20100607
La paix vaut mieux que tous les trésors du monde
mais elle ne réside que dans les coeurs dépouillés,
détachés de tout ce qui n’est pas Dieu”
Seigneur, donne-nous, ainsi qu’à tous nos proches, cette paix!
Archives June 2010
La paix vaut mieux que tous les trésors du monde
mais elle ne réside que dans les coeurs dépouillés,
détachés de tout ce qui n’est pas Dieu”
Seigneur, donne-nous, ainsi qu’à tous nos proches, cette paix!
«Il y avait environ 5000 hommes qui s’y assirent ». Pour St Hilaire «ils représentent cette multitude qui doit venir des quatre parties du monde».
Jésus leur dit « Faites-les asseoir ». Comme si la nourriture était déjà là, prête à être donnée. Et les Apôtres s’empressent de faire ce que Jésus leur dit. Nous entendons résonner la parole de Marie à Cana « faites tout ce qu’il vous dira »
Les disciples reçoivent du Seigneur et donnent au nom du Seigneur : « et tous en mangèrent à leur faim ». Comment ne pas penser à ce qui est dit de la manne :
“Voici que je fais pleuvoir pour vous le pain du haut du ciel” (Ex 16,4) ; les anciens, comme un gâteau de miel, comme il est dit: “Son goût était comme celui d’un gâteau de miel” (Ex 16, 31). Les nourrissons, comme le lait du sein de leur mère […], les malades, comme de la fleur de farine pétrie dans le miel […]. Et pour les idolâtres, elle avait goût d’amertume et d’absinthe, comme il est dit : “La manne était comme de la graine de coriandre” (Nb 11,7).
Aujourd’hui comme autrefois, le Seigneur demeure au milieu de nous dans sa Présence eucharistique, comme Celui qui nous a aimés et s’est livré pour nous.
Lorsque le peuple juif se rendait en pèlerinage au Temple de Jérusalem, c’était non pour voir la face de Dieu mais pour être vus par Lui, pour se laisser regarder par Lui.
Dieu ne connaît pas le mal. Dieu n’est pas influencé, ni trompé par les apparences. Il regarde notre coeur. Il ne peut voir la personne humaine que dans sa beauté. Aussi, nous ne devons pas avoir peur de répondre à son appel (Cf Gn 3,9-10), d’aller vers Lui et de demeurer sous son regard.
C’est cela que nous vivons lorsque nous nous rendons à la chapelle pour l’adoration eucharistique. Nous demandons au Seigneur de poser son regard d’amour sur nous. Et nos yeux de chair voient ce que notre foi croit: Jésus présent sous les apparences du pain consacré.
Notre prière devient un temps de communion intime avec Jésus.Nous nous laissons pacifier par Lui. Il est notre nourriture, notre force, la source de notre vie.
« Il est bon de s’entretenir avec Lui et, penchés sur sa poitrine comme disciple bien-aimé, d’être touchés par l’amour infini de son coeur. […] Comment ne pas ressentir le besoin renouvelé de demeurer longuement, en conversation spirituelles, en adoration silencieuse, en attitude d’amour, devant le Christ présent dans le Saint-Sacrement ? Bien des fois, chers Frères et Soeurs, j’ai fait cette expérience et j’en ai recu force, consolation et soutien ! » (Jean-Paul II, Ecclesia de Eucharistia, n. 25)
Remercions Jésus de nous avoir donné sa Mère
et bénissons Marie de nous avoir donné Jésus.
Vivons aujourd’hui et toujours
sous le double regard de la Mère et du Fils
et nous ne refuserons rien à Dieu. (Cf E.Lionnet)
Au bout de l’allée des peupliers – allée des Filles à venir” se trouve la statue de Jésus bénissant. L’attitude du Seigneur est celle bien connue de son apparition dans l’ostensoir , lors du miracle eucharistique du 3 février 1822, la main gauche placée sur son sur son coeur, la main droite levée pour bénir.
Le Père Noailles écrit: « Expliquer les motifs de ce prodige et des particularités qu’il renferme, ce serait aller trop loin: il ne nous appartient pas de pénétrer dans les desseins de Dieu et nous devons toujours les adorer, lors même que nous ne pouvons apercevoir la fin qu’il se propose. »
“Jésus nous a bénis
Il est toujours avec nous,
Il sera toujours avec nous.”
(P.B Noailles – 1847)
Que mon coeur ne se taise pas, qu’il soit en fête pour toi,
et que sans fin Seigneur, mon Dieu, je te rende grâce! (Ps 29)
A toi, la gloire, ô Père saint,
A toi, la gloire ô Fils unique,
Avec l’Esprit consolateur,
Dés maintenant et pour les siècles. (Hymne)
Par Sr Thérèse SEGRETAIN:
Un regard étonnant, un angle de vue étrange pour approcher ensemble
le Père NOAILLES, le BON PERE!
Une soeur contemporaine du Père Noailles, Eulalie Ollière, qui a vécu longtemps ici, à La Solitude note dans ses Mémoires : « Notre Bon Père que Dieu avait crée fondateur était de plus poète et amateur de belle nature »
Eh, oui, on peut vivre au XIXième siècle, être prêtre, fondateur d’une famille spirituelle, sillonner la France de Châlons à Marseille et de Bordeaux à Metz, et être aussi Poète et Jardinier! Lire la suite …