
“Le Samedi saint, jour du silence de Dieu. « Ce doit être un jour de silence, et nous devons tout faire pour que ce soit pour nous une journée de silence, comme cela l’a été à l’époque: le jour du silence de Dieu.
Jésus déposé dans le sépulcre partage avec toute l’humanité le drame de la mort. C’est un silence parlant et qui exprime l’amour comme solidarité avec les abandonnés de toujours, que le Fils de Dieu rejoint en remplissant le vide que seule la miséricorde infinie de Dieu le Père peut combler… En ce jour, l’amour, cet amour silencieux, devient attente de la vie dans la Résurrection.
Réfléchissons, le Samedi saint: cela nous fera du bien de penser au silence de la Vierge Marie, la Croyante, qui en silence était dans l’attente de la Résurrection. La Vierge doit être l’icône, pour nous, de ce Samedi saint. Penser de la même façon que la Vierge qui a vécu ce Samedi saint; dans l’attente. C’est un amour qui ne doute pas, mais qui espère dans la Parole du Seigneur, pour que le jour de Pâques devienne manifeste et resplendissant”
Pape François.
Catégories: Non classé | 3/04/2021

Aujourd’hui se manifeste ce que des yeux de chair ne peuvent voir: un corps terrestre rayolnnant de la splendeur divine, un corps mortel manifestant a gloire de la divinité. Car la Parole s’est faite chair et la chair Parole, bien que celle-ci ne soit pas sortie de la nature divine.
Le Thabor jubile se réjouit, montagne divine et sainte…car elle rivalise en grâce la ciel.
Là, les Apôtres choisis voient le Christ dans la gloire de son Royaume.
Là, la résurrection des morts est manifestée à leur foi et le Christ se montre Seigneur des morts et des vivants, lui qui fait paraître Moïse d’entre les morts et qui prend pour témoin des vivants Elie, le cocher au souffle du feu.
Là, les chefs des prophètes prophétisent encore, annonçant l’exode du Seigneur à travers la croix.
Jadis au Sinaï, la fumée, la tempête, la térèbre et le feu effrayant annonçaient que le donateur de la loi était inaccessible, lui qui, comme une ombre, ne se laissait voir que de dos… Mais maintenant tout ruisselle de lumière et de clarté.
Sermon de St Jean Damascène
Catégories: Méditations, Non classé | 28/02/2021

Notre soeur Griet VANHAUMEIREN a rejoint le 13 janvier la demeure de son Seigneur.
Sr Griet est née en Belgique en 1928. Elle nous parlait beaucoup de toute sa famille à laquelle elle restée toujours très proche par la pensée, la prière. Ses neveux et nièces ont toujours su lui manifester par leurs visites une grande affection. C’ét ait une joie pour elle que de les accueillir et de partager avec chacune et chacune leur vie et sa vie.
Entrée au noviciat en 1951 à Liège, Sr Griet a vécu de longues années comme missionnaire en République démocratique du Congo ainsi qu’au Cameroun avant de rejoindre en 1971 la communauté contemplative de la Solitude. C’était une missionnaire dans l’âme. A la Solitude, elle a exercé ses talents de couturière pour le service des moniales avec efficacité, compétence, enthousiasme. Sa vie toute entière était animée par une grande foi dans son Seigneur et son appel à le suivre dans la Sainte-Famille.
Notre sœur était convaincue de l’absolu amour de Dieu-Père, de la gratuité de sa grâce, de la force de sa lumière pour éclairer ses pas tout au long de sa vie consacrée. Elle avait bâti une relation personnelle d’amour avec le Christ en son eucharistie. La vie de Sr Griet était animée d’une espérance joyeuse. Sa prière trouvait sa source dans les évangiles, l’adoration eucharistique et les oeuvres des grands maîtres spirituels tels que St Jean de la Croix.
C’est à la résidence du Sablonat – Bordeaux ,que notre sœur a vécu ses dernières années, entourée par la présence prévenante de nos sœurs apostoliques partageant son quotidien et par tout le personnel soignant.
Nous rendons grâce au Seigneur pour la vie de notre sœur Griet parmi nous, avec nous, au milieu de nous.
« Mon âme attend le Seigneur, je suis sûre de sa parole »





