[:fr]

Le “oui» de Marie
II y a plus qu’une simple soumission à la volonté de Dieu dans la réponse de Marie. En se proclamant la servante du Seigneur, elle réclame une part active dans le plan divin. Que fait une servante, sinon œuvrer dans la maison du maître?
En outre, elle remet sérieusement en cause sa place dans la maisonnée de Joseph: servante du Seigneur et non servante de Joseph, elle affirme que sa collaboration à l’œuvre de Dieu transcende les liens familiaux.
Dans un monde ancien où le statut de l’esclave est déterminé par celui de son possesseur, voici que Marie quitte son petit statut de toute jeune fiancée d’un homme inconnu d’un obscur village de Galilée pour prétendre à un rang autrement plus important. En effet, contrairement à Joseph, dont on a dit qu’il était de lignage davidique, Marie n’était rien: elle est jeune dans un monde qui valorise la sagesse du grand âge, femme dans un monde gouvemé par les hommes, pauvre dans une économie stratifiée. Désormais, elle sera la mère du Fils de Dieu.
RÉGIS BURNET
Cité dans “Magnificat” avril 2018
[:]
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 9/04/2018
[:en]Le christianisme ne dispose pas d‘un unique modèle culturel. Il s’incarne dans les peuples de la Terre, chacun de ceux-ci ayant sa propre culture… la grâce suppose la culture et Le don de Dieu s’incarne dans la culture de celui qui le reçoit.[:es]Le christianisme ne dispose pas d‘un unique modèle culturel. Il s’incarne dans les peuples de la Terre, chacun de ceux-ci ayant sa propre culture… la grâce suppose la culture et Le don de Dieu s’incarne dans la culture de celui qui le reçoit.[:fr]

Le christianisme ne dispose pas d‘un unique modèle culturel.
Il s’incarne dans les peuples de la Terre,
chacun de ceux-ci ayant sa propre culture…
la grâce suppose la culture
et le don de Dieu s’incarne
dans la culture de celui qui le reçoit.
Pape François
[:]
Catégories: Lu ailleurs | 8/04/2018
[:fr]

Les marques des blessures
Dans ces deux apparitions là Marie Madeleine et à Thomas], nous pouvons contempler le corps ressuscité de Jésus, un corps qui porte les marques des blessures qu’il a subies. Un trou reste ouvert à son côté, de la largeur d’une main; un trou reste dans ses mains, de la largeur d’un doigt. Ces blessur ont là pour toutes les générations de tous les temps, afin de manifester l’humilité, la patience infinie et l’amour inconditionnel de Jésus. Jésus ressuscité n’apparaît pas comme quelqu’un de puissant, mais comme quelqu’un de blessé qui offre son pardon.
Ces blessures deviennent sa gloire. De la blessure de son côté ont jailli les eaux qui nous vivifient et nous guérissent. Par ses blessures nous sommes guéris. À travers Thomas, Jésus invite chacun de nous à toucher non seulement ses blessures à lui, mais les blessures chez les autres et en nous-mêmes, blessures qui peuvent engendrer la haine, être signes de séparation, de division, mais qui peuvent aussi être transformées en signe de pardon, grâce à l’amour de Jésus, et unir les gens dans l’amour. Ces blessures et la faiblesse qui en résulte révèlent que nous avons besoin les uns des autres; elles deviennent le lieu de la compassion réciproque et de l’action de grâce.
Nous montrerons aussi nos blessures lorsque nous serons avec lui dans le Royaume, dévoilant nos faiblesses et le pouvoir de guérison de Jésus.
Jean Vanier
Cité dans “Magnificat” avril 2018
[:]
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 8/04/2018
[:fr]


