Grande joie pour la Communauté contemplative
de la Solitude – Martillac!
Sr Gisèle MBOYO KWEY et Sr Odette UWIMANA se sont engagées pour toujours le 28 juin 2014 dans la vie contemplative de la Sainte-Famille de Bordeaux. L’Eucharistie de cette fête était présidée par le Cardinal Ricard, Archevêque de Bordeaux.
Fiat ! Amen !
Mot unique ! Mot plein !
Mot du temps et de l’éternité,
qu’il faut s’exercer à dire pour le redire sans fin…
Dom Guillerand – Silence cartusien –
Ed Nouvelle édition – 2006 p :73
Catégories: Infos Solitude | 29/06/2014
Il est très beau
que Pierre ait dit au Sauveur:
“Tu es le Christ”;
mieux encore qu’il ait reconnu
“Fils du Dieu Vivant”.
Celui-là même qui avait dit
par les prophètes:
“Je suis Vivant:”
et qui dans l’Evangile:
“Je suis la Vie”…
Si nous aussi,
nous disons comme Pierre,
parce que la lumière du Père
nous l’aura révélé,
nous serons nous aussi proclamé
“Bienheureux”!
(Origène – sur Mt XII)
Catégories: Méditations | 29/06/2014
Que dites-vous ? (Mc 8, 29)
Vous, que dites-vous ?
Parlez ! Usez de la parole avec moi !
Osez la parole avec moi !
Je-Suis est las d’être récité
et veut qu’on le confesse.
Je-Suis brûle d’exister autrement,
sur nos lèvres ,
et c’est pourquoi,
se mettant lui-même en question,
Il provoque Tu–es.
Je-Suis dans le mystère
de son insondable pauvreté,
a faim de recueillir le fruit des lèvres
qui confessent son nom (He 13 – 15).
Je-Suis attend ce Tu-Es
qui ne peut lui venir que de nous autres.
Je attend Tu pour exister.
Après tout, est-ce un scandale,
est-ce un blasphème que d’oser dire que Je-Suis,
ce Je-Suis dont Dieu-avec nous est l’autre nom,
a besoin de nous pour exister
et qu’il n’existe et ne vit et ne parle
que dans la mesure où nous le confessons ?
Je-suis attend d’être tutoyé.
Et voila justement qu’un homme
se propose et se dresse,
un homme singulier qui supplée pour nous,
car il faut bien que nous le tutoyions,
ce Je-Suis, comme un seul homme.
Pierre, le pêcheur,
est la proue de la confession,
brûlant de répondre,
comme Je-Suis brûle de questionner.
Frère François Cassingena –Trévedy O.S.B.
Moine bénédictin à l’abbaye de Ligugé
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 28/06/2014
Les Ecritures ne contiennent pas la vie;
on ne vit pas parce qu’on les lit et médite;
on vit seulement quand en elles on rejoint le Verbe
qui seul est la vérité et la Vie:
“En Lui était la vie et la vie était la lumière des hommes.”
Vivre, c’est voir la parole divine
que cachent et contiennent tous les mots de l’Ecriture.
(Dom Guillerand)
Catégories: Lu ailleurs | 26/06/2014
« Jean est son nom » écrivit le père, voulant dire : Ce n’est point à nous d’imposer un nom à celui que Dieu a déjà nommé : il a son nom, qui nous a été révélé, et que nous n’avons pas choisi.
Des saints ont eu le privilège de recevoir leur nom de Dieu même. Ainsi Jacob fut appelé Israël, parce qu’il avait vu Dieu. Ainsi notre Seigneur lui-même reçoit avant de naître le nom de Jésus, que son Père, et non l’Ange, lui a imposé. Tu le vois, les Anges ne parlent pas d’eux-mêmes ; ils transmettent ce qui leur a été dit.
Si donc Élisabeth prononce avec tant d’assurance un nom que son oreille, il est vrai, n’a pas entendu, n’en sois pas étonné, puisque l’Esprit-Saint avait commandé à l’Ange de le lui suggérer.
