L’écologie de l’eau
L’écologie de l’eau
Archives January 2009
L’écologie de l’eau
« La lectio divina, si elle est promue de façon efficace, apportera à l’Eglise, j’en suis convaincue, un nouveau printemps spirituel. » Benoît XVI, 16.09.2005
LIRE LA PAROLE – Abbaye de Fleury
La lecture Sainte a une longue histoire : c’était déjà un procédé de la Synagogue et le chapitre VIII du livre de Néhémie nous rapporte la découverte de la Torah au retour de l’Exil et la lecture qu’en fait Esdras au peuple durant sept jours. Et comme le peuple ne comprend pas l’hébreu, on lui donne une traduction et une explication. Ainsi naissent les commentaires. Nous voyons ainsi, dans l’Évangile, que l’on pratiquait encore cela à la synagogue de Capharnaüm. La première communauté chrétienne a confirmé cette tradition juive de la lecture de la Parole dans ses assemblées, à laquelle elle a ajouté la fraction du pain, l’Eucharistie…
Un site à connaître qui nous informe de la situation de la planète terre.
Célébration du miracle eucharistique
du 3 février 1822
Le Seigneur a béni la Famille spirituelle du Père Noailles, en ses commencements. C’est un évènement que nous pouvons comparer à un diamant aux mille facettes et mille reflets. Nous n’avons jamais fini de nous émerveiller d’un tel prodige, nous n’avons jamais fini de nous laisser éclairer par sa lumière, nous n’avons jamais fini de nous abreuver à cette source, nous n’avons jamais fini de nous nourrir de cette manne !
Le Père Noailles écrit : « Expliquer les motifs de ce prodige et des particularités qu’il renferme, ce serait aller trop loin : il ne nous appartient pas de pénétrer dans les desseins de Dieu et nous devons toujours les adorer, lors même que nous ne pouvons apercevoir la fin qu’il se propose »
Pour en savoir davantage sur le miracle eucharistique du 3 février 1822…
Programme du 3 février 2009
14h30 à 17H30: Adoration eucharistique
18H: Eucharistie présidée par le Père Jean ROUET, Vicaire général de notre diocèse.
Devant l’escalade des conflits à Gaza, au Nord du Sri Lanka… prière pour la paix (Hermann Schalück, ofm)
“Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » (St Jn 1,29-34
Cette désignation de Jésus par Jean le Baptiste s’éclaire par une des traductions- targum – juives anciennes qui paraphrase un passage du livre de l’Exode (1,15-16) contenant l’ordre de Pharaon aux accoucheuses des Hébreux- inquiet de voir les Hébreux se multiplier en Égypte – de tuer tous les nouveaux-nés mâles
« Or Pharaon dit que tandis qu’il dormait il avait vu dans son songe que tout le pays d’Égypte était posé sur le plateau d’une balance et un agneau, le petit d’une brebis, sur l’autre plateau de la balance et le plateau où se trouvait l’agneau s’abaissait. Aussitôt il envoya quérir tous les magiciens d’Égypte et leur confia son songe. Immédiatement Jannès el Jambrès, chefs des magiciens, ouvrirent la bouche et dirent à Pharaon : “Un fils est destiné à naître dans l’assemblée d’Israël par le moyen de qui toute la terre d’Égypte est destinée à être dévastée.” C’est pourquoi Pharaon, le roi d’Égypte, avisa et dit aux accoucheuses juives etc. » (Traduction R. Le Déaut).
Un enfant va naître dans le peuple des hébreux. Il sera le sauveur et le libérateur de son peuple. Pharaon, décide l’extermination de tous les nouveaux-nés pour éliminer celui d’entre eux qui, selon les magiciens, menacera un jour son pouvoir.
Les disciples de Jean le baptiste ont entendu cette tradition ancienne dans la liturgie synagogale. Ils connaissent les Ecritures et comme leur peuple, ils attendent la venue du sauveur d’Israël. “C’est un prophète comme toi que je leur susciterai du milieu de leurs frères ; je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui ordonnerai” (Dt 18,18).
En voyant leur maître, les yeux sur Jésus, leur dire : voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » , les disciples du baptiste comprennent alors que l’homme, qu’il désigne, est Le Libérateur d’Israël. Seule une parole forte, porteuse de la grande espérance messianique de leur peuple, pouvait les amener à une telle rupture, à un passage si radical vers la nouveauté apportée par l’Incarnation du Verbe de Dieu. C’est pourquoi, ils quitteront Jean pour suivre Jésus, le Messie tant attendu (Jn 3,29-30) cet agneau doux et fragile qui aura plus de poids dans l’histoire humaine que tout pouvoir politique.