Il faudrait que tu te vides de ce qui te comble
pour que tu puisses te combler de ce dont tu es vide.
St Augustin
Catégories: Lu ailleurs | 18/06/2014
La Sainte Famille de Nazareth
est une douce lumière,
une présence pacifiante,
un appel humble et discret
au coeur du monde.
Création unique de Dieu sur la terre,
famille à la ressemblance
de la Famille Trinitaire,
elle nous révèle un Dieu
qui est relation de communion,
unité harmonieuse
dans la différence des Personnes.
Elle est la douce image
d’un Dieu en trois personnes,
le reflet et la transparence
de la Communion trinitaire
où tout est partage et don,
ouverture et accueil, unité et harmonie.
En son sein circule l’amour,
s’expriment la singularité et le respect mutuel.
La relation humaine est vécue loin de toute volonté
de domination, d’exclusion.
Jésus, Marie et Joseph ont reproduit,
d’une manière discrète, vraie et humaine,
la réalité des relations entre les trois personnes divines.
La Sainte Famille est simplement, doucement,
l’incarnation visible de cet amour.
Elle nous entraîne dans ce mouvement
de communion de la Trinité.
Dans l’Esprit, elle est devenue une famille ouverte
à l’universalité de l’amour du Père
pour le Salut du monde.
(Point de rencontre Sainte-Famille 1997)
Catégories: Méditations | 16/06/2014
L’œuvre de l’Incarnation et de la Rédemption est une œuvre d’amour :
Dieu est amour, et son amour il nous l’a manifesté dans une mesure infinie:
Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique.
(Père Th.M Thiriet – op)
« L’amour se mesure par ses dons;
l’amour de Dieu a été jusqu’au don de son Fils,
de son propre Fils, de son Fils unique. »
St Hilaire
Catégories: Méditations | 15/06/2014
A LA TRINITE
« O Trinité toujours tranquille : Dieu tranquille qui apaise tout ! » dit un poème latin du Moyen Age. Le « Je me suis blotti dans ta main » du psalmiste est beaucoup plus vrai pour nous qu’un oiseau blotti dans la main d’un homme, car c’est est au fond de notre être même que nous sommes dans la main de Dieu.
Alors, nous pouvons devenir vraiment, comme le disait Sœur Elisabeth de la Trinité, « immobiles et paisibles comme si nous étions déjà dans l’éternité ».
Dans la foi, je rejoins Dieu qui est là, présent. Et même quand il y a des tempêtes, des découragements, que j’en ai « marre » ou « ras le bol », je m’apaise et je ne puis douter de la présence de Dieu parce que j’existe et que Dieu me regarde de son regard. Ma force sera d’être un chercheur du visage de Dieu. Mon cœur me dit de ta part : « Cherche mon visage ». Je cherche ton visage, Seigneur (Ps 26,8-9)
Jacques LOEW, O. P.
Catégories: Méditations | 15/06/2014
Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit
Voici les mots des chrétiens pour désigner Dieu. Voilà au nom de qui nous avons été baptisés. Voici ces mots qui accompagnent le signe de la Croix que nous traçons au début de nos moments de prière, comme pour nous mettre sous son ombre.
Le mot « Trinité » n’est pas dans l’Evangile. Il a été forgé peu à peu, à partir des mots « unité » et « trois » pour désigner ce « mystère » du Dieu que Jésus-Christ nous a révélé.
Unité : pour exprimer qu’il est l’unique, qu’il n’y en a pas d’autre, qu’il n’y a pas un monde des dieux. Trois pour reprendre ceux dont Jésus de Nazareth parlait : le Père, le Fils unique, l’Esprit – Saint, eux qui sont Dieu, eux qui sont unis par le lien de communion, total, dépossédé, parfait, qui ne fait pas nombre avec l’unité profonde.
« Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique. » C’est bien Dieu, « Père, Fils et Saint – Esprit » qui aime le monde.
Le Fils unique est donné pour sauver ce monde, pour révéler l’être d’amour qu’est Dieu, un Dieu qui se donne, un Dieu dont les pensées sont des pensées d’amour.
Si le signe de la Croix est devenu le signe des chrétiens, ce n’est pas pour exalter la souffrance, mais pour l’amour inouï, infini de Dieu qui a été jusque là, jusqu’à l’extrême de l’amour.
Sur la Croix, le Fils unique qui a été « donné » se remet au Père : « Père, entre tes mains, je remets mon esprit », et remet ses frères à la miséricorde du Père : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Tout ce qui peut se dire de Dieu, ici-bas est là ! Il ne condamne pas ce monde mais le sauve par son Fils, parce qu’il est un Dieu en qui n’existe qu’amour, communion de pensée, d’être, de volonté entre le Père, le Fils et l’Esprit.
