Fils de Dieu, accorde-nous ton secours
par l’intercession de la Mère de Dieu, la sainte Vierge Marie
par laquelle nous venons tous à toi pour te prier. (R le Mélode)
Catégories: Prières | 24/02/2010
Seigneur,
bénis-nous en jour,
Toi qui est Père,
Fils et Saint-Esprit.
Amen.
Catégories: Prières | 23/02/2010
Seigneur, sur la foi de Pierre, tu as bâti ton Eglise.
Qu’elle devienne toujours plus efficacement
un signe et un instrument de foi, d’espérance et de charité pour tout le genre humain.
Catégories: Prières | 22/02/2010
Donne-moi, Seigneur,
la foi droite, l’espérance solide,
la charité parfaite, l’humilité profonde,
ainsi que le sens pénétrant et le discernement,
pour que j’accomplisse ce qui est vraiment
ta sainte volonté. (St François d’Assise)
Catégories: Prières | 21/02/2010
“Et lorsqu’il eut jeuné pendant quarante jours et quarante nuits, il eut faim.” (Luc 4,2)
“Vous reconnaissez-là un nombre à signification mystique. Ce fut ce nombre de jours que les eaux du déluge se répandirent sur le terre, que le Prophète Elie jeûna dans sa caverne, que Moïse jeûna avant de recevoir la Loi.
De même, avant de nous apporter la Loi nouvelle, le nouveau Moïse voulut jeûner le même nombre de jours. Pendant quarante ans, les hébreux se nourrirent au désert d’un pain descendu du ciel; et c’est seulement après ce temps qu’ils entrèrent dans la terre promise.
Il convient donc de passer dans le jeûne un nombre semblable de jours pour préparer notre entrée dans la vie.” (St Ambroise de Milan)
Catégories: Méditations | 21/02/2010
Texte de Jacques Musset
On dit que Tu nous parles, mais je n’ai jamais entendu Ta voix de mes propres oreilles. Les seules voix que j’entends, ce sont des voix fraternelles qui me disent les paroles essentielles.
On dit que Tu te manifestes, mis je n’ai jamais vu Ton visage de mes propres yeux. Les seuls visages que je vois, ce sont des visages fraternels qui rient, qui pleurent et qui chantent.
On dit que Tu t’assois à notre table, mais je n’ai jamais rompu avec Toi le pain de mes propres mains. Les seules mains que je fréquente, ce sont des tables fraternelles où il fait bon se restaurer de joie et d’amitié.
On dit que tu fais route avec nous, mais je ne t’ai jamais surpris à mêler tes pas à ma propre démarche. Les seuls compagnons que je connaisse, ce sont des êtres fraternels qui partagent le vent, la pluie et le soleil.
On dit que Tu nous aimes, mais je n’ai jamais senti Ta main sur mes propres épaules. Les seules mains que j’éprouve, ce sont des mains fraternelles qui étreignent, consolent et accompagnent.
On dit que Tu nous sauves, mais je ne t’ai jamais vu intervenir dans mes propres malheurs. Les seuls sauveteurs que je rencontre, ce sont des coeurs fraternels qui écoutent, encouragent et stimulent.
Mais c’est Toi, ô mon Dieu, qui m’offre ces voix, ces visages, ces tables, ces compagnons, ces mains et ces coeurs fraternels, alors, au cours du silence et de l’absence, Tu deviens, par tous ces frères, parole et présence.
Catégories: Lu ailleurs, Prières | 19/02/2010
Réflexion de Adrian Diaconu – Archiprêtre et Recteur à Genève et Lausanne, Doyen de Suisse
Nous sommes vraiment dans l’urgence d’un changement radical, c’est-à-dire qui va à la racine – spirituelle – des choses et débouche sur une métanoia, un retournement de l’esprit et une ouverture du coeur à l’Esprit, sans lesquelles toutes les mesures éthiques, politiques ou sociales resteront insuffisantes. Il faut accepter de rentrer en soi-même, comme «l’enfant prodigue » de la parabole de Jésus, pour re-aspirer à la sainteté et à la beauté divine par l’amour.
La sainteté ne consiste pas proprement à ne pas pécher, mais bien plutôt à faire confiance à la miséricorde de Dieu, qui est plus forte que nos péchés et capable de relever le croyant qui est tombé. La sainteté est un chant élevé à la miséricorde de Dieu, elle témoigne de la victoire du Dieu trois fois saint et trois fois miséricordieux.
« La sainteté est un chant élevé à la miséricorde de Dieu »
On peut dire que la sainteté chrétienne, même dans sa dimension éthique, a un caractère, non pas légal ou juridique, mais eucharistique. La sainteté est la beauté qui conteste la laideur de la fermeture sur soi, de l’égocentrisme, de la philautia (l’amour de soi-même). Elle est la joie qui conteste la tristesse de celui qui ne s’ouvre pas au don de l’amour, comme le jeune homme riche qui « s’en alla tout triste » (Mt 19,22)…
Ainsi, la sainteté, et la beauté, constituent un don et une responsabilité du chrétien. C’est la beauté qui resplendit là où l’on fait vaincre la communion au lieu de la consommation, la contemplation et la gratuité au lieu de la possession et de la voracité. « C’est la beauté, selon Dostoïevski, qui sauvera le monde ». Oui, le christianisme est une « philocalia », une voie d’amour de la beauté, et la vocation chrétienne à la sainteté englobe une vocation à la beauté, l’appel à faire de sa vie un chef-d’oeuvre d’amour.
« Le christianisme… une voie d’amour de la beauté »
Le commandement : « Soyez saints, car Moi, le Seigneur, Je suis saint » (Lv 19,2; 1 P 1,16) est désormais inséparable de l’autre : « Aimez-vous les uns les autres, comme Je vous ai aimés » (Jn 13,34). Et pour finir, je désire vous rappeler en final l’antique maxime: « Omnia vincit amor » (L’amour est vainqueur de tout)!
Oui, au terme, c’est l’amour qui vaincra! Que chacun s’emploie à hâter le moment de cette victoire! En fin de compte, c’est à cette victoire qu’aspire le coeur de tous. Et qui va persévérer va gagner la vraie vie en Dieu selon la parole du Christ : « C’est par votre persévérance que vous gagnerez la vie » (Lc 21,19). Amen!
Catégories: Lu ailleurs | 19/02/2010