Vie monastique et Eglise locale…
L’humble service
de la prière,
l’humble service
de l’hospitalité,
l’humble service
du silence,
le service accompli dans la pauvreté
d’esprit et de coeur,
l’humble disponibilité du serviteur inutile
au service de l’Eglise locale,
l’humble service
d’accompagnement des vocations,
l’humble service
de la charité du Christ…
Père andré Mamadouba Camara
Chronique du monastère de Friguiabé (osb) – Guinée
Catégories: Lu ailleurs | 23/08/2014
Vie humaine, vie chrétienne, vie monastique,
et les trois ne font qu’une.
Vie terrestre, brassée, exposée aux vents,
aux cultures, aux imprévus.
Avec le désir, risqué mais totalement accepté,
de vivre sur la terre comme au ciel.
Denis HUERRE, osb
Collectanea Cisterciensia 68 (2006) p:189
Catégories: Lu ailleurs | 20/08/2014
On ne vient à la paix
que par le dépouillement
qui n’est ni l’appauvrissement,
ni l’affaiblissement de l’être,
mais son consentement entre les mains
de Celui qui le reçoit et le façonne
jour après jour
dans le secret du don de vie,
dans cet effleurement de la Présence
qui accomplit l’être retiré en Dieu.
Nathalie Nabert
Le Maître intérieur
Ed Ad Solem p:21
Catégories: Lu ailleurs | 19/08/2014
La fleur ne prie pas;
elle fait prier;
elle prie
si je prie en la voyant.
C’est moi qui la fais prier.
Je la fais prier
si je reconnais en elle
l’Etre qui l’a si bien vêtue et parée;
j’achève mon chant si dans cet être
je reconnais Celui
qui me donne de Le connaître
comme Il se connaît
et de L’aimer comme Il s’aime.
Dom Guillerand
Silence cartusien
Nouvelle édition 2006 p:134
Catégories: Lu ailleurs | 17/08/2014
Marie mère de Dieu et de tous les hommes.
Amour, parce que née de l’Amour
Ressuscitée par son fils, Dieu et père
Introduite par la souffrance dans la vie Eternelle,
Elevée divinement au ciel pour veiller sur ses enfants de la terre
« Marie a été élevée corps et âme »
comme nous le rappelle le concile Vatican II,
parce qu’elle est la mère bien-aimée du Christ.
Le OUI de Marie, par sa grâce,
s’offre à tous les hommes.
A la lumière de l’Assomption,
regardons Marie dans sa Foi
et laissons-nous guider.
Marie confiante en son Seigneur, accepte en silence les événements que nous relatent les évangiles depuis la naissance de son Fils jusqu’à sa mort et sa Résurrection, sans évoquer d’autres faits que peut-être les Apocryphes seraient capables de nous dévoiler.
Marie, la première en chemin, accompagne chacun dans le parcours parfois obscur de sa vie. Comme notre maman, elle nous prend par la main pour soulager nos douloureux moments. Elle recharge la batterie de notre Foi, nous abreuve d’Espérance et distille un élixir d’Amour.
Marie nous invite à suivre les milles étoiles qui brillent en son cœur et qu’elle répand sur nos longues routes. Ayant tout reçu de son Seigneur, elle nous entraîne à sa suite pour nous mener à la place que Dieu nous réserve. Elle veille sur notre parcours de combattant et en arrondit les angles.
Dans l’expression de sa foi, Marie incarne réellement sa fidélité, sa disponibilité totale à répondre avec joie aux appels de Dieu tout au long de sa vie sur terre. Si seulement nous pouvions cadrer notre fidélité sur celle de Marie ! N’est-ce pas la réponse que Dieu attend des hommes ?
Par sa Foi et son Espérance en Dieu, en tant que mère du Christ, elle partage la Résurrection de son Fils, elle détient les rênes du nouveau peuple de Dieu. Marie demeure silencieuse car le Seigneur pétrit son cœur comme le levain dans la pâte. Elle est toute écoute, ne comprenant pas sans doute, le mystère de Jésus agir en elle. Dans son Magnificat Marie plaide la souffrance des malheureux ; elle est présente dans la vie de chacun à toute heure, tous les jours. L’important est de savoir que Marie veille sur tous et nous accompagne dans nos peines comme dans nos joies.
Douce et Sainte Vierge Marie,
priez pour nous
avec Jésus le « tout Amour ».
Geneviève Simmonet
Catégories: Méditations | 15/08/2014
Ce que Dieu fait dans l’âme,
au cours des heures de prière intérieure,
se dérobe à nos yeux humains.
C’est la grâce pour la grâce.
Edith Stein
Catégories: Lu ailleurs | 13/08/2014
Moi qui ne suis qu’un atome insignifiant
dans le monde,
j’occupe jour et nuit,
sans cesse et partout,
la pensée et le coeur
de mon Père qui est aux cieux.
Dom Vital Lehodey
Cité dans Magnificat juillet 2014 m: 170
Catégories: Lu ailleurs | 12/08/2014
Le Christ est un chemin
et une audience
où le Verbe va du murmure des lèvres
au silence de la prière.