Vivre à l’ombre de la Croix, c’est vivre dans ce double amour merveilleux, celui du Dieu d’amour pour nous et celui qui, entre nous, en est le fruit et le signe. « Dieu est amour » : Qui demeure dans l’amour, demeure en Dieu et Dieu demeure en Lui » (1, Jean 4,16)
Mgr. Georges PONTIER,
archevêque de Marseille.
Dans Le Pèlerin, 15 mai 2008.
Catégories: Méditations | 15/06/2014
Vous vous rappelez la dernière question posée par les apôtres au jour de l’Ascension. Tandis que Jésus les invite à se recueillir et à attendre l’Esprit saint qu’il doit leur envoyer, la dernière question qu’ils lui posent, c’est : « Est-ce en ces temps-là que tu rétabliras le règne en faveur d’Israël ?»
Et voilà la réponse en ce jour de Pentecôte, la réponse inattendue et merveilleuse : le règne de Dieu, le royaume dans lequel Jésus veut nous introduire, il ne peut se construire, il ne peut advenir qu’au-dedans de nous. Le ciel, auquel nous sommes appelés, est justement un ciel intérieur à nous-mêmes, comme nous le dit le pape saint Grégoire : «Le ciel, c’est l’âme du juste.»
Et cette lumière de la Pentecôte est inépuisable, cette lumière est à suivre qui nous conduit du dehors au-dedans. Nous sommes tous esclaves du dehors. Nous voulons jouer un rôle, nous portons un masque, nous désirons exercer une influence, jouir d’une primauté, être loués et admirés et, tandis que nous poursuivons toutes ces exhibitions de nous-mêmes, nous perdons notre substance, nous devenons toujours plus extérieurs à nous-mêmes et nous finissons par n’être plus qu’une apparence d’existence.
Et voilà justement que la lumière de la Pentecôte nous ramène à l’essentiel, nous révèle notre dignité, notre vocation, notre grandeur, notre immortalité, nous révèle notre égalité, notre égalité dans les hauteurs, notre égalité dans l’amour, notre égalité dans le dépouillement, notre égalité dans la pauvreté, notre égalité, notre égalité dans le don de nous-mêmes.
Extrait de l’homélie de Maurice Zundel
Pentecôte – 1972 – Carmel de Matarieh – Le Caire
Catégories: Lu ailleurs | 8/06/2014
« Je vous donne ma paix : ce n’est pas un esprit de crainte que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’Amour et de maîtrise de soi. » ( Timothée 2 )
La Pentecôte surprend, ébranle, rend incroyablement libre, indépendamment de notre volonté.
La Pentecôte plonge l’humanité dans un monde inconnu, renouvelé à l’infini. Elle est source de joie et de paix ; elle rend fort et puissant, osé parfois : unique thérapie infaillible !
L’Esprit impose à l’homme d’aujourd’hui non pas de parler plusieurs langues, mais d’avoir le courage d’exprimer par des gestes, des paroles, des actions auprès des personnes qui leur sont donné de côtoyer ou visiter.
« Je vous donne ma paix » nous dit Jésus !
Rien de meilleur à nous offrir.
La paix que l’on bâtit sur l’Amour, amène aux échanges, au Pardon.
La Paix solidement bâtie devient constructive, fructueuse, véridique et remplit de bonheur.
« L’Esprit que le Ressuscité Jésus d’entre les morts, donnera la vie à nos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous » ( Romains 10-11 )
En effet, le souffle puissant de la Pentecôte est le seul capable de balayer les faux préceptes pour entrer dans le monde. Il se manifesta en premier aux 12 apôtres en leur ouvrant les yeux du cœur et de l’esprit : souffle impétueux, symbole Vivant du Dieu d’Amour.
L’Esprit de Pentecôte fait appel à tous, en particulier. Laissons-nous guider par lui car il s’affaire à notre insu.
Ouvrons nos yeux, notre cœur, nos mains, pour laisser l’Amour agir à travers nous ; ainsi la paix viendra et la joie débordera, craintes et inquiétude disparaîtront.
Comme sur le chemin d’Emmaüs, laissons pénétrer la lumière qui vient jusqu’à nous ! La Pentecôte n’est pas une fin en soi, mais elle nous laisse entrevoir le début de notre Résurrection ; elle se continue tous les jours, au sein de l’Eglise, dans une grande diversité d’inspiration.
La Pentecôte serait-elle toujours d’actualité lorsque l’Esprit se manifeste joyeusement ou douloureusement ?
Serait-ce pour nous faire découvrir la Vérité dans son intégralité : unique et fidèle Dieu d’Amour ?
L’Esprit Saint ne s’essouffle jamais !
Souffle de Pentecôte, souffle d’Amour, viens, nous t’attendons.
Geneviève Simmonet
Catégories: Méditations | 7/06/2014
Hymne à l’Esprit Saint
Esprit du Christ ressuscité, Saint-Esprit, si nous savions ce que nous pouvons te demander pour prier comme il faut !