Si on tissait ensemble, coude à coude,
Si on tissait ensemble, un tissu nouveau.
Tissu d’une société, vivante et accueillante,
plus juste et pacifiante, comme il ferait bon.
Si on tissait ensemble, coude à coude,
Si on tissait ensemble, des liens nouveaux.
Liens vrais et authentiques, empreints de tolérance,
D’amour et de respect, comme il ferait bon.
Si on tissait ensemble, coude à coude,
Si on tissait ensemble, une chaîne nouvelle.
Chaîne si magnifique, riche en couleurs,
Par ses fils fins ou forts, comme il ferait bon.
Si on tissait ensemble, coude à coude,
Si on tissait ensemble, une trame d’amour.
Trame de nos désirs, vers un rêve à bâtir.
Au but de nos efforts, comme il ferait bon;
Si on tissait ensemble, coude à coude,
Si on tissait ensemble un tissu nouveau.
Monde de liberté, qui porte plein de Vie,
D’espoir et de tendresse, comme il ferait bon.
Si on tissait ensemble, coude à coude,
Si on tissait ensemble un monde nouveau.
Paroles et musique de Diane, Denyse et Marie Merleau
“En ton Nom” sept.oct 2017
[:]
Catégories: Lu ailleurs | 5/04/2018
[:en]Il arrive que les assiettes volent dans une famille et dans un couple mari, mais il faut savoir « s’excuser » pour pouvoir recommencer de nouveau… dans une famille, il est nécessaire d’utiliser trois mots : « s’il te plaît », « merci » et « pardon »[:es]Il arrive que les assiettes volent dans une famille et dans un couple mari, mais il faut savoir « s’excuser » pour pouvoir recommencer de nouveau… dans une famille, il est nécessaire d’utiliser trois mots : « s’il te plaît », « merci » et « pardon »[:fr]

La vie ne nous est pas donnée
pour la conserver jalousement pour nous-mêmes,
mais pour que nous la donnions…
Ce temps est le temps de l’action,
pour mettre en œuvre les dons de Dieu,
non pour nous-mêmes mais pour Lui, pour les autres…
Il est important de ne pas se refermer sur soi,
de ne pas enterrer ses propres talents,
mais de s’ouvrir, d’être solidaires, attentifs à l’autre… »
Pape François
[:]
Catégories: Lu ailleurs | 3/04/2018
[:fr]

« La Vierge était absolument certaine de la résurrection de son Fils puisqu’il l’avait si ouvertement prédite ; mais elle en ignorait l’heure qui, en effet, ne se trouve nulle part déterminée. Elle passa donc la nuit du Grand Samedi, qui lui parut bien longue, à réfléchir sur l’heure possible de la résurrection. Sachant que David a, plus que les autres Prophètes, parlé de la Passion du Christ, elle parcourut le psautier, mais n’y trouva nulle indication de l’heure.
Cependant, au psaume 56, David, parlant en la personne du Père à son Fils, dit : “Eveille-toi, ma gloire, éveille-toi ma harpe et ma cithare.” Et le Fils répondit : “Je m’éveillerai à l’aurore…“
Quand la Vierge Marie sut l’heure de la résurrection, je vous laisse penser avec quel empressement elle se leva pour voir si l’aurore venait. »
saint Vincent Ferrier.
Sur la Sainte Pâque
[:]
Catégories: Lu ailleurs | 31/03/2018
[:fr]
“Jésus, Marie et Joseph n’aimaient, ne voulaient, ne cherchaient que Dieu seul en toutes choses.” (Const. art 2)
La Sainte Famille a été constituée en vue du Projet du Père, inspirée, ordonnée par sa seule volonté. Le « Me voici » de Jésus, de Marie et de Joseph a constitué le « Nous voici » de la famille. Chacun a consenti, dans l’Esprit, à la volonté du Père pour sa gloire et le salut du monde, « ne cessant d’être unis à Dieu et de conformer tous leurs actes à sa sainte volonté » (6), ils sont devenus, ensemble, terre de la promesse, terre de l’Alliance:
Jésus: « Me voici, O Dieu pour faire ta volonté » (Hé 10,7)
« Ma nourriture est de faire la volonté du Père qui m’a envoyé » (Jn 4,34)
Marie: « Voici la servante du Seigneur,
qu’il me soit fait selon ta parole » (Lc 1,38)
Joseph: « fit ce que l’ange lui avait dit de la part du Seigneur… » (Mt 1,24)
Cette disponibilité au Père a été « le ciment d’union » de la vie de la famille sainte qu’ils ont formée ensemble. Ils ont tout donné, se sont entièrement soumis, et n’ont désiré et cherché que Dieu Seul et son Royaume de justice et de paix. Ils ont refusé tout ce qui n’était pas Dieu ou de Dieu.
Leur vie a été saisie, envahie par Dieu Seul, feu brûlant qui a donné sens à leur « vie trinitaire ». Jésus, marie et joseph nous appellent à vivre sans crainte, avec amour et liberté de coeur, sous le regard divin, cette même ouverture à Dieu Seul. Ils nous invitent à entrer avec zèle, détachement, dans une recherche active de sa volonté et dans une continuelle confrontation aux exigences de l’Evangile.
Obéissance, consentement, offrande pour le Royaume sont le chemin à suivre pour demeurer, comme Famille, à l’école de Jésus, Marie et Joseph, en communion à la volonté du Père. Ceci exige une profonde attitude d’écoute et de discernement, d’intériorisation et de contemplation.
Point rencontre N°2
Doc sfb 1997
[:]
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 19/03/2018
[:fr]