Nathalie Nabert
Le maître intérieur.
Ed ad Solem p:49
Catégories: Lu ailleurs | 9/08/2014
Savez-vous quelle fut la plus grande découverte des mille dernières années ? Ce n’était pas l’imprimerie, ni l’Amérique, ni même la vaccination. Cette découverte, nous l’avons faite très récemment :
Ce fut la découverte de la planète Terre.
Depuis le jour où nous avons dû quitter le Jardin d’Eden, l’humanité a essayé de fuir la planète. Elle a bâti des temples pour atteindre les cieux et transcender nos limites matérielles et des cités puissantes pour se prémunir d’une nature envahissante, comme si nous n’en faisions pas partie. Nous avons signifié à la Terre qu’elle n’était qu’un sombre cloaque dont nous devions nous détacher pour accomplir notre destin. Nous l’avons ravagée, violée et enfouie sous nos pavés. Nous rêvions d’en venir à bout. De vaincre la Terre.
Un jour, finalement, dans le plus fou de tous nos rêves, nous lui avons échappé. Nous lui avons dit « Hé, la Terre ! C’est fini, nous n’avons plus besoin de toi ! Après tout, tu n’es qu’une petite planète minuscule perdue dans un incommensurable univers. C’est là-bas que nous allons conquérir d’autres planètes, plus grandes et plus belles que toi. Nous allons devenir les maîtres des étoiles et des galaxies ! »
Alors nous sommes partis sur la Lune, malheureusement elle était déserte et stérile. Nous avons envoyé des sondes sur Mars : Mars était complètement mort. Puis vers Vénus, le symbole de la beauté. Mais elle était vêtue de nuées brûlantes et toxiques. Cela jusqu’à ce que les parlementaires excédés votent l’arrêt des crédits alloués à la poursuite de ces rêves creux et vains.
C’est alors que, délaissant les profondeurs intersidérales, nous nous sommes retournés et avons découvert quelque chose que nous n’aurions jamais osé imaginer. Un joyau brillant au milieu des ténèbres dont jamais nous n’avions remarqué la beauté : la plus belle planète dont on puisse rêver.
Ce n’est qu’à ce moment que nous nous sommes rendus compte de la vérité : ce à quoi nos âmes avaient toujours aspiré se trouvait ici, sur la Terre, à notre portée. Il nous est alors apparu que nous avions besoin d’elle autant qu’elle a besoin de nous. Car nous ne faisons qu’un avec elle.
Nous avons découvert la planète Terre.
Aujourd’hui, il nous faut sauver notre planète. Ce n’est pas la première fois qu’elle est en péril, c’est arrivé déjà il y a longtemps et, à l’époque, seul un homme avait pu la sauver. Ce n’était pas qu’il fut le seul juste au monde, il y avait Mathusalem et ses disciples, mais Noa’h (Noé) était bien plus qu’un homme spirituel. Il était, comme le dit la Torah, Ich HaAdama – « un homme de la Terre ». D’après notre tradition, c’est Noa’h qui inventa la charrue.
D.ieu regarda en bas vers le monde qu’Il avait créé et vit ce que les hommes lui avaient fait, comment son âme lui avait été arrachée. Il vit aussi tous ces gens qui priaient et méditaient pour s’échapper des limites du corps et du monde terrestre et Il leur dit « Vous, les hommes, ne faites pas partie de la solution. Vous faites partie du problème. Il n’y a que Noa’h, qui sait allier le corps et l’esprit, le Ciel et la Terre, qui puisse sauver Mon monde. »
Au cours du siècle qui vient de s’écouler, alors qu’étaient perpétrés les crimes les plus horribles dont les hommes se soient rendus responsables, nous avons vu comment les hommes « spirituels » sont restés silencieux. La destruction de l’humanité et de la Terre s’est faite avec leur consentement.
Mais, maintenant, nous avons découvert la planète Terre. Nous avons trouvé l’épanouissement spirituel et la Divinité en son sein. Et nous nous sommes rendus compte que si nous ne parvenons pas à faire la paix avec elle et entre nous, nous ne pourrons plus y survivre bien longtemps.
Rav Tzvi Freeman
Extrait d’un discours prononcé
devant la 18ème Conférence Internationale
pour la Paix, tenue à Munich en automne 1999.
Catégories: Foi et vision cosmologique | 8/08/2014
“Tu es le plus beau des fils d’homme,
la grâce est répandue sur tes lèvres
C’est pourquoi Dieu t’a béni pour toujours.”
Ps 44,3
Il était beau dans le sein de la Vierge,
où… il a pris notre humanité.
Beau, le Verbe né enfant
quand il prenait le sein,
Beau dans le ciel, beau sur la terre ,
beau dans le sein de sa mère,
beau dans les bras de ses parents,
beau dans ses iracles, beau sous les fouets.
Beau quand il invitait à la vie,
beau il déposait son âme, beau quand il la reprenait,
beau sur la croix, beau dans le sépulcre,
beau dans les cieux.
La beauté, c’est la justice.
Si donc il est toujours juste, il est toujours beau.
St Augustin – Ps 44,3
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 4/08/2014