Une histoire, une vie 5/28
Archives February 2010
Fils de Dieu, accorde-nous ton secours
par l’intercession de la Mère de Dieu, la sainte Vierge Marie
par laquelle nous venons tous à toi pour te prier. (R le Mélode)
Seigneur, sur la foi de Pierre, tu as bâti ton Eglise.
Qu’elle devienne toujours plus efficacement
un signe et un instrument de foi, d’espérance et de charité pour tout le genre humain.
Donne-moi, Seigneur,
la foi droite, l’espérance solide,
la charité parfaite, l’humilité profonde,
ainsi que le sens pénétrant et le discernement,
pour que j’accomplisse ce qui est vraiment
ta sainte volonté. (St François d’Assise)
“Et lorsqu’il eut jeuné pendant quarante jours et quarante nuits, il eut faim.” (Luc 4,2)
“Vous reconnaissez-là un nombre à signification mystique. Ce fut ce nombre de jours que les eaux du déluge se répandirent sur le terre, que le Prophète Elie jeûna dans sa caverne, que Moïse jeûna avant de recevoir la Loi.Texte de Jacques Musset
On dit que Tu nous parles, mais je n’ai jamais entendu Ta voix de mes propres oreilles. Les seules voix que j’entends, ce sont des voix fraternelles qui me disent les paroles essentielles.
On dit que Tu te manifestes, mis je n’ai jamais vu Ton visage de mes propres yeux. Les seuls visages que je vois, ce sont des visages fraternels qui rient, qui pleurent et qui chantent.
On dit que Tu t’assois à notre table, mais je n’ai jamais rompu avec Toi le pain de mes propres mains. Les seules mains que je fréquente, ce sont des tables fraternelles où il fait bon se restaurer de joie et d’amitié.
On dit que tu fais route avec nous, mais je ne t’ai jamais surpris à mêler tes pas à ma propre démarche. Les seuls compagnons que je connaisse, ce sont des êtres fraternels qui partagent le vent, la pluie et le soleil.
On dit que Tu nous aimes, mais je n’ai jamais senti Ta main sur mes propres épaules. Les seules mains que j’éprouve, ce sont des mains fraternelles qui étreignent, consolent et accompagnent.
On dit que Tu nous sauves, mais je ne t’ai jamais vu intervenir dans mes propres malheurs. Les seuls sauveteurs que je rencontre, ce sont des coeurs fraternels qui écoutent, encouragent et stimulent.
Mais c’est Toi, ô mon Dieu, qui m’offre ces voix, ces visages, ces tables, ces compagnons, ces mains et ces coeurs fraternels, alors, au cours du silence et de l’absence, Tu deviens, par tous ces frères, parole et présence.
Réflexion de Adrian Diaconu – Archiprêtre et Recteur à Genève et Lausanne, Doyen de Suisse
Nous sommes vraiment dans l’urgence d’un changement radical, c’est-à-dire qui va à la racine – spirituelle – des choses et débouche sur une métanoia, un retournement de l’esprit et une ouverture du coeur à l’Esprit, sans lesquelles toutes les mesures éthiques, politiques ou sociales resteront insuffisantes. Il faut accepter de rentrer en soi-même, comme «l’enfant prodigue » de la parabole de Jésus, pour re-aspirer à la sainteté et à la beauté divine par l’amour.