Mais voilà que les balbutiements de notre prière Passent par le creuset de notre pauvreté, de notre petite foi.
Alors toi, le Dieu vivant,
tu entres dans notre âme de pauvre,
tu entres dans notre faiblesse,
et tu lis dans nos cœurs,
nos intentions authentiques.
Et ton esprit vient au-dedans de nous.
Il veut exprimer l’inexprimable
à travers d’humbles paroles,
et des soupirs, et des silences.
Et tu nous dis :
« Ne te préoccupe de rien,
Ne t’inquiète pas
de ton peu de capacité à prier.
sache-le, dans une attente priante,
j’ai déjà ouvert le chemin ».
Frère Roger de Taizé
Hymne à l’Esprit Saint
Esprit du Christ ressuscité, Saint-Esprit, si nous savions ce que nous pouvons te demander pour prier comme il faut !
Mais voilà que les balbutiements de notre prière Passent par le creuset de notre pauvreté, de notre petite foi.
Alors toi, le Dieu vivant, Tu entres dans notre âme de pauvre, Tu entres dans notre faiblesse, Et tu lis dans nos cœurs, nos intentions authentiques.
Et ton esprit vient au-dedans de nous. Il veut exprimer l’inexprimable à travers d’humbles paroles, et des soupirs, et des silences.
Et tu nous dis : « Ne te préoccupe de rien, Ne t’inquiète pas de ton peu de capacité à prier. Sache-le, dans une attente priante, J’ai déjà ouvert le chemin ».
Frère Roger de Taizé
Hymne à l’Esprit Saint
Esprit du Christ ressuscité, Saint-Esprit, si nous savions ce que nous pouvons te demander pour prier comme il faut !
Mais voilà que les balbutiements de notre prière Passent par le creuset de notre pauvreté, de notre petite foi.
Alors toi, le Dieu vivant, Tu entres dans notre âme de pauvre, Tu entres dans notre faiblesse, Et tu lis dans nos cœurs, nos intentions authentiques.
Et ton esprit vient au-dedans de nous. Il veut exprimer l’inexprimable à travers d’humbles paroles, et des soupirs, et des silences.
Et tu nous dis : « Ne te préoccupe de rien, Ne t’inquiète pas de ton peu de capacité à prier. Sache-le, dans une attente priante, J’ai déjà ouvert le chemin ».
Frère Roger de Taizé
Catégories: Lu ailleurs | 4/06/2014
Celui qui a reçu mes commandements et qui les garde,
« qui les reçoit dans son esprit et les garde dans sa vie,
qui les reçoit en les entendant et les garde en les pratiquant,
ou encore,
qui les reçoit en les pratiquant et les garde en persévérant, »
c’est celui-là qui m’aime.
(Cyrille de Jérusalem)
Celui qui a reçu mes commandements et qui les garde,
« qui les reçoit dans son esprit et les garde dans sa vie,
qui les reçoit en les entendant et les garde en les pratiquant,
ou encore,
qui les reçoit en les pratiquant et les garde en persévérant, »
c’est celui-là qui m’aime.
(Cyrille de Jérusalem)
Celui qui a reçu mes commandements et qui les garde,
« qui les reçoit dans son esprit et les garde dans sa vie,
qui les reçoit en les entendant et les garde en les pratiquant,
ou encore,
qui les reçoit en les pratiquant et les garde en persévérant, »
c’est celui-là qui m’aime.
(Cyrille de Jérusalem)
Catégories: Lu ailleurs | 25/05/2014
« Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! »
Mon enfant, avec toi aussi je suis depuis tant d’années! Cependant, à bien des égards, je demeure pour toi un inconnu. Ce que tu sais de moi n’est rien, en comparaison de ce qu’il te reste à apprendre. Le temps qui t’est laissé, veux-tu le consacrer à me connaître ?
« La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ que tu as envoyé ».
Ce n’est pas assez de dire que cette connaissance a lieu dans la vie éternelle. Elle est la vie éternelle. En cela la vie éternelle consiste. Par suite, la vie éternelle commence ici-bas. Cette connaissance est la soudure entre le temps et l’éternité. Le seul vrai Dieu et Jésus-Christ qu’il a envoyé : ce ne sont pas deux objets de connaissance. Car c’est en Jésus seulement que nous connaissons le Père de Jésus et l’Esprit de Jésus. « Celui qui m’a vu a vu le Père ».
Père Lev Gillet
Jésus, si ma vie était remplie de vous,
elle serait vraiment vivante.
Si je m’attachais à vous par tout ce qu’il y a en moi,
il n’y aurait plus en moi ni labeur ni douleur.
Jésus soulève au-dessus d’elle-même l’âme qu’il remplit.
Et c’est parce que je ne suis pas rempli de vous
que je suis à charge à moi-même.
St Augustin
Catégories: Méditations | 18/05/2014