St Joseph.
« Je le vénère beaucoup…
Inspirons-nous de lui. Il est le saint du service…
N’oublions jamais que le vrai pouvoir c’est le service !
Le service,
c’est ce qui atteint
son sommet lumineux sur la Croix !
Le service,
c’est d‘abord la compassion et la tendresse.
Nous ne devons jamais en avoir peur ! »
Pape François
[:]
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 19/03/2018
[:fr]

L’image du grain de blé est souvent utilisée par le Seigneur Jésus parce qu’elle pouvait être facilement comprise de tous. Par exemple, dans la parabole du semeur qui sème sa semence (Matthieu 13). Le grain de blé est semé en terre et meurt. Mais ensuite il germe et surgit de la terre en portant du fruit, beaucoup de fruit. Christ a dû mourir et être enseveli avant de ressusciter, lui « les prémices » d’une immense moisson. Ces choses avaient déjà été annoncées prophétiquement (Ps. 126 : 5-6)…
Un grain de blé, bien que très petit, contient un germe de vie. Lorsqu’il est mis en terre, la germination s’effectue lentement : une jeune pousse prend naissance et grandit ; la nouvelle plante va croître jusqu’à ce qu’elle porte du fruit, un grand nombre de grains, tous issus du même grain et ayant la même nature que lui. Quelle belle image de la mort de Christ et de la puissance de vie qui était la sienne !
Cette même image est employée à propos de la résurrection (1 Cor. 15 : 35-38).
Les grains de blé portent les mêmes caractères que celui qui est tombé en terre. De même le chrétien est de la même nature que Christ et porte les mêmes caractères que Lui. Nous sommes appelés à lui ressembler (1 Jean 3 : 16).
@ bible-notes.org[:]
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 18/03/2018
[:fr]

L’appel de Jésus est radical : il ose appeler à perdre sa vie à cause de lui.
A la réflexion, ce mouvement : perdre pour gagner, s’enracine dans notre condition humaine. Le plus beau déploiement humain suppose de renoncer à savoir ce que l’on devient. Il faut donc développer ses talents, tirer profit des expériences et des opportunités de la vie, mais progresser aussi dans la capacité à tout remettre, à ne rien mesurer soi-même : au bout du compte, l’appel de Dieu m’arrache à moi-même et me fait devenir ce que je ne peux avoir prévu d’être.
La beauté d’une vie ne vient pas de ce qu’elle produit mais de sa fécondité.
Mgr E. de Moulins-Beaufort
Texte de la Conférence de Carême du 30 mars 2014
[:]
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 17/03/2018