Catégories: Non classé | 19/01/2021

Dormition de la Vierge
La conviction que le corps de la Vierge, resté pur après l’enfantement, n’a pas connu la corruption du tombeau et est monté directement au ciel est déjà présente dans la première communauté chrétienne. Elle se fonde sur une tradition sûre, bien que les Evangiles ne fassent nulle mention de cet épisode, et elle constitue un dogme partagé par les catholiques et les orthodoxes. La Fête de la Dormition est reconnue par l’Eglise d’Orient au VI° siècle. En Occident, les catholiques parlent d’Assomption, alors que les orthodoxes soulignent le fait que Marie s’est endormie.
Gabriel annonce à la Vierge sa mort prochaine, elle demande à revoir les apôtres, elle prie sur le mont des Oliviers et prépare son lit mortuaire, les apôtres se rassemblent à Jérusalem pour la déploration. Derrière le cercueil, le Christ apparaît avec l’âme de sa Mère : « Vierge Mère, Fille de ton Fils » (Dante, Le Paradis, XXXIII,1).
C’est la fête mariale la plus importante de tout l’Orient et l’Occident chrétien.
Dans ton enfantement tu as gardé ta virginité, dans ta dormition tu n’as pas quitté le monde, ô Mère de Dieu : tu as rejoint la Source de la vie, toi qui conçus le Dieu vivant et qui de la mort délivres nos âmes par tes prières » Tropaire , t1).
cf: https://www.atelier-iconographie.com
Catégories: Evénements de l'Eglise, Non classé | 15/08/2020

Au sens premier du mot désert: en hébreu comme en grec mi-dabar/é-rèmos signifie littéralement un lieu sans parole, où il n’y a pas de parole (humaine, s’entend) et c’est bien l’image qui nous vient spontanément à l’esprit si nous avons fréquenté un désert, qu’il soit de sable au Sahara ou de forêts sauvages en Grande Chartreuse.
Dans ces lieux, pas de bruits liés à l’activité humaine; là règne non pas le vide, mais un certain silence qui va rendre possible une autre écoute, qui va surtout permettre à Dieu de se communiquer, à sa parole de résonner au plus profond du cœur de l’homme.
Si le Carême était pour nous le temps favorable, l’occasion inespérée de re-découvrir notre vocation baptismale, à savoir devenir saint et au delà devenir Dieu?
Les moyens essentiels nous ont été indiqués mercredi dernier: l’aumône, la prière et le jeûne. Mais l’enjeu, la finalité du Carême – ne l’oublions pas – c’est de changer d’esprit, de mentalité, de » mental » (comme disent les jeunes) pour s’attacher plus fermement au Christ.
Alors, laissons l’Esprit du Christ changer nos cœurs de pierre en cœur de chair; efforçons-nous d’imiter le Christ au plus près. Pour effectuer ce retournement, il faut se retrouver dans la douceur et l’humilité soi-même: à nous de discerner le Désert adéquat, le lieu approprié où Dieu désire parler à notre cœur. Encore faut-il le vouloir, prendre le temps de le faire.
Extraits homélie du Fr Rémy Bergeret (OP)
Catégories: Lu ailleurs, Non classé | 27/02/2020

Le Christ a réuni le corps de l’Eglise
avec le ciel et la terre.
Avec les anges, avec les hommes
et avec toutes les créatures;
avec toute la création de Dieu,
avec les animaux et les oiseaux,
avec chacune des petites fleurs sauvages,
avec chacun des petits insectes.
Père Porphyre
Catégories: Non classé | 12/02/2020

Aujourd’hui, ne faut-il pas se demander qui nous avons transformé en samaritains et en lépreux?
dans notre monde déchiré, mais aussi dans notre voisinage, parmi nos compagnons de travail, dans notre famille pet-être.
L’interrogation est urgente: il s’agit de respecter et d’accueillir tous les hommes, ils’agit de respecter et d’accueillir Dieu
G.Bessières
le feu qui rafraîchit.
Catégories: Non classé | 19/09/2019