Nativite-de-Saint-Jean
textes de matines – 9ième leçon
@introibo.fr
Catégories: Méditations | 24/06/2014
J’aime beaucoup prendre dans ma main une hostie qui n’est pas consacrée et méditer devant ce morceau de pain. Il y a d’ailleurs deux expressions synonymes : gagner sa vie et gagner son pain ; le pain, c’est la vie. Et je me dis : Comment Dieu regarde-t-il ce morceau de pain ? Il ne le voit pas comme il verrait un caillou, car ce pain est le résultat de toute une histoire.
Pour que je puisse le tenir dans mes mains, il a fallu le travail de nombreuses personnes … Ce pain est le fruit de la transformation de la nature. Notre tâche humaine est l’humanisation de la nature, la transformation du monde pour qu’il devienne humain.
Si l’on en reste à cette transformation, c’est fini. L’histoire de l’homme reste purement humaine, elle boucle sur elle-même. Ce pain, on va le manger et puis on continuera à travailler, à transformer la nature et à produire du pain ; il n’y a pas de débouché au-delà de l’histoire.
Mais si je porte ce pain sur l’autel, le Christ en fait son propre corps ; il divinise ou christifie ce que, moi, j’ai humanisé : « Ce pain, ce vin, fruits de la terre et du travail des hommes ; ils deviendront le pain de la vie et le vin du Royaume éternel »
Si le morceau de pain que je porte à l’autel n’est pas l’homme, il n’y a plus grand-chose à comprendre à l’eucharistie, sinon un Christ qui tombe du ciel dans un morceau de pain pour devenir notre nourriture au sens où cela nous consolera, nous fortifiera, nous permettra de lutter contre les tentations. Nous retombons dans un moralisme dans lequel il est impossible que puissent rentrer nos contemporains.
Le vrai est que toute l’histoire de l’homme devient le corps du Christ. Elle ne cesse pas pour autant d’être une histoire humaine, mais elle débouche sur un au-delà de l’homme qui est sa véritable vocation. Et c’est quand l’homme devient véritablement Corps du Christ qu’il devient pleinement homme …
Le Christ est donc présent non pas comme quelqu’un qui tombe du ciel, mais comme étant le fruit de la transformation divinisante qu’il opère dans ce mystère le plus central de notre foi qui est l’Eucharistie. L’hostie consacrée n’est pas seulement le Christ, c’est aussi l’homme christifié.
François Varillon. † 1978
Joie de croire, Joie de vivre
Catégories: Lu ailleurs | 23/06/2014
Le mystère essentiel
auquel l’Eucharistie nous fait adhérer
et dont elle nous fait vivre
est le mystère de l’Incarnation.
L’Eucharistie est le mémorial
de l’Incarnation rédemptrice
dans toute son ampleur.
D.Mollat – Etudes johaniques
Catégories: Méditations | 23/06/2014
Entrez dans ma chair et vous trouverez le Père,
le principe de vie qui me la communique,
vous accueillez le souffle de sa vie par lequel il m’engendre
et vous vivrez de cette vie.
Vous ferez ce que je fais,
vous vous donnerez comme je me donne.
Vous donnerez votre esprit en croyant ;
vous ferez votre volonté en aimant ;
vous donnerez votre sensibilité
en réalisant votre foi et votre amour.
Vous vous donnerez
parce que l’Esprit d’amour
qui m’unit au Père sera en vous
et vous unira en moi comme je m’unis à lui.
Vous ferez ce que je fais
comme je fais ce que fait le Père.
Nous ne ferons plus tous
que nous donner mutuellement :
et c’est ça la vie éternelle.
Dom Guillerand – L’Abîme de Dieu p : 269
Catégories: Méditations | 22/06/2014
“L’amour n’est pas seulement condition de vie:
il se confond vraiment avec la vie même.”
Dom Guillerand
Catégories: Lu ailleurs | 21/06/2014
“Le Verbe de Dieu est Silence
et agit par le silence
A.M Besnard (op)
Catégories: Lu ailleurs | 20/06/2014