a béni est Celui-là même qui a donné la lumière inaltérable aux étoiles du firmament et aux semences de la terre l’inépuisable vitalité; c’est Celui qui, engendrant la sainte Eglise, dans son coeur, sur la Croix, lui communique, avec la vie divine, la fécondité et l’immortalité. Gloire à Dieu Seul en Jésus-Christ! » (Père Lemius, OMI – centenaire du miracle)