“Le nom de prochain est un nom de relation, dit St Augustin, et nous ne pouvons être proches que de quelqu’un qui est proche de nous. » « Et ce qui nous rapproche le plus, dit St Ambroise, ce n’est pas la parenté, mais la miséricorde. »
« L’huile, c’est la consolation que donne l’espérance du pardon. »
« Le vin c’est l’encouragement à agir en esprit de ferveur. » (St Augustin)
« Le vin nous représente l’âpreté de la pénitence, l’huile la piété avec ses douceurs, qui doivent, celle-là guérir ce qui était corrompu, celle-ci fortifier ce qui était faible. Il faut donc dans le traitement du péché, mêler la douceur à la sévérité et les tempérer l’une par l’autre, afin de ne pas conduire à l’exaspération par une excessive sévérité, ou au relâchement par une trop grande douceur. »
« Il faut, à celui qui est appelé à guérir les âmes malades, de l’amour, mais un amour qui n’amollisse pas, de la fermeté, mais une fermeté qui n’irrite pas, du zèle, mais un zèle exempt de dureté. »
« Et il faut que les pénitents, qui ont vraiment souci de leur guérison, cherchent les médecins qui mettent sur leurs blessures le vin aussi bien que l’huile. » (St . Grégoire)
Image :LE BON SAMARITAIN – PAULA MODERSOHN-BECKER
Catégories: Non classé | 13/07/2019

Ma vie n’est qu’un instant, une heure passagère
Ma vie n’est qu’un seul jour qui m’échappe et qui fuit
Tu le sais, ô mon Dieu! pour t’aimer sur la terre
Je n’ai rien qu’aujourd’hui ! …
Oh ! je t ‘aime, Jésus! vers toi mon âme aspire
Pour un jour seulement reste mon doux appui.
Viens régner dans mon coeur, donne-moi ton sourire
Rien que pour aujourd’hui l
Que m’importe, Seigneur, si l’avenir est sombre?
Te prier pour demain, non je ne le puis…
Conserve mon coeur pur, couvre-moi de ton ombre
Rien que pour aujourd’hui.
Si je songe à demain, je crains mon inconstance
Je sens naître en mon coeur la tristesse et l’ennui.
Mais je veux bien, mon Dieu, l’épreuve, la souffrance
Rien que pour aujourd’hui…
Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus
Extrait de ” Mon Chant d’Aujourd’hui”
PN 5 Oeuvres complètes
DDB 1992 p 645
Catégories: Non classé | 4/07/2019

Le « Sois sans crainte » s’enracine dans la foi en ce Dieu qui veut nous communiquer sa Vie, et cela d’une façon totalement gratuite. Cette Foi qui nous fait posséder dès maintenant ce que nous espérons. Ainsi nous espérons être enveloppés par cette Paix, par cet Amour dont Dieu nous aime, et notre foi nous fait accueillir ce don de Dieu, dès maintenant, comme la deuxième lecture de ce jour nous l’a rappelé.
Le « petit troupeau » est une image familière que les prophètes ont utilisée pour désigner le Peuple de Dieu. En la reprenant Jésus ne nous invite pas à avoir la passivité d’un troupeau bêlant, mais il souligne l’attention, l’affection de Dieu pour son Peuple, comme un bon berger prend soin de ses brebis.
Ces paroles, Jésus les adresse au petit groupe des disciples qui le suivent sur le chemin de Jérusalem. Leur sécurité matérielle est loin d’être assurée, l’hostilité croissante des scribes et des pharisiens à l’égard de Jésus confirme ce qu’il leur avait annoncé plusieurs fois : « Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes » (Luc 9, 44).
Mais les disciples n’avaient pas compris ces paroles de Jésus, parce qu’elles ne correspondaient pas du tout à ce qu’ils imaginaient. Aussi Jésus les appelle-t-ils à grandir dans la Foi, pour qu’ils soient capables d’accueillir son message de mort et de résurrection.
Aujourd’hui, par les deux premières lectures de ce dimanche, l’Église nous invite, nous aussi, à progresser dans la Foi en nous appuyant sur l’expérience du Peuple de Dieu. (Homélie de l’Abbaye de Tamié)
Catégories: Non classé | 29/